Chapitre 4: Dans la tête de Chiguru...le bordel !

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng






« Comment a-t-il réussit à se gamelle lui ? ...» pensait-il, en voulant se taper contre un mur. Moi,  Raigo Chiguru, n'accepterai jamais un faible comme lui.
Il en avait dans les muscles mais pas dans le cerveaux ! Je l'ai vu à l'entrée du portail et je l'ai trouvé fort au début, mais il s'est vite défilé pour rentrer dans la ville.
Tout ça grâce à mon maître. Je ne supporte pas les personnes de charités qui demande de l'aide sans se fatiguer. En plus c'est un boulet, je ne ressens aucune magie en lui.
Mais bon il va bien se défiler un moment. Haruki-dono est gentil de l'extérieur mais c'est un addicts du travail, ce qui le rend très stricte. Il demande toujours plus !

Les deux disciples arrivèrent vite au dortoir. Asaki se changea dans de nouveaux vêtements avant de repartir dans la salle de classe. Chiguru attendait devant la porte, il n'avait pas trop le choix car il était chargé de le guider. 

Les deux disciples étaient attendus dans la salle de classe. Maître Haruki était assis devant le bureau. 

La salle de classe était petite par rapport au autre classe. Je me demande bien pourquoi ? Elle était néanmoins très propre et bien entretenu.

Ils prirent rapidement place et saluaient de nouveau leur maître. 

Asaki posa alors une question car la taille de la pièce l'avait interpellé. 

« Maître, si je puis me permettre, pourquoi avez-vous un espace de travail de cette dimension ? Ne devrais-t-on pas avoir une salle plus grande ? »

«  C'est simple. J'ai eu cette salle car... Les autres profs disait que j'étais incompétent. Je suis apparemment trop jeune pour enseigner! Depuis lors, on ne me traite pas comme un personnelle de l'académie mais un maillon faible.
Et tout cela, malgré mon vaste savoir et maîtrise de la magie. Un jour je leur ferais manger leur insigne d'enseignant. Cela te satisfait comme réponse. »

Sa voix pourtant neutre me parut contradictoire avec l'importance de ces propos. Il n'y a donc pas de justice nulle part ? 

Malgré tout cela, je n'avais toujours pas bien compris. Je demandai plus de détail.  

« Excuse-moi je ne suis pas allé a l'essentiel. J'ai eu cette salle car mon ancienneté me fait défaut. Plus un professeur a de l'expérience et plus il a de l'importance et de pouvoir.
Ainsi la salle est à l'image de la qualité des cours qu'il représente. Néanmoins un professeur qui n'a jamais enseigner est jugé inutile, c'est pourquoi j'ai eu cette salle » 

« Je comprend. La posture du maître est délicat. Je ferais de mon mieux pour blanchir votre honneur bafoué »

Pour faire simple, il a cette salle parce qu'on le juge inutile. Encore une histoire d'argent... 

Après cela le maître m'expliqua les activités dans cette académie. Bien que la magie peut être enseigner en cours.
L'école juge essentiel la pratique ! De ce fait la plupart des cours se déroule à l'extérieur. Il est ainsi mieux de pratiquer sur le terrain. 

Après avoir expliquer les règles de l'école. Haruki-dono me posa une question plus ou moins déstabilisante.
Il m'avait demander pourquoi je voulais apprendre la magie bien que j'en étais immunisées et incapable de la pratiquer ?
Mon visage pourtant neutre s'est assombri.  

« La vengeance » Disais-je calmement. 

« Vraiment »

« oui »

Le maître était sans doute en colère. On pouvait sentir son énergie sanglante qui montrait son désaccord.
Mais je m'en fiche ! Rien ne me refais renoncer. 

Après quelque instant il se calma et son énergie redevenu doux et bleu, il me caressait les cheveux. 

« Si, c'est vraiment ça... Je ne ferais rien pour te faire changer d'avis. Tu m'as l'air décidé. J'accomplirai ma mission de prof et toi celle de mon élève. Ai-je été clair ? »

« Oui »

Je ne l'avais pas remarqué mais le maître ne me lâchait pas du regard. Je pense qu'il se dit au plus profond de lui un truc du style.
« Je vais faire de mon mieux pour que tu ne tombe pas dans ce piège qu'est la vengeance car tu es mon élève bla bla bla » pensais-je.
Mais, il avait le droit de le penser c'est ce que tout le monde me dirait je pense.
Qui ne voudrait pas avoir une bonne image devant son disciple ? 

