Chapitre 48 : Légilimancie

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Chapitre 48

Zéphyr était stupéfait, fixant avec effroi Alizée flotter, entourée d'une aura dorée, au milieu de la rue londonienne ; elle était aussi belle qu'effrayante, avec ses cheveux longs qui virevoltaient autour d'elle comme des serpents, son regard de braise glacial, le sang qui maculait son visage et les animaux et Patronus qui virevoltaient autour d'elle comme des meutes ou des volées de bêtes enragées. De la poussière dorée maculait également leur pelage et leur plumage : Frank volait au-dessus d'eux et Royle était à terre, l'air effrayé. Alizée était tellement différente de celle qu'il connaissait ; il avait l'impression de se trouver face à une créature d'une puissance surhumaine, prête à se défaire de son éternel ennemi.

Elle sourit à Royle, dit quelque chose en entrouvrant les yeux, puis elle ouvrit grands les bras et un rai d'or jaillit de sa poitrine, là où se trouvait son cœur, pour se fracasser contre lui : des Patronus argentés l'ensevelirent sous leur pelage de loups : un unique éclair tomba brutalement des nuages et se fracassa sur eux. Zéphyr entrouvrit la bouche, stupéfait. Le sol trembla, tout s'ébranla ; l'île flottante où était perchée Londres était en chute libre, et elle heurta violemment le véritable sol, les faisant tous trébucher en arrière.

- Attention, Zéphyr ! lui hurla River en arrêtant le mage noir qui se précipitait vers lui pour profiter de son moment d'inattention pour s'en prendre à lui.

Il se mit à courir vers le centre de l'île, sans faire attention à ses dents qui claquaient à cause du choc ou à ses jambes flageolantes tant le pouvoir de sa petite-amie les avait tous ébranlés.

Le centre de l'île qui n'en était plus une était un gigantesque tas de gravas ; blocs de ciment, verreries fracassées, asphalte fissurée, mais aucune trace des deux combattants qui venaient de s'affronter. La pluie battante qui tombait des épais nuages noirs s'écrasait sur les décombres avec un clapotis régulier et torentiel. Il commença à paniquer ; ou était passée Alizée ? Cet éclair n'avait pas pu la tuer !

- Alizée ! Alizée !?

Il tâta ses poches pour retrouver sa baguette, mais il ne savait plus où il avait bien pu la laisser ; sans doute l'avait-il perdue dans la bataille. Zéphyr entreprit de déplacer en s'appuyant dessus de son épaule les blocs de fer et de ciment, à la recherche de sa petite-amie.

Personne. Il recommença à hurler son nom en donnant des coups de pieds dans des gravas dans l'espoir d'apercevoir son visage, mais non.

- Alizée ? Lizzie ! Réponds-moi, je t'en prie !

Son regard rencontra alors le corps inerte de Royle ; ses cheveux noirs, plaqués contre sa peau moite par les pluies torrentielles, retombaient sur son visage, qui aurait été très beau s'il n'avait pas été crispé par la douleur et la fureur. Son corps était en grande partie décomposé par l'explosion fulgurante, sa cape noire fumante, ses yeux noirs vitreux fixés vers le ciel nuageux qui se vidait sur la ville. Son unique main, sans vie, reposait, entrouverte, avec entre ses longs doigts arachnéens, une baguette courte et noire, brisée en fragments épars.

Zéphyr s'approcha du corps, espérant ne pas trouver une Alizée morte aux côtés du cadavre. En s'approchant, il vit que Royle avait le regard vague et la peau si pâle qu'elle en était couleur craie, le teint cireux, les traits tirés, mais il ne put pas ressentir la moindre satisfaction à savoir son ennemi mort. Tant qu'Alizée n'était pas auprès de lui, saine et sauve, il ne pourrait jamais se réjouir.

- Alizée... Alizée, où es-tu ?

Son regard rencontra enfin son corps lorsqu'il vit l'écharpe colorée de Gryffondor au milieu des entassements gris de déchets et de décombres. Elle était étendue, les cheveux en couronne autour de sa tête, du sang maculant abondamment son visage, coulant de son nez, de ses oreilles et de plaies dans son visage. Ses yeux étaient clos, sa peau, blafarde.

Il se précipita vers elle et se laissa tomber à genoux à ses côtés, aussi soulagé qu'effrayé, et posa sa main sur son cœur. Un battement résonna contre la pulpe de ses doigts, et il eut l'incroyable envie de hurler de bonheur, avant de s'apercevoir que ce battement était assez faiblard.

- Alizée ?

Le sorcier la secoua tout doucement, et elle fut ballottée par son geste, sans s'éveiller, cependant, sa tête dodelinant sur ses épaules et retombant en arrière.

- Par Merlin, Lizzie, tu ne vas pas me faire ça. Non, pas après la mort d'Annie ! Tu vas pas partir aussi. Lizzie, tu peux pas me faire ça, t'as pas le droit... Je t'en supplie, réveille-toi ! Liz, Alizée, réveille-toi !

- Zéphyr ?

Il se retourna ; Kenric était debout derrière lui, et il souriait triomphalement, fier d'avoir vaincu tous les Détraqueurs. Son visage se décomposa quand il vit Alizée.

Le garçon avait les cheveux blonds en épis rebelles autour de son visage angélique, les yeux de cristal, les lèvres serrées par l'inquiétude : il se laissa tomber auprès d'eux et approcha son oreille du cœur d'Alizée pour percevoir le même battement.

- On doit la ramener à Poudlard, balbutia Zéphyr, perdu, hagard.

- Non, répliqua Kenric. Elle mène un combat intérieur entre la vie et la mort. Va chercher Kathy.

- Pardon ?

- Va la chercher, Zéph. La vie de Lizzie en dépend.

Il hocha la tête, indécis mais confiant en l'ami si proche d'Alizée, et fila chercher la jeune fille, qui se défaisait des derniers mages noirs avec habileté. Il dut insister pour qu'elle le suive, puis il la conduisit jusqu'à l'endroit où Kenric était en train d'ausculter leur amie inconsciente. Gwenn, Ted et River venaient derrière, inquiets à cause du visage crispé de douleur et de peur de leurs amis.

Kathy s'agenouilla auprès de Kenric, qui lui adressa un regard douloureux ; il savait comment sauver Alizée, mais savait aussi les dangers qui accompagnaient ce sauvetage. Kathy, en revanche, risquait de ne pas l'accepter.

- Kat', j'ai besoin de toi. Vraiment.

- Kenric, que lui arrive-t-il ? Elle est... ?

- Pas pour l'instant. Mais si je ne l'aide pas, ça va arriver.

Elle secoua la tête, effrayée par son air grave.

- Que vas-tu faire ?

- La ramener. Mais j'ai besoin de toi. J'ai besoin de... de ta présence. Quand Newt m'a enseigné l'occlumencie, il a rapidement survolé la magie que je vais essayer maintenant, alors je pense pouvoir l'effectuer. J'ai besoin de vous tous, les gars. Zéphyr, tu dois parler à Alizée pour la guider. Lupin, Gwenn, Liv, vous nous défendez, car je dois rester entièrement concentré pour que ça marche. Kathy... Tu restes avec moi et tu ne lâches pas ma main.

- Je la lâcherais pour rien au monde, murmura-t-elle.

Il lui sourit. Par Morgane, comme il aimait cette fille. Ses yeux chocolat étaient emplis d'inquiétude.

- Ce que tu vas faire... C'est dangereux ?

- Allons, Kat'. Tu sais très bien que j'ai jamais rien fait, de ma vie, de sûr ! Je suis Batman, quand même !

Elle sourit tristement. Il n'avait pas le temps de lui parler plus en avant de son plan ; s'il ne se trompait pas, chaque instant qui passait augmentait la dangerosité et l'instabilité de l'esprit d'Alizée. Il s'assit à côté de son corps froid, posa une main sur ses tempes ensanglantées et prit la main de Kathy de l'autre.

Le jeune homme adressa un clin d'œil à sa petite-amie.

- Si tu meurs, Ken, je te tue.

- D'accord, Princesse. Oh ! Une dernière chose. Team Olive Verte !

Elle rit doucement.

Il l'embrassa une dernière fois, au cas où il ne reviendrait pas des abîmes de l'esprit, puis ferma les yeux et invoqua ses pouvoirs occlumens comme le lui avait enseigné Newt.

Il s'introduit dans les pensées d'Alizée avec difficulté et se sentit submergé par un hurlement strident, persistant, celui qui avait résonné quand Royle était mort.

Avec espoir, Kenric chercha des pensées au milieu de ce cri déchirant, et finit par entrevoir une vague phrase faible. Je suis tellement navrée, je ne voulais pas que ça vous arrive... Il ne comprenait pas à qui Alizée parlait intérieurement, mais il suivit les mots à travers le dédale complexe de pensées et de souvenirs, toujours accompagnées du son insupportable du hurlement. Il serra la main de Kathy pour ne pas se sentir perdu au milieu des cris et trouva une nouvelle phrase, plus proche.

Est-ce que c'est mon tour ?

Il ne chercha pas à comprendre la signification de ces mots et s'enfonça plus profondément dans l'esprit de son amie, sachant que Kathy comptait sur lui. Des milliers de pensées et d'éléments épars l'assiégeaient, mais elles étaient submergées par les phrases plus intenses.

Je sais pas... Oui, peut-être qu'au fond, je veux mourir.

Kenric commença à paniquer : ces mots n'inauguraient rien de bon. Il s'agrippa à cette phrase pour essayer d'en communiquer une à Alizée, de toutes ses forces :

« Tu ne peux pas mourir, Lizzie ! »

Il essaya désespérément de capter une réponse, espérant ne pas arriver trop tard, et parvint à entendre quelque chose plusieurs minutes plus tard.

Il faut que j'y aille.

Kenric sentit la main de Kathy serrer doucement la sienne, et il parvint à se baser sur ce contact pour essayer d'aider Alizée à revenir vers eux.

« Lizzie, on a besoin de toi. Reviens, je t'en prie. »

Le sorcier sentit comme une présence à ses côtés, le hurlement s'estompa et il s'empressa de retirer son emprise mentale avant de se faire submerger par la puissance cérébrale de son amie. Il se réveilla auprès de Kathy, qui pressait doucement sa main couverte de plaies.

- Ken ! Tout va bien ?

Il hocha la tête et se redressa difficilement, ankylosé. Il se tourna prestement vers Alizée, espérant la voir ouvrir les yeux, mais n'eut pas cette satisfaction ; en revanche, il vit Zéphyr, profondément soulagé, lui adresser un regard reconnaissant.

- Elle respire, murmura-t-il d'une voix pleine de bonheur. Je ne sais pas comment tu as fait, Kenric, mais tu l'as ramenée. Merci.

- C'est mon amie, Zéph, répondit le sorcier aux cheveux bonds savamment décoiffés, et en lui offrant un large sourire. River, Lupin, Gwenn, il faut qu'on la ramène à Poudlard. Madame Pomfresh saura s'occuper d'elle jusqu'à son réveil.

Ils hochèrent la tête de concert et firent flotter, avec leurs baguettes (pour ceux qui ne l'avaient pas perdue dans la bataille) le corps inerte d'Alizée, le visage couvert de sang, mais toujours aussi belle et vivante.

Kenric prit la main de Kathy, et lui sourit en caressant ses cheveux bruns, ses yeux clairs dans les siens, noisette.

- Princesse ?

- Oui ?

- J'ai décrété que j'allais momentanément arrêter d'être Batman. Être incroyable et adoré de tous, c'est épuisant.

Elle leva les yeux au ciel, mais il avait raison ; Royle mort, il était temps pour eux de cesser de se battre pour redevenir des adolescents normaux.

Enfin, si on pouvait qualifier Kenric de « normal »... Kathy eut un sourire. Elle sortait quand même avec le plus beau garçon de Poudlard, qui se prenait pour Batman et avait écrit une pétition sur les Olives Vertes. Elle ne sortirait pas avec un garçon « normal », car elle non plus de l'était pas.

Vive l'anormalité, songea-t-elle en voyant Kenric qui riait avec Teddy en transformant River en fouine rousse.



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Merci pour tous vos retours et toutes les questions pour la FAQ, n'hésitez pas à en poser d'autres...

Sinon j'ai acheté les trois tomes du Labyrinthe jeudi soir et j'ai fini le tome deux hier soir donc... En fait j'ai lu les deux tomes en une journée. C'est que cette saga est TROP BIEN, j'adooore je vais commencer le trois et OH PAR MERLIN j'ai trouvé mon mari !!! NEWT joué par THOMAS BRODIE-SANGSTER, d'où le gif d'en haut...

(C'est normal que je tombe amoureuse de personnages fictifs ou bien des acteurs qui jouent ces personnages fictifs ? Non. Non c'est pas normal mais vive l'anormalitééé)

Pour ceux qui savent pas Newt c'est lui ;

ET OH MERLIN IL EST GÉNIAL x)

Et lui c'est l'acteur :

J'ai 14 ans. Faut peut-être que j'apprenne à utiliser mon cerveau nan ?

MAIS REGARDEZ CES CHEVEUX

*tend les mains pour les ébouriffer* *se rend compte que c'est une photo* *pleure*

Brefff on va se calmer, faut que je retourne écrire mon livre moi. Et puis j'utilise beaucoup trop de " * " je pense.

Bises,

Hermy


*inspire* *expire* *inspire* *expire* *OMG NEWT POURQUOI T'EXISTES PAS* *inspire* *expire*


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