|Derrière le masque.|

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J'ouvre lentement les yeux, et ce que je vois n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Je suis dans un endroit blanc, encore une fois. Comme à chaque fois. Je ne sais plus vraiment ce qui s'est passé avant mon arrivée ici, et j'ai l'impression que ce n'est pas important de toute façon. En tout cas, j'avance lentement, essayant de comprendre où je suis et ce qui va m'arriver. Quand je me retrouve ici, je revois toujours une personne du passé, et je sais qu'il n'y a pas longtemps, j'en ai revu une. Mais là, il n'y a personne.

Plus j'avance dans ce lieu qui me semble infini, et plus je vois quelque chose au loin. Quand je m'approche encore plus, je remarque que c'est une table. Et assis sur une chaise à côté de cette table, il y a quelqu'un. Un enfant, plus particulièrement, mais c'est aussi un garçon qui doit avoir environ dix ans. Ou neuf... Puis quand je réalise, je me sens bien bête de ne pas avoir remarqué tout de suite de qui il s'agit.

Ce garçon assis là, c'est moi-même.

Debout en face de lui, je le regarde longuement, avec un air sûrement très étonné sur le visage. Alors que lui, il a le regard baissé vers la table. Puis, d'un coup, il relève la tête vers moi. J'ai l'impression de regarder quelqu'un d'autre alors que non, c'est bien moi. Et c'est très étrange, encore plus que tout ce que j'ai pu vivre. Je me retrouve enfin en face de cet enfant, celui qui est toujours resté au fond de moi. C'est lui qui m'avait poussé à faire tout ça. Et je me rends compte qu'en fait, c'est moi, et que je parle de moi-même à la troisième personne.

Sans plus attendre, je m'assois à mon tour sur une chaise, faisant ainsi face à mon propre moi. Il me regarde, et ce n'est que maintenant que je me rends compte que mon regard est froid, comme vide d'émotions. Le bleu de mes yeux est si clair en réalité. Peut-être que me revoir enfant me permet de réaliser plus de choses sur moi. Mais actuellement, à part se regarder, on ne fait pas grand chose.

En vérité c'est si bizarre, qu'est-ce que je suis censé dire ?

— Est-ce que moi aussi je suis devenu un héros ?

Apparemment, ce n'est pas parce qu'on peut se parler dans un monde irréel, que lui est moins naïf. C'est un enfant, après tout. Je n'étais qu'un enfant. Et maintenant, je ne sais pas quoi répondre. Il vient de me rappeler que j'ai fait tout ça à cause de l'innocence que j'avais étant petit.. Mais je sais que ce n'est pas de ma faute, ni de la sienne par la même occasion.

— Quand papa partait en mission, je savais que mon envie de faire comme lui était plus grande à chaque fois. Mais maman, elle n'est pas d'accord.

À l'entente de ces mots, mon coeur se serre. Alors c'est déjà arrivé... Maintenant on sait tous les deux qu'il ne peut plus reculer. Il vient de définitivement garder l'image de son père le brave héros qui sauve des gens, et celle de sa mère la méchante qui veut l'empêcher de réaliser ses rêves. Mais je ne peux pas lui dire que ce rêve là mériterait mieux d'être abandonné. De toute façon c'est trop tard.

— Tu sais ce que je suis devenu, non ? Tu peux me dire quel genre de personne je vais être ?

J'ai l'impression qu'il est excité en me demandant ça, voire même content. Il va devenir un héros, comme son père, c'est normal qu'il se réjouisse à cette idée. Mais comment je pourrais lui dire ? Comment dire que ce rêve qu'il a décidé de suivre l'a transformé en monstre, le rendant peut-être même pire que ces "mauvaises personnes" qu'il pensait combattre. Ou peut-être qu'en fait, on a tous une part de méchanceté en chacun de nous, tout simplement.

Il n'est pas prêt de découvrir tout ce qui l'attend, mais même s'il n'est pas réel, je ne peux pas lui dire tout ça.

— Est-ce.. Est-ce que tu sais pourquoi je cache mon oeil, à ton avis ?

Se parler à soi-même est très déstabilisant.. En plus d'avoir hésité avant de choisir mes mots. Mais je ne devrais pas me sentir triste pour moi-même, je sais déjà tout ce qui m'est arrivé. Pourtant, le moi enfant me regarde en ne semblant pas vraiment comprendre où je veux en venir. C'est normal, après tout. Il ne s'attendait tellement pas à tout ce qui aurait bien pu lui arriver..

Voyant qu'il ne trouvera sûrement pas la réponse, je décide de continuer.

— Parfois il y a certaines choses qu'on cache, parce qu'elles reflètent la réalité. Et cette réalité, on ne veut pas l'affronter, alors on essaie de l'oublier.

