Chapitre 6 - Ils sont un peu bizarre, vous savez ?

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Dans le chapitre précédent :

Tout en dînant, je repensai à Gabriel et son comportement d'hier quand il m'avait vue avec Damien. Il était terriblement en colère. Il devait se dire que je sortais avec Damien tout comme Logan et mes parents le pensaient.

Bien sûr, c'était absolument faux mais ils ne m'écoutaient jamais à chaque fois que je tentais de renier une histoire d'amour avec mon ami. Je devais absolument rectifier cette situation avant que mon âme-sœur me déteste réellement.

" Damien, il me faut un nouveau portable."

Mon colocataire soupira encore. Son comportement ne me dérangeait pas. Au contraire, je souris contente de le savoir encore près de moi. Mais ma joie était de courte durée puisqu'il allait s'en aller pour tuer d'autres chasseurs loin d'ici.

***

Assise sur le lit, je vis Damien faire ses valises. Façon de parler, car il n'emportait que le strict nécessaire et rachèterait le reste une fois sur place. Les autres citadins auront l'impression qu'il emménage là-bas.

Quand il finit, je lui souris et l'accompagnai jusqu'à la voiture. Il mit son sac de sport dans le coffre puis vint me prendre dans ses bras. Je pouvais voir du coin de l'œil que j'étais surveiller par des hommes. Encore.

Mais dans un sens, leurs présences me soulageaient. J'avais encore le temps de parler à Gabriel afin de lui avouer que Damien n'était qu'un ami et rien de plus sur le plan personnel.

Damien me relâcha et sortit son pendentif rouge.

« Non, tu le gardes, » dis-je en secouant la tête. Il hésita un instant mais n'insista pas plus.

« Si quelque chose se passe mal de mon côté, tu le sauras, » chuchota-t-il en posant sa grande main sur mon cœur.

« Tu n'as pas intérêt à me laisser seule ! »

Il éclata de rire. « Ce n'est pas mon choix, petite. »

Les Dieux choisissaient. Si Damien devait mourir alors c'était nécessaire. Je le savais mais ça me fendait toujours le cœur de le voir mourir encore et encore. Pour ressusciter à nouveau. Un don propre à sa race. Ou plutôt une malédiction...

« Je sais, » boudai-je. « Je t'aime et sauve autant de personne que tu peux. »

« Moi aussi, je t'aime. Fais attention à toi, Kelly. » J'hochai la tête.

Il me lâcha et rentra dans la voiture. Nous nous sourîmes. Puis il démarra la voiture pour s'en aller loin de moi. Je ne verrai plus sa tête blonde pendant au moins un bon moment. En espérant qu'il ne meure pas en route. Sinon, je ne le reverrai que dans quelques années.

Je sortis ces pensées de mon esprit et m'installai dans ma propre voiture pour aller au travail. Je devais absolument parler à Gabriel mais je ne savais pas où le trouver. Peut-être que mon père aurait plus d'informations à ce sujet.

Dans mon rétroviseur, je pouvais encore voir la voiture noire me suivre jusqu'en bas de l'immeuble de l'entreprise. Je me dépêchai d'entrer dans le bâtiment de verre.

Le personnel qui était des loups-garous me regardèrent avec surprise. Je ne savais pas pourquoi. Étrange. Mais avec des loups-garous, étrange faisait parti de mon langage habituel.

J'attendis devant l'ascenseur en me tenant la plus droite possible. Mais dès que les portes de la cage en métal s'ouvrirent, j'aurais voulu disparaître au fin fond de l'Amazonie.

Gabriel aussi beau que jamais en costume avait près de lui une éblouissante femme. Ses cheveux d'une blondeur éclatante faisaient presque mal à mes pauvres yeux marron clair. Elle était parfaitement maquillée et habillée d'une robe tailleur qui épousait ses courbes. A côté avec mon tailleur et ma chemise blanche, je ne faisais pas le poids. Ses talons la grandissaient de bien des centimètres la mettant sur le même piédestal que Gabriel.

Ils étaient réellement parfait ensemble. Un beau couple.

