Titre vo : sorigerisu

Origine : manga

Épisodes : 13

+ un film d'1h : orange : Mirai

Mon résumé : Takamiya Naho, lycéenne de 16 ans, reçoit un matin une lettre dont l'expéditeur serait apparement son double du passé. En effet, elle apprendra que 10 ans plus tard, à ses 26 ans, sa vie est emplie de remords et de regrets, suite à certaines erreurs commises lors de son année de première.
Elle croira d'abord à une simple plaisanterie, jusqu'au moment où elle remarquera que les événements cités dans la lettre coïncident parfaitement -ou presque- avec sa vie présente...

Mes remarques/avis : Rien qu'en voyant les couvertures du manga, j'avais compris que cette histoire n'était pas entièrement joyeuse. En effet, petit à petit, au fil des pages et au fil des épisodes, on se rend compte de la connotation dramatique de cet anime.
Le thème school life et les réactions parfois enfantines des personnages fait qu'on peut très facilement s'identifier à eux; être pris de pitié pour eux, les apprécier comme si on les connaissait, avoir envie de pleurer avec eux etc...
Seulement, même s'il est vrai que je me sentais réellement proche d'eux durant mon visionnement, ça n'a pas été plus loin. Étrangement je n'ai pas été si « secouée » voire même « bouleversée » par cet anime. J'avoue cependant que certaines critiques à ce sujet m'ont vraiment fait réfléchir. C'est presque extraordinaire de voir à quel point selon la personne, l'interprétation d'une œuvre n'est pas du tout la même. Car pour être honnête, je n'avais pas du tout eu la même conception ni la même vision.
En ce qui concerne les graphismes, je trouve ceux du manga plus aboutis, Kakeru est bien plus mignon dans la version papier que dans l'anime, de même pour Suwa.
Aussi, même si l'anime avait de minimes différences par rapport au manga (dans la manière de présenter les événements) les deux formats étaient similaires. Bien que si on peut avoir les deux c'est toujours mieux, et ça reste un peu plus adéquat pour une compréhension plus complète.
La structure ainsi que l'enchaînement des événements sont excellents et le côté surnaturel est si bien associé au réalisme qu'on en vient même à ne pas être étonné par les improbabilités du scénario; c'est limite si certains faits impossibles nous paraissent normaux !
Pour finir, ça me tenait à cœur d'ajouter que le petit manga présent à la fin de chaque tomes « printemps sous les étoiles » était très sympa. Il contestait bien avec l'oeuvre de base, puisque cet ouvrage était bien plus simple et « léger » comme l'a si bien dit l'auteure.
Maintenant, et cette fois c'est vraiment la fin, je voulais juste parler du film (Orange : Miraï) et du tome 6 qui est sorti.
Pour être franche, ce film m'a fait mal. En y repensant, je me suis beaucoup attachée à Kakeru, il donne tellement l'impression qu'on doit le protéger, le soutenir, lui apporter de l'affection etc...
et tout le monde s'attache énormément à lui, ce qui est logique, mais la vérité c'est que mes sentiments étaient plus forts envers Suwa... Il s'est tellement battu, il a tellement tout sacrifié, il a tellement donné de sa personne, il a tellement souffert, il a tellement fait passer le bonheur des autres avant le sien...
D'ailleurs, je ne suis pas sans savoir que lorsqu'on réécoute l'opening, l'ending ou un ost dans un anime, tous les passages marquants nous reviennent, et c'est douloureusement agréable... et bien pour ma part, en ré-entendant « hikari no hahen » le seul à qui j'ai pensé fut Suwa... Tout ça pour dire à quel point j'ai pu l'apprécier...

Ma conclusion : Je doute que ce soit nécessaire mais je le recommande.

30/05/20