J'ai conscience qu'il ne va pas tout comprendre à ce que j'ai dit, mais je n'ose pas lui dire la vérité. Je n'ai pas envie de briser mes rêves une dernière fois. Mais tout de même, je crois que ce que je lui ai dit visait plusieurs choses en particulier, et même plusieurs personnes. Je connais plus de choses que lui, et c'est normal, puisque je suis le lui adulte. D'ailleurs je ne sais même pas comment ça se fait qu'on se retrouve tous les deux là. Je ne sais même pas pourquoi j'ai engagé la discussion, en fait.

Mon regard se pose sur la table, et soudainement, je me rends compte que cette table, je la connais bien. C'est celle qu'il y avait dans la maison de mon enfance, celle où je m'asseyais moi-même avec mon père, pour qu'il me raconte toutes les choses si incroyables qu'il faisait. Ce n'est pas un hasard si on est tous les deux assis à cette table là. Est-ce que cet endroit essaie de me rappeler le plus de choses possibles sur mon enfance ? Me rappeler à quel point j'étais naïf et ne connaissait rien du monde qui m'entourait ? Bien sûr que non, je ne pouvais rien connaître... J'ai vécu dans des mensonges toute ma vie, c'est d'ailleurs pour ça que j'avais décidé de venir ici. Mais avant de pouvoir enfin connaître la vérité, je suis à nouveau confronté à un élément de mon passé.

Et en même temps, je suis aussi confronté à cette sorte de force intérieure qui est simplement le moi enfant. Je savais depuis un moment que tout ce que je faisais était influencé par la volonté de cet esprit là. Je n'ai jamais pu agir par moi-même. Et maintenant, c'est comme si je pouvais me venger, enfin libre de mes choix, et en face de celui qui a causé tout ça. Si j'avais été libéré de quelques démons qui m'ont permis de comprendre des choses importantes, j'avais oublié que le seul dont je ne m'étais pas débarrassé était moi-même. Alors il est enfin temps. Temps de mettre les choses au clair. De toute façon, il n'est même pas réel, alors il doit partir. Il est assez resté au fond de moi depuis tout ce temps.

Après un moment à avoir regardé le vide, trop occupé dans mes pensées, et sans que personne ne parle, je le regarde à nouveau, plus insistant qu'avant.

— Mais toi, tu sais déjà tout ça, non ?

Une étrange lueur passe dans ses yeux pendant un instant. Comme s'il savait que j'ai compris. Son but ici est simplement de me rappeler à quel point j'étais innocent à l'époque, et que je ne pouvais pas savoir que j'allais faire une erreur. Il veut me faire culpabiliser, mais tout ça c'est fini. Je me suis assez lamenté sur mon sort. En plus, je suis presque libéré de ma vie, alors ça ne sert plus à rien. Tout ce qu'il me reste à faire c'est de m'affronter moi-même. Après ça, je serai enfin tranquille.

— Je suis devenu un méchant monsieur moi aussi, comme ceux que papa combattait ?

Après, ça doit être sûr que pour lui, c'est dur de se dire qu'il est devenu un meurtrier sans pitié. Même moi j'aurais du mal à y croire en voyant un garçon déjà si fragile que lui. La vie l'a déjà tellement blessé, il n'est pas prêt pour tout ce qui va lui arriver. Sûrement personne n'aurait pu prédire qu'il allait devenir comme ça.

— Tu te demandes à cause de qui, non ?

Même étant enfant, j'ai toujours considéré ma mère comme étant la coupable, et même après toutes ces années c'était encore le cas, parce que ce même enfant n'était jamais parti. Alors je sais déjà à qui il pense quand je lui demande ça. C'est pour ça qu'avant même qu'il ne me réponde, j'enchaîne directement en lui faisant bien comprendre une chose.

— Tu sais, même si tu essayais de m'en empêcher, j'ai réussi à changer d'avis. Et j'ai découvert que tout était faux, alors maintenant tu n'arriveras plus à me faire regretter. Mais je sais que ce n'est pas de ta faute, après tout. Tu es juste encore trop jeune pour comprendre..

Surtout que personne ne lui avait jamais rien expliqué. Il ne pouvait pas comprendre tout seul la vérité autour de sa famille. Alors en plus de ça, la mort de son père l'avait traumatisé. Il ne pouvait plus rien faire. Et c'est ce qui a entraîné la suite... Il est vraiment temps que tout s'arrête. Juste pour que j'arrête de penser à ça, sinon dans tous les cas, je n'arriverai jamais à vivre.

— Alors, tu peux me dire pourquoi tout le monde m'a abandonné ?

Il fait exprès, j'en suis sûr. Juste pour me rappeler cette douleur, mais ça ne marche plus.

— C'est parce que tu t'es toi-même abandonné. Comment voulais-tu que les gens t'aident si tu as refusé de recevoir de l'aide ?

Je sais qu'il comprend ce que je veux dire. Il est au courant de tout, il sait déjà ce qui m'est arrivé. Alors maintenant il ne peut plus faire l'innocent. Même si son regard perdu essaie de me persuader du contraire. Je gagnerai contre lui, car après tout ce n'est qu'un enfant, et il m'a fait voir trop de choses. Je me rends compte que je me blâme moi-même, encore une fois. Et j'en ai aussi marre de ce cycle de douleur, alors en pensant à tout ça, je ferme les yeux.

J'essaie de me concentrer, de réfléchir à la meilleure chose que je pourrais lui dire. Pour lui faire comprendre tout ça. Si j'ai tout réalisé, lui aussi le peut. Et il doit comprendre, enfin voir que personne n'est contre lui et qu'il n'a pas besoin d'être énervé contre le monde entier. Il doit devenir la preuve que j'ai réussi à surmonter tout ça. Alors, l'air sûrement lassé, je soupire, et réouvre les yeux. Puis, pendant qu'il me regarde toujours l'air perdu, je me penche vers lui, les bras posés sur la table.

— La vérité, c'est qu'avant même que tu naisses, tu étais déjà condamné. Et figure-toi que je vais bientôt mettre fin à tout ça. Tu seras libéré, alors ne m'empêche pas de réaliser le seul choix que j'ai pu faire de moi-même.

On se regarde, longuement, sans rien dire. Je veux lui faire comprendre que ce qu'il fait ne servira plus à rien.

— Mais pourquoi personne ne m'a aidé ?

Il s'obstine à vouloir être la victime de l'histoire, comme j'ai longtemps pensé l'être. Mais au moins j'ai pu réaliser que c'était faux. Sauf qu'après tout, s'il est le moi enfant, c'est normal qu'il pense de la sorte. Il n'a pas réalisé ça quand il était enfant. Je n'avais pas réalisé ça quand j'étais enfant.. Parce que je ne le pouvais pas. Mais visiblement, il suffisait de faire quelques sacrifices inutiles pour se rendre compte de la vérité. Et ces sacrifices, il ne les a pas encore fait. C'est pour ça qu'en lui expliquant tout, il pourra éviter ça. Enfin, ça ne sert quand même à rien, puisqu'il n'est pas réel. Et moi je parle avec une hallucination, en plus qu'il s'agit de moi-même...

— Tu n'as plus besoin d'être aidé maintenant. Je suis sur le point de découvrir pourquoi tu as dû souffrir, alors ça ne sert plus à rien de penser à ça. Durant toute ma vie j'ai assez réfléchi à ça, j'ai assez fait d'erreurs à cause de toi. Tu devrais peut-être penser à partir, ça nous ferait du bien à tous les deux, tu sais.

Je ne pensais pas que j'arriverais autant à prendre le dessus sur celui qui a fait de ma vie un calvaire, et donc en l'occurrence, moi. C'est de ma propre faute d'un côté, mais je sais que c'était par ignorance, je n'y pouvais rien. Moi, j'ai réussi à ne plus me haïr, à ne plus détester mes parents non plus, alors il faut juste régler le problème avec le moi enfant. Lui aussi il souffre, je sais qu'il n'a plus envie de vivre comme ça, qu'il ne voulait pas rester pour toujours au fond de moi. C'est pour ça que tout doit être réglé avant que je ne parte.

— Je sais que tu ne veux plus souffrir, et que tu es resté malgré toi. Mais sache que personne ne te déteste, Stefano, et que vouloir te venger sur la vie n'a jamais servi à rien. Sois heureux, tu vas être libre.

Quand j'ai prononcé mon propre prénom à son encontre, un sourire s'est formé sur mon visage. Je ne saurais pas dire de quel genre de sourire il s'agissait, mais peut-être que ça m'a un peu amusé de voir que c'est moi qui ai pris le rôle de mon père. Je lui parle comme il l'aurait fait avec moi. Et peut-être que ça aussi, ça lui permettra de mieux comprendre. Pourtant je suis sûr qu'il veut comprendre. Dans cette histoire, il y a plein de victimes, alors peut-être que je pourrais en sauver une.

Et peut-être qu'en plus, mes méthodes ont marché, parce que le regard de mon propre moi semble s'adoucir. Si jusqu'ici il avait l'air vide, énervé, et triste, à l'entente de mes mots, ses yeux ont perdu cette impression. Quand il me regardait, j'avais le sentiment qu'il voulait m'assassiner, mais là, il est devenu plus détendu, plus calme. Il me regarde maintenant comme s'il venait de comprendre, et comme s'il voulait me remercier. Je ne pensais pas que j'allais m'aider moi-même, et qu'en plus ce serait la partie la plus destructrice que j'arriverais à aider.

Il doit savoir qu'il n'est pas obligé de devenir insensible pour arrêter de souffrir, il n'a jamais été obligé de faire ça.

— Tu vas pouvoir arrêter ce cycle de douleur inutile, mais pour ça tu ne devras plus m'empêcher de faire mes choix. Tu peux partir, maintenant.

Encore une fois, j'ai eu un petit sourire, mais celui-là, il était rassurant. Pour lui dire que tout est terminé, et qu'il va enfin pouvoir s'en aller, comme moi. Tout le monde y gagnera dans cette histoire, on sera enfin tous heureux. Je dois l'aider à changer d'avis, et heureusement que j'en ai eu l'occasion. Parce que je sens que si je n'avais pas pu me réconcilier avec cette partie de moi, je n'aurais pas pu être tranquille même après ma mort. Je suis soulagé, d'un côté.

— C'est vrai..? Je vais enfin être libre ?

Il a l'air d'être si émerveillé, comme si pour lui, c'était la découverte la plus incroyable de sa vie. Mais en effet, il a les raisons de penser que c'est incroyable. Il est resté bloqué dans son propre corps pendant tellement d'années, et maintenant il va enfin pouvoir partir.

— On a attendu ce moment pendant tellement longtemps, ne le gâchons pas quand il est sur le point d'arriver.

J'ai l'impression de moi-même être ému, comme si me dire que tout va enfin être terminé me remplit de joie. Et je n'ai jamais ressenti une joie pareille. Et lui aussi, il semble être joyeux, parce que, en apprenant ça, un sourire s'est dessiné sur son visage si triste. Un timide, certes, mais c'est comme si c'était la première fois que je le voyais. Je me rends compte que je n'avais jamais réellement souri durant mon enfance, et même après. Alors maintenant, je vois enfin un vrai sourire. J'ai même l'impression d'être en face de quelqu'un d'autre que moi, alors que non, depuis tout ce temps je me parle à moi-même. Mais au moins, j'ai pu me réconcilier avec mon dernier démon.

Puis soudainement, le décor autour de nous change. Je pensais peut-être que ce serait la fin de cette hallucination mais non, je suis encore avec lui, mais cette fois, on se trouve ailleurs.

En face de moi, à perte de vue, un paysage. Un paysage qui a l'air si libre, qui est si beau, qui donne si envie d'y courir sans jamais s'arrêter. Le paysage que j'ai vu pendant des années, avant de le quitter. Mais j'en avais tout de même gardé des photos, je voulais encore le voir. Je voulais qu'il me rappelle que je suis parti parce que j'étais.. libre.

Subitement je me rends compte que je suis assis sur un muret, à côté de mon moi enfant. Je suis de nouveau chez moi.. mon lieu de vie natal... À la maison, et la seule chose que j'aimais ici, c'était ce paysage. Je ne crois pas que c'est un hasard si on se retrouve à nouveau ici.

— J'ai toujours aimé cet endroit, parce qu'il était libre. Et maintenant, c'est à mon tour.

Il a hâte, lui aussi. Depuis avant il a gardé son sourire. Et je peux le comprendre. C'est pour ça qu'il a dit ça, parce qu'après avoir erré pendant des années en cherchant la sortie de sa vie, il a finalement atteint la fin. Je savais que ça n'allait plus durer pendant longtemps, la fin était proche.
Et quand je tourne ma tête vers lui, quand je me revois, enfant, je me rends compte que derrière le masque que je portais, il y avait moi. Le moi enfant. C'est peut-être même lui qui avait décidé de porter ce masque, comme ultime solution. Mais il n'y a plus besoin de tout ça, maintenant, c'est fini.

— Il est temps pour nous de se reposer.

Me reposer, j'ai toujours voulu faire ça. Me reposer pour toujours. Être définitivement libre. Et cette sensation, se dire que c'est enfin en train d'arriver, c'est si réconfortant. Alors, même si je n'ai pas encore tout découvert, je suis sur le point d'y arriver. J'ai commencé le dernier chapitre de ma vie, et il est en train de se finir. Le livre entier de ma vie est en train de se finir. Et je n'ai jamais été aussi heureux. Je pensais que ce serait interminable, que je n'allais jamais être tranquille, alors que non, j'ai enfin eu une chance de tout terminer.

Tout ça durait depuis trop longtemps, il était temps de me laisser mourir, je n'avais plus rien à faire sur cette Terre.

Et avant de terminer ça définitivement, j'ai pu accomplir une bonne action envers moi-même. Et même si j'ai fait énormément d'erreurs dans ma vie, je suis quand même heureux d'avoir pu sauver la part de moi-même la plus meurtrie.

Je suis enfin libre. Le cycle de douleur vient de se terminer.

"Tout le monde t'attend, Stefano."


|FIN|

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