« Bonjour, » salua la belle blonde. Ses yeux étaient aussi doux que le soleil. C'était magnifique. J'étais comme hypnotisée par son regard.

« Bonjour, » répliquai-je tout bas.

Tellement d'émotions me traversèrent. Mais la jalousie et la colère devaient être les sentiments qui se propager le plus autour de moi.

Je vis la belle femme faire un sourire puis elle sortit de l'ascenseur mais Gabriel ne l'avait pas rejoins. Je le regardai confuse.

« Tu montes ? » Sa voix grave résonnait dans la cage en métal m'envoyant par la même occasion des frissons d'excitation.

Je m'avançai en me jetant tout droit dans la gueule du loup. Et c'était le cas de le dire.

Tension palpable. Je ne savais pas quoi dire ni quoi faire. Je restai de marbre à sa gauche. Il me jetait des regards furtifs qui me gênaient de plus en plus. Je commençai à jouer avec ma lèvre inférieure ce qui ne m'arrivait dès je réfléchissais un peu trop.

« Kelly... Tout s'est bien passé avec ton petit-ami hier ? »

Sa question me prit complètement au dépourvu. Étonnée, je me retournai vers lui mais il fixait un point imaginaire sur les portes en métal. Je ne me lassai pas d'admirer son profil. Voyant que je ne répondais pas, il répéta mon nom et j'adorai l'entendre dire.

« Je n'ai pas de petit-ami. Damien est juste un ami et oui, je me suis bien réconciliée avec lui. »

Je souris légèrement en secouant la tête.

« Votre relation semble plus que de l'amitié, » continua Gabriel, têtu. « Il t'aime. »

« Bien sûr qu'il m'aime! Et je l'aime aussi comme un merveilleux ami, c'est tout. »

Gabriel ne semblait toujours pas convaincu et je ne savais pas que dire de plus pour l'assurer que Damien n'était qu'un ami très cher. Aussi retournai-je la situation.

« C'est comme si je disais que la femme qui était à côté de vous était votre petite-amie ou votre fiancé. »

J'exagérai un peu. Il n'était pas collé et elle était sûrement un membre de sa meute mais je ne pus m'empêcher d'essayer de rejeter la faute sur Gabriel.

« Chloé n'est pas ma petite-amie ni ma fiancé et... »

« Mais vous allez très bien ensemble. » Une légère pointe de tristesse transparaissait dans ma voix sans que je puisse l'arrêter.

L'ascenseur s'arrêta au bon moment. Je me précipitai dehors avant qu'il ne réplique quoique ce soit. J'étais blessée et peut-être que c'était vraiment stupide parce que la jeune femme aurait pu être sa cousine ou sa sœur mais la jalousie au fond de moi ne tarissait pas.

Je continuai mon chemin jusqu'au bureau de mon père mais Logan apparut en courant vers moi.

« Kelly, tu es là ! Ça va ? » Il me prit dans ses bras mais sa force m'écrasait un peu trop. Je le priai de me lâcher ce qu'il fit de suite en bredouillant des excuses.

« Qu'est-ce que tu as ? » Je reprenais mon souffle tandis qu'il grimaçait.

« Je... »

« Kelly ! » entendis-je mon père crier à travers le couloir.

En un éclair, il me prit dans mes bras, et de nouveau j'allais étouffer entre ses bras. Il me relâcha ce qui me permit de respirer à plein poumons.

« Mais qu'est-ce que vous avez ?! »

Je me retournai ensuite vers Gabriel qui devait admirer le magnifique élan d'amour de ma famille.

« Ma chérie ! » Maintenant c'était ma mère qui était derrière mon père.

« Non, ça suffit ! Qu'est-ce que vous avez tous ? On dirait que je suis revenue d'entre les morts ce qui n'est pas du tout le cas ! »

Ils s'excusèrent en cœur. Je roulai des yeux épuisée par la situation. En regardant autour de moi, je vis que tout le personnel de l'étage nous regardait et s'amusait en plus de cela. Je les fis partir puis me retournai vers mes parents qui me fixaient tendrement. La situation devenait de plus en plus étrange.