Soudain un grognement  retentit de la pièce. 

« Maître!! Vous voulez vraiment l'accepter ? Pourquoi ? » disait Chiguru. 

« Je trouve qu'il a du talent. Même s'il est un mubyo, l'école propose aussi des art martiaux et je pense que ça peut remplacer son manque de pouvoir.
De plus il a un sens aiguisé et d'incroyable réflexe qu'il a sans doute développé grâce à ces yeux.
Si tu as autre chose à dire régler le entre vous. Sur ce je vous laisse »

Chiguru avait la bouche cousu ! Il n'avait pas vraiment remarqué ce genre de détail car il s'était focalisé sur son renvoi.
Malgré les mots de son maître il ne l'acceptait toujours pas... 

Au même moment, en route vers la salle des profs, Haruki pensait qu'il laisserait ces disciples faire ce qu'il veulent.
Il pensait que toutes expériences étaient bénéfiques.
Il était très positif. Rien n'est tout blanc ou tout noir, il suffit de trouver le juste équilibre. 

Asaki ne se doutait pas que son professeur n'était pas ceux à quoi il s'attendait.
Il était bienveillant et différent des autres professeurs.
Il ne ressentait aucune pitié envers lui et le traitait comme son égale, une personne normal. 

Chiguru, agacé, claquait la porte avant de partir. Asaki pensait que Chiguru ne l'appréciait peut être vraiment pas. 

Les jours suivants, Chiguru espionnait en douce l'aveugle. Le moindre faux mouvement et il le rapporterai au maître.

Il pensait qu'Asaki ne tiendrait même pas une journée et qu'il s'en lasserait de fatigue. Mais rien ne se passait comme il l'avait prédit. Chaque jour, Asaki s'entraînait durement dans les arts martiaux, apprenait plusieurs techniques de coups de poings.
Parfois, ces mains étaient en sang mais il ne s'en préoccupait pas. Voir pas du tout !

Chiguru se demandait comment pouvait-il aussi peu prendre soin de lui ! 

Il ne se reposait uniquement que quand il était à bout de fatigue et ne peut plus rien faire. Il était également très assidu aux leçons du maître.
Son attitude montrait beaucoup d'intérêt dans l'apprentissage. Le parfait petit tocard de classe.

Il finit par admettre qu'Asaki avait de la détermination et de bonne condition physique. Néanmoins il se trouvait toute les raisons de le détester pour ne rien à avoir affaire avec lui

Ce qui le rendait jaloux: il avait ce que lui n'avait pas.
Il voulait avoir cette force et cette endurance. Son corps pourtant en bonne forme était tout fin et efféminé, rien n'avait d'imposant chez lui. On le comparait souvent à une « beauté » comme le dirait les garçons. 

Chiguru qui était resté caché tout ce temps ce rendit compte qu'il souriait de manière instantané.

Presque automatique.  

Mais par dessus tout, il ne l'avait pas pardonné d'avoir lâchement abandonné son combat contre le soldat près de l'entrée du portail. Et du fait qu'il soit faible.
Monsieur-je-vous-suis-supérieur ne l'aimait pas car il se revoyait en lui...(sauf la partie muscle). Sa faiblesse d'autrefois le répugnait. 

c'est pourquoi il ne l'acceptait toujours pas. 

« Je sens que Chiguru m'observe depuis quelque temps. Je ne sais vraiment pas ce qu'il pense de moi.
Des fois il me sort une énergie rouge et de l'autre une énergie violet qui suppose soit la jalousie, soit la mélancolie.
Il est vraiment bizarre. Il pense que je ne l'ai pas remarqué alors qu'il cache son énergie. Mais son regard insistant, même un aveugle s'en rendrait compte. » pensais-il. 

Asaki trouvait l'entraînement difficile. Il faisait beaucoup d'effort car le sujet le passionnait. Il goûta pour la première fois à ce qu'on appelle, travailler.
Il aimait étudier car on le lui a privé depuis tant d'années au connaissance. Pour ainsi dire sa culture, il le tirait des discussions, des écoutes de radio ou des invités qui entraient comme bon vouloir.

Le travail acharné n'est rien comparé à dix huit ans d'isolement et de traîtrise.

Il voulait sa vengeance !

À suivre...


Miyaru-sensei ❤️
________________

(excusez moi du retard )

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro