Au même moment, une certaine personne se promenait près du marché.

Il avait la peau blanche comme neige. Et des cheveux semblables à des files d'or. Ils était attachées par un nœud qui se prolongeait sur son uniforme blanc. Des lys blanc était brodés sur l'intégralité de son vêtement. Il fallait y faire attention car personne ne le verrait à l'œil nu.

Il se situait au environ du portail d'entrée afin de récolter quelques herbes. C'était pour une pilule. Interpellé par le désordre qui était plus loin, il décida de s'approcher et vu toute la scène.

Ces yeux se posa sur un jeune garçon plein d'égratignure. Il avait les cheveux en bataille bien assez long pour cacher légèrement ces yeux.
On pourrait penser qu'il soit mendiant, mais sa posture pourtant parfaitement droite montrait le contraire. Les pauvres ne se tiennent pas aussi droit.

« Ce jeune homme est plutôt étrange. Il ne réagit pas quand le soldat l'insulte, c'est la preuve d'un esprit faible.
Encore un qui va se faire avoir. Il reste là, dans la queue à rien direuh...ah non... j'ai rien dit ! Il a du caractère pour avoir de donner un coup au soldat ouillouillouille ; dans le trésor familial d'un homme en plus AHAH. Le soldat est plaqué au sol.
Il a une bonne condition physique. Sa musculature fine se voit à travers ces vêtements de lambeaux.
Il doit avoir dix-sept ou dix-huit ans, mon âge quoi. Ah! C'est pas bon signe... On l'a encerclé ! Mais... si je vois bien, il est aveugle ?? le coup qu'il a projeté ne trahissait pourtant pas sa vue. Il a su exactement où il était.
Quel perspicacité ! Bon j'ai assez regardé, il va se prendre une raclée si ça continue. Je vais l'aider un peu »

Étant satisfait de ce qu'il venait de voir, il lança une impulsion vers le soldat qui le fit tomber par terre.
Mais pas assez pour le tuer. L'aveugle profita de se chahut pour rentrer dans la ville incognito. En toute discrétion bien sûr !

Il continua de le suivre tandis qu'une personne arriva. Il n'était pas très imposant et d'une taille convenable.

Mais il inspirait le respect autour de lui. On le reconnaissait par ces yeux vert plantes, sa chevelure noir et son air de je-vous-suis-supérieur.

Ils était quasiment du même âge mais ce dernier s'inclina respectueusement.

« Te voila enfin. Je pensais que tu n'allais jamais arriver »

« Excuser-moi maître, je ne trouvais pas cette herbe »

Je-vous-suis-supérieur s'inclina de nouveau avant de repartir chercher l'herbe en question. Il pensa que son maître n'était pas très attentif. Comme s'il observait quelqu'un.

Mais il ne se posait pas d'avantage de question.

Le dénommé maître se dirigeait vers l'aveugle pour se rencontrer. Il n'était pas bien difficile de le retrouver, il n'y avait qu'une seule route principal.
L'aveugle se retourna instinctivement mais baissa vite sa garde face à l'énergumène.

« Bonjour monsieur, je vous suis reconnaissant de m'avoir aider à passer l'entrée de la ville » disait-il.

Le maître fut quelque peu surpris et demanda comment savait-il qu'il l'avait aidé.

« C'est simple, le jet de magie que vous avez envoyé était imprégné de votre énergie, il n'était pas compliqué de savoir que c'était vous. Vous avez une très belle couleur, bleu ciel, couleur de la sagesse. Sur ce, je vais disposer »

Il repartit tranquillement.

« Très perspicace, j'ai pourtant fait attention à cacher mon énergie. »

Le jeune maître attendait le retour de son compagnon avant de retourner à l'académie. Ils étaient tout deux satisfaits de cette promenade l'un trouva ces herbes, l'autre une belle scène d'action.

Les deux personnes s'apprêtait à rentrer quand tout à coup des cris se fit entendre depuis l'entrée de l'académie.

« Je vous le répète, j'ai entendu dire tout à l'heure qu'on recrutait des disciples ici. Je voudrais m'y inscrire ! »

« Encore lui !» disait Je-vous-suis-supérieur.

« Tiens donc ? Tu le connais cet aveugle Chiguru »

« Pas exactement maître Haruki-dono, je l'ai croisé tout à l'heure et il disait chercher un maître. Il m'a ensuite collé les baskets pour que je lui dise la direction à prendre »

Le maître s'avança vers les gardes et demanda des explications. Les gardes commencèrent à rire et à lui expliquer la situation.

Il acquiesça et demanda à le laisser passer. Il n'aimait pas qu'on se moque d'un jeune garçon si talentueux. Les gardes continuèrent à se moquer. Ils ne prenaient pas au sérieux le maître.

« Que je sache, même si mon ancienneté n'est pas approuvée. Je suis encore un des maîtres dans cette académie et vous devez m'écouter un minimum ! »

les soldats prirent un air hautain.

Eh oui ! Même si cette personne était un maître, les gardes avait la protection du directeur se qui proliféra un manque de sérieux et de discipline face aux faibles.

« Tu as de la chance mauviette, on t'aurait déjà éjecté sinon! Les plus nulles s'assemblent comment on dit ahah »

Le maître Haruki ne fit pas attention au remarque des gardes et invita humblement l'aveugle à entrer.

« Merci de m'avoir aidé de nouveau. Alors vous étiez maître ? Je me nomme Ryujin Asaki, 18 ans, enchantée. Appelez-moi Asaki»

« Je suis Setsu Haruki qui signifie « esprit du printemps », tu peux m'appeler maître Haruki. Nous avons le même âge donc la formalité n'est pas nécessaire.
Hum...hum... Je t'ai aidé car je voudrai que tu sois mon disciple. Te m'as l'air très habile et je voudrai t'avoir à mes côtés.» dis-il d'un ton calme.

« J'en serais honoré... Mais avant d'accepter notre relation maître-disciple, je voudrais vous dévoiler ma nature.
Je suis un Mubyo, un être dépourvu de magie et de plus... Je suis aveugle. Voulez-vous toujours de moi après ce que je viens de dire ? »

Il attendit une réponse sincère.

« C'est tout ? Tu parles beaucoup sans vouloir te vexé. Et bien ça m'est égale que tu sois une mouche ou un poivron, si je te trouve apte à être mon disciple je ne vois aucune raison de ne pas t'accepter »

Ces quelques mots ont soulagés Asaki. Et il le remercie en s'inclinant. Il ne regretta pas de l'avoir rencontré la chance l'avait sourit. 

Je-vous-suis-supérieur arriva.

« Oh, j'ai oublié de vous présenter, voici mon premier disciple Raigo Chiguru. Même s'il a un air de Je-vous-suis-supérieur, il est néanmoins très gentil et c'est ton aîné désormais »

« Heu, j'ai raté quelque chose là ? Vous l'avez accepter... maître... »

Le maître acquiesça et s'en alla en lui disant de préparer sa chambre pour l'accueillir. Et de le retrouver dans la salle de classe.

Les deux disciples partirent en direction du dortoir. Chiguru marchait très vite, ce qui faisait accélérer le pas d'Asaki.

« Bonjour je suis... »

Il ne répondit pas...

« Je suis... »

A peine, il eut le temps de se présenté que Chiguru accéléra encore plus la cadence. Il ne doit sûrement pas m'apprécier pensa Asaki...

Asaki était tellement concentré sur ces pensée qu'il trébucha par terre.

Une belle amitié allait commencer !

À suivre...

Miyaru-sensei