« Vous souhaitez vraiment faire affaire avec ma famille ? Ils sont un peu bizarres, vous savez ? » m'adressai-je à Gabriel qui était resté à l'écart.

A mes mots, il sourit. « Oh, ça ne me dérange pas. »

« De quoi ? De faire affaire avec eux ? Ou qu'ils soient bizarres ? »

« Des deux, je suppose. »

Mon regard était rivé dans le sien. Ses yeux bleus brillaient de mille feux. Je ne l'avais pas aperçus avant mais un cercle dorée s'enroulait autour de la pupille noire.

Quelqu'un se racla la gorge ce qui me fit tourner la tête vers notre gêneur.

« Réunion à 4 dans 2 minutes, » annonça mon père d'une voix professionnelle.

Une réunion de famille ? En plein travail ? Confuse, j'entrai néanmoins dans son bureau suivie de Logan et de mes parents. Nous nous installâmes sur les canapés puis j'attendis. Tout le monde me regardait avec appréhension.

« Alors ? »

« Tu te rappelles de ce qu'il s'est passé hier ? » demanda prudemment mon père. « Avec les loups dans la forêt. »

J'ouvris grands les yeux.

« Comment vous savez que j'ai été dans la forêt ? »

Et voilà, je les avais bien piégés. J'espérai qu'ils n'allaient pas de sortir une excuse non valable et faite sur le tas.

« Je t'ai trouvée endormie dans la forêt. »

« Ah ! C'est pour ça que j'étais dans mon lit ce matin. »

« Mais tu n'étais pas seule, il y avait des loups... Donc je voudrais savoir, ils ne t'ont pas fait de mal ? »

« Non, ils étaient... calmes et gentils. »

Mis à part les grognements et le fait que Gabriel sous forme de loup a cassé mon portable avec seulement sa mâchoire, je me sentais bien en leur présence.

Rêveuse, je souris aux souvenirs. Gabriel avait un superbe pelage noir et était intimidant tout en étant chaleureux. Mais le sentiment de sécurité qu'il dégageait me réchauffait de l'intérieur.

« Kelly ? »

Je humai en revenant sur terre. Je les vis me regarder curieusement. Embarrassée, je devais avoir l'air idiote en souriant dans le vide.

« Tout va bien, je vous dis. » Je ris gênée.

« Alors pourquoi es-tu partie si vite ce matin ? » demanda ma mère.

« Oh, j'avais promis à Damien que je serais à la maison après ma promenade dans la forêt mais au final je me suis retrouvée chez vous. »

Dès que j'eus prononcé le mot « maison », ils prirent un air déçu que j'aurais voulu faire disparaître. Le simple fait que je vivais hors de chez eux les attristait terriblement et moi j'en rajoutai une couche.

« Donc, tu n'as pas eu peur des loups ? »

« Non, je vais parfaitement bien maman, » dis-je en prenant sa main dans la mienne. Je lui souris pour qu'elle ne soit plus inquiète.

« Je peux aller travailler maintenant ? »

Mon père acquiesça puis je partis pendant qu'ils restaient à se parler silencieusement par télépathie. Je soupirai en fermant la porte.

« Tu vas bien ? » demanda Gabriel. Ma voix fut bloquée un instant au fond de ma gorge.

« Je... Oui. »

J'allais m'en aller mais il me suivit à travers les couloirs. Sa présence et sa stature imposante étaient difficile à ne pas remarquer. De plus, les regards des autres personnes me rappelaient que pour eux, il était un étranger. Soudain, je me retournai.

« Vous avez besoin de quelque chose ? » demandai-je poliment.

« Oui, toi. »

« Q-quoi ? » criai-je presque, surprise.

« Ton père m'a demandé de parler de l'aspect financier avec toi. »

« Oh, oui bien sûr, » dis-je gênée de m'être emportée. J'étais néanmoins déçue qu'il ne soit là que pour parler d'affaire.

« On pourrait déjeuner quelque part. »

« Je préférerai discuter de tout cela dans mon bureau. »

Au moins, j'étais entourée de toute la meute ici. Contrairement à un déjeuner dans un restaurant chic qui ne me correspondait pas vraiment.

Il hocha la tête puis nous reprîmes l'ascenseur qui menait au deuxième étage. Heureusement cette fois-ci, d'autres personnes nous accompagnaient dans la cage en métal mais la tension était palpable. Les trois personnes présentes, une femme et deux hommes, restaient le moins près possible de l'Alpha dominant.

L'ascenseur s'arrêta enfin. Nous sortîmes et je le dirigeai vers mon bureau. Je le laissai s'asseoir puis nous commençâmes à parler des finances. De ce que son entreprise apporterait en contre-partie du partage de nos terres. Mais la discussion s'allongea et dériva vers un tout autre sujet.

« La femme à côté de moi dans l'ascenseur était ma petite sœur. »

Surprise, je restai de marbre un moment avant de pouvoir respirer de nouveau. J'étais assez soulagée mais ça ne changeait pas le fait qu'elle était magnifique et que j'étais toujours une fille banale qu'on pourrait croiser au coin de la rue.

De la peine m'envahit. J'étais son âme-sœur mais dans un sens, j'aurais voulu qu'il ait une louve-garou ou une autre créature surnaturelle à aimer. Mais il a fallu que les Dieux me choisissent. Moi, simple humaine. Ou plutôt une mi-humaine mais mon autre nature était une race quasiment éteinte. Bientôt morte.

« Kelly ? Pourquoi es-tu si triste ? Ai-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? » Son air inquiet me fit sourire.

« Non, c'est rien. Bon, nous avons terminé Monsieur Blackwood, » annonçai-je en me levant.

Je contournai le bureau pour lui serrer la main ce qu'il fit sans dire quoi que ce soit mais il garda ma main prisonnière dans la sienne.

« Appelle-moi Gabriel et tu peux me tutoyer. » Amusé, il scruta ma réaction. Je roulai des yeux.

« Vous êtes un associé de mon père donc je suis désolée mais je ne vous appellerai pas Gabriel et je ne vous tutoierai pas, Monsieur Blackwood. »

Clairement vexé que je ne lui obéisse pas, il relâcha ma main et prit un air plus sombre qu'avant. Ses yeux avaient pris une teinte plus sombre qui m'inquiétait. Les loups-garous étaient des êtres imprévisibles et c'était exactement ce dont j'avais peur d'eux.

Leurs changements d'humeur leur donnaient un caractère bipolaire très aiguisé et effrayant. Quand je me disputais avec mon père, un Alpha, je faisais toujours en sorte que ma mère soit aussi dans la pièce. Je savais, étant donné qu'ils étaient âme-sœur, qu'elle pourrait le calmer rien qu'avec sa présence. Une précaution nécessaire.

Les Alphas étaient les plus changeants. Ils ne se laissaient pas marcher sur les pieds et tous les membres les obéissaient sans discuter. Ce qui n'était pas mon cas parce que je n'étais pas un membre de la meute à part entière à cause de mon humanité et que maintenant j'étais l'âme-sœur de Gabriel qui me mettait sur un même pied d'égalité que cet Alpha. Enfin presque à égalité.

Ledit Alpha me sortit de ma rêverie en m'appelant avec un air soucieux. Mon prénom avait l'air de couler de sa bouche comme s'il le connaissait et surtout le prononçait depuis toujours. Etait-ce un des effets du lien qui nous unissait ? Sembler se connaître avant même qu'on ne se soit rencontré.

Je souris sans vraiment le vouloir mais je voulais faire disparaître son air soucieux du visage. Il leva sa main et caressa doucement ma joue. Je frissonnai. Subjuguée par ses iris d'un bleu intense, je le laissai me toucher. Seuls les battements de nos coeurs et nos respirations enchantaient la pièce. Je souhaitai m'approcher de lui et le prendre dans mes bras. M'y blottir pour toujours.

Fort heureusement, mon père toqua avant d'entrer sans attendre ma réponse. Gabriel ne prenait même pas la peine de retirer sa main aussi reculais-je rapidement. Déçu, il se reprit vite en prenant un visage impassible.

« Vous avez fini ? » demanda alors mon père.

