3. Aubin je crois que je perds mes mots

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- Donc vous vous êtes embrassés comme ça, pif paf pouf? demande Constance choquée.

Je baisse les yeux, légèrement gêné.

-       Ouais plutôt bim bam boum.

Ses yeux brillent soudainement, d'une lueur de curiosité nouvelle.

-       Et ?

-       Et quoi ? répliqué-je les sourcils froncés.

La brune écarquille ses yeux et me toise à nouveau du regard.

-       Je te connais Aubin, tu vas commencer à vouloir tout garder pour toi. Crache le morceau, c'était comment ? Excitant, renversant, sympathiquement banal ? Décris-moi tout ça pour fangirler un peu même si je shippe moyen... Avec la langue ? Sans la langue ? T'es sûr qu'elle n'avait pas trop bu ? Elle avait vraiment cédé parce qu'elle en avait envie ou elle venait de remarquer que vous étiez dans le noir donc qu'elle ne pouvait logiquement pas remarquer ton gros nez ? Non parce qu'une fille qui fonce tête baissée comme ça, ça m'intrigue, lance-t-elle en pointant mon nez avec son index levé.

Mes yeux traînent un peu partout dans les environs, à la recherche d'un inconnu qui pourrait peut-être écouter en douce notre discussion.

-       C'était... commencé-je la langue pâteuse.

Je reprends mon souffle après quelques secondes de réflexions intenses à la recherche du mot parfait pour décrire l'émotion ressentie sur le moment.

Dans ma tête, tout se bouscule. Je ne sais jamais comment décrire quelque chose à la perfection. C'est comme le sourire de Margot, il est assez indescriptible pour me rendre confus. Le baiser, il... Quelques fois, je ne trouve juste pas les mots.

-       Un peu comme son sourire, tenté-je la voix bredouille.

Constance m'a ri au nez avant de me donner une petite bourrade dans les côtes.

-       Parle-moi de la plage, crétin avant que je ne te frappe pour ce non-effort d'imagination ! ordonne-t-elle en levant les yeux au ciel.

Ah la plage... Un vrai territoire dangereux à roues et roulades avant.

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