« Oui, on vient de finir. Monsieur Blackwood allait partir. »

Ma voix était professionnelle mais dur. J'étais en colère contre moi-même, je me laissai avoir par ses magnifiques yeux si facilement. Cette magie, ce lien entre nous allait me causer du tord à l'avenir. Je le savais. Je le sentais.

Je laissai les deux hommes sortir pendant que je les suivis la tête baissée.

Un autre homme aux cheveux aussi noir que la nuit vint nous rejoindre. C'était celui qui avait éclaté de rire après mon humiliation d'hier. Ses yeux étincelèrent dès qu'il m'aperçut. C'était suspect. Que me voulait-il ?

« Salut Kelly ! » s'exclama-t-il avec un grand sourire.

« Salut, » répondis-je pas très sûre de moi.

« Alors vous avez bien discuté ? Au fait, je suis Raphaël mais tu peux m'appeler Raph ou Râ comme le Dieu égyptien ! »

Sa bonne humeur détonnait avec le comportement sérieux de Gabriel. Il semblait jeune alors qu'il devait être aussi âgé que Gabriel. C'est-à-dire plus d'une centaine d'années au moins. Peut-être pourrais-je trouver des vieux journaux où ils apparaissaient. Cela serait amusant.

Je souris malgré moi. Je sentais qu'on allait bien s'entendre.

« On a bien discuté oui. »

A ce moment, le nouveau téléphone que mon père avait acheté plus tôt sonna. Je regardai l'écran où le nom d'Ethan apparaissait. Je m'excusai et partit dans un coin tout en sachant que les loups-garous pouvaient entendre ma conversation.

« Salut Ethan, qu'est-ce qu'il se passe ? »

« Damien m'a appelée il y a quelques heures pour me dire de te surveiller. Et Emily a bien reçu les papiers pour Julia. Tu vas vraiment la laisser organiser ses funérailles ? »

« Oui, elle me l'a demandée. Et Damien exagère vraiment, » répondis-je en soupirant.

« Vraiment ? Si Damien m'a demandée de te surveiller, je ne crois pas qu'il exagérait Kelly, » me réprimanda-t-il tel un père envers sa fille.

« Ne t'en fais pas pour moi. J'aurais juste besoin d'une couverture au cas où... »

« Kelly, si tu veux que je cache ton passé j'ai besoin de plus d'infos de ta part. »

« Je sais, » gémis-je déçue. « Bon, je vais le faire sans l'aide des agents fédéraux alors. »

« Kelly, ce n'est pas du tout recommenda... »

« Ce n'est pas un problème, j'ai déjà fait ça sans aucune aide. »

« Parfois, j'aimerais bien savoir ce que tu fais exactement, » soupira-t-il complètement exténué par mes secrets. Il ne savait rien à propos des loups-garous mais après que moi et Damien l'avions aidé dans des affaires de meurtres, ils nous étaient redevables. Et son aide était la bienvenue.

Je ris. « Désolée mais il vaut mieux que tu ne saches rien... Je n'hésiterai pas à t'appeler si j'ai des problèmes Ethan. Merci. »

« Tu me tueras un jour, tu sais je te considère comme ma fille et je pense que ton père devrait savoir que tu sauves des centaines de gens. »

Etonnée et paniquée, que savait-il de mon boulot exactement ?

« Comment sais-tu que je... »

« Damien m'a avoué que tu l'aidais à protéger des gens même si je ne sais pas ce que vous faîtes vraiment mais tes proches seront inquiets s'ils l'apprenaient, Kelly, » me sermonna-t-il doucement.

« Je sais, mais je dois le faire. Je dois les protéger. C'est ce qui me semble le plus juste à faire, Ethan, » murmurai-je assez pour qu'il m'entende.

« Je ne te ferais pas changer d'avis, hein ? » soupira-t-il. Je ris une nouvelle fois.

« Non, désolée, j'ai du boulot j'y vais. A plus ! »

« Ok, fais attention à toi ! »

Je soupirai et pensai à ce fameux chasseur que Damien m'avait montrée dans la boîte de nuit. Je devais repartir là-bas pour pouvoir lui parler et obtenir quelques informations nécessaires à la localisation de leur quartier général.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro