Big 24 : Ceui que tu veux être

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Ce chapitre est plutôt long genre long et ne contient aucune scène 🔞 🤓

Ne démarrez pas la musique immédiatement pour une meilleure implication dans l'histoire💃💃💃 Le moment propice sera indiqué 💭

Pdv Guillaume🌺

Le temps avançait gentiment vers le printemps. Le mois de février avait été étrangement doux et je sortais tout les jours pour profiter du soleil. J'ai toujours été quelqu'un d'extérieur malgré mes parents casaniers. Je regarde ma montre, je dois rentré pour cinq heure pour réviser mon piano et mes examens de...

- Guillaume !

J'arrête mon vélo et regarde par déçu la barrière. Paule me faisait signe depuis le terrain de basket. Je laisse mon vélo entre deux buissons et enjambe la barrière. Il me passe le ballon et me fit signe de tirer. Panier.

Paule n'avait jamais été "une bonne fréquentation". Mais avec lui au moins je dépassais mes limites. Depuis notre enfance, tout mes dérapages étaient à ses côtés. Les premiers murs, les premières bières et les premiers baiser furent littéralement avec lui. Je me sentais libre et vivant ! Mes parents ont étrangement pensé que notre relation était néfaste pour moi et m'ont interdit de le revoir, en vain.

Je sens mon téléphone vibré alors que je saute pour intercepter le tire du blond. Je fronce les sourcils pour mieux voir le panier réduit à une ombre par le couché de soleil. Paule met son bras sur mes épaules en ventant ses prouesses au basket. Je tire mon téléphone de ma poche et voit les trois appels manqué de ma mère. Je laisse échapper une grimace. Il était six heure moins vingt et le soleil repeignait le ciel de nombreuses couleurs chaleureuses.

Je voulais dire à Paule que je partais, mais il me lança un casque en souriant.

- Je vais me faire tuer, dis je en le lui tendant.

- Dis leur que tu dors chez moi, dis il souriant. Foutu pour foutu autant être en retard d'un jour !

Je ne lui ais jamais parlé du fait que je n'avais pas le droit de le voir et mets le casque. Savoir que mes parents le détestait allait forcément le blesser d'une manière ou d'une autre. Je pose mes mains sur le siège de la moto pour mieux m'accrocher.

- Soit pas timide, dit il en mettant ma main sur son ventre. C'est soit ça soit tu t'écrase au milieu de la route.

Je le serre dans mes bras et pose ma tête sur son dos. Il fait ronronner le moteur et démarrer. De nature optimiste, il tente de passer entre chaque voiture afin de les doublés. Si il loupe une voiture dans son virage, il lâche un juron amusé. Sa maison était au bout bout d'un chemin peut fréquenter et il accéléra pour le dernier kilomètres. Alors qu'il était au maximum de sa vitesse, la voiture de ses voisins sortit de leur garage sans allumer les phares. Paule dérapa en manquant de peut la voiture. La vitesse nous fit basculer, nous avions eut le réflex de dégager mais la moto prise de vitesse partie plusieurs mètre plus loin dans un bruit infernal de ferraille.

Paule m'enlève mon casque et me scrute du regard inquiet, sa tempe avait une légère coupure et la manche de son sweat était déchiré à cause du frottement brutale contre le goudron et les casques étaient tout griffé. Mon ami tapa violement le capot de la voiture en jurant avantde voire cette dernière partir.

- Tu vas bien ?, me demanda il inquiet.

- Aussi bien que lorsque tu as craché mon vélo contre la baie vitrée d'un magasin.

Il me fit une tape sur la joue en riant. Il n'a jamais été un grand conducteur de deux roues. Il poussa sa moto jusqu'à chez lui et la laissa dans le garage. J'allais me dirigé vers l'entrée quand il me prit par le poignet. Je le suis un peut intrigué avant de le voire ouvrir la portière du pickup bleu.

- Vous d'abord, dit il dans une révérence.

- Tu vas te faire tuer par ton frère, riais je en montant sur mon siège. Mais je ne dirais jamais non à une balade en voiture.

- Ravie que ma mort prochaine ne te dérange pas plus que ça !

Il démarra en direction d'une route déserte. En me jetant un regard en coin, il me demanda de lancer la musique. Je lance le CD qu'il y avait dans le lecteur et la voiture commença à se remplir de musique.

Je souris bêtement devant les premières notes.

- Modern memoirs divided by frieday, dis je. Je l'adore !

- Je sais.

Je pose ma tête contre la vitre en regardant les lumières des maisons s'éloigner jusqu'à disparaître derrière nous. On commençais à peine à quitter la ville que je me demandais si on était vraiment obligé de revenir. Devait on réellement rentrer demain? Devrais je vraiment reprendre tout là ou je l'avais laisser ?

La fraîcheur de la nuit, la musique tout appelait à l'évasion. Je n'aurais jamais pensé être aussi heureux de perdre mes repaires que ce soir.

Paule hurlait le refrain en montant le son. Son profil dessinait sa mâchoire et son regard vert était brillant de toute la malice du monde. Un esprit de démon dans un corps des plus parfait. Un sourire idiot apparue sur son visage quand on dépassa le panneau indiquant que l'on était sortie définitivement de la ville. Se sourire contagieux qui me faisait douter de tout.

Pdv Paule🌸

Guillaume semblait heureux, libéré... délivré ! D'accord je m'emporte peut être un peut mais son sourire n'a réellement jamais été aussi franc que ce soir. Depuis que ses parents attendaient de lui tout les exploits du monde, il c'était perdus entre celui qu'il était et celui qu'il devais être.
Mais moi je savais qui il était et je l'ai toujours sus.

La musique avait réussi à le rendre plus serein et il chantait les paroles sans fausses notes. Je ne pus m'empêcher de sourire.

Il était un gars avec des valeurs et coeur énorme. Il était honnête,tendre, sérieux et lumineux. Il cachait en lui une rage de vaincre et une envie de vivre que ses parents cachait derrière des principes moraux bancales.

C'était l'homme que je respectait, l'homme que je voulais rendre heureux, l'homme que j'aimais. Et personne ne pouvait me faire oublier ça. Pas même ses parents aux allures de bourges aussi aimable que des portes de prison.

J'arrête la voiture au bout d'un chemin qui nous avait conduit au centre de la forêt. Guillaume sortie de la voiture en respirant à plein poumons. Il n'était pas fait pour être le fils parfait que voulais ses parents.

- Y a t'il de beaux gays dans ton université, lui demandais je en lui ébouriffant les cheveux.

Ce style décoiffé de vaux rien à la gueule d'ange le rendait étrangement sexy. Il sortie un bonnet de la boîte à gants et enleva sa chemise à carreaux rouge et la mit autour de sa taille dévoilant un T-shirts noir et des bras plutôt bien dessiné. Il se baissa pour toucher l'eau glacé du ruisseau.

- Il y a moi, il sourit en ajoutant l'étrange bonnet. Ma soeur dit de moi que j'ai un air de Jughead dans la série Riverdale, il rit. Si j'étais Cole Sprouse ça se saurait, non ?

- Oui, les mots me manquait. Aucune chance que tu... n'y aille pas ?

Il essaya sa main mouillé sur son jeans avant de la mettre dans sa poche dans un geste résigné.

- On en a déjà parlé. Je pars en Mai, ne pourrait on pas juste profiter de ses derniers mois ensemble ?

Je souris, il avait raison. Aller Popaule ! Tu peux le faire. Je lui tend une lampe de poche.

- Allons marcher.

- D'accord.

La mousse faisait un bruit d'eau et nos baskets faisait des bruits d'éponge. Guillaume donna un coup de pieds dans la rivière qui me trempa entièrement. Le froid transperça les tissues de mes vêtements et je retiens un cri de stupeur. Tellement froid !

- Je suis désolé, il ria à plein poumons à s'en tenir le ventre. C'était pas le bute !

Je lui lance un regard noir paradoxal avec mon sourire en coin.

- Non, il recula. Je suis désolé ! Mec ne fais pas ça, il évita une attaque. Fais pas le con arrête !

Il partit en courant comme un lapin. Sautant par dessus les racines et les rochers, quittant la rivière glacé et cassant les branches. Il s'arrêta au niveau d'une grotte profonde de quelque mètre. Je le prends par la taille alors qu'il contemplait des fleurs jeunes qui semblaient brillé dans la nuit.

- T'es froid, hurla il. Lâche moi ! Non, il ria de nouveau à bout de souffle. Je suis trempé !

- Tu n'avais qu'à ne pas commencé !

Il enleva le bonnet et passa une main dans ses cheveux. Son regard brun était perdu dans le vide. Il passa une main sur son cou avant de se retourner inquiet.

- Mon collier ! J'ai perdu mon collier ! Ma mère me l'avait offert lorsque j'ai gagné le concours de musique. C'est l'un des seuls concours que j'ai fais pour moi et non pour mes parents.

On rebroussa chemin avant de retrouvé le collier au pieds d'un arbre au bord de la rivière. Je le regarde un peut dessus que le Guillaume plein de vie ait déjà laisser place à celui qui ce laissait manipuler par ses parents. Je serre les points et remonte en voiture.

- Nous ferions mieux d'y aller si on veut arriver chez toi avant une heure du matin. J'ai besoin d'être en forme pour demain.

- Arrête de toujours vouloir être ce que t'es parents veulent que tu sois.

Il me regarda sans comprendre.

- Arrête de faire autant de chose pour eux et de les laisser contrôler ta vie, je n'ose pas le regarder. Tout ce que tu fais depuis que je te connais c'est pour eux. Comme si tu devais être le plus parfait des hommes. Toutes ses responsabilités, ses cours supplémentaires et ses concours pourris tu fais pour eux c'est ridicule ! Y a t'il une chose que tu ai fait sans leur autorisation ?

- Être avec toi, répondit il. Je n'ai pas le droit d'être avec toi. Et je ne fais pas tout ça pour eux ! Je le fais pour moi ! Ça m'aide à me sentir mieux toutes ses activités.

- Pourquoi ?, je serre le volant comme si je me concentrait pour ne pas écrasé la voiture immobile contre un arbre. Te sentir mieux pour quoi ? Tu veux te faire pardonner de quoi ? Parce que ton frère est en tôle ? Tu veux t'excuser parce que t'es arrivé un deuxième de seconde après le début des cours ?

Je le regarde dans les yeux. Il était en perdus et attendait que je finisse mon discours. Comme si il savais que mes prochains mots allaient être plus dévastateurs que les précédents.

- Ou tu essayes te faire pardonner d'être gay car ça brise tout l'image du garçon parfait qui finira avec une femme parfaite et des gosses parfaits à la tête d'une putain d'entreprise familiale fluctuante ?!, je détourne le regard. Et bien je suis désolé de te dire que tu ne pourras jamais te faire pardonner, car il n'y a pas de quoi ce faire pardonner. T'es comme tu es et t'es magnifique. Oublie moi où déteste moi car j'ai ouvert tes yeux de bourgeois nombriliste mais sache une chose, j'ai dis ça pour que tu essaye enfin de devenir l'homme formidable que je vois en toi.

Pdv Guillaume 🌺

Je le tire vers moi en déposant un baiser sur ses lèvres. D'abord surpris, il ne bougea pas puis approfondi le baiser. Je laisse ma main glissé de sa joue à son coup avant de m'écarter.

- Je suis un bourgeois nombriliste ?

Il leva les yeux au ciel avant de mettre ses mains dans la poche de son sweat.

- Tu ne m'en veux pas ?

- Si je devais toujours t'en vouloir à chaque connerie que tu dis je ne serais plus là, je souris. Et en ce qui concerne le pourquoi je veux me faire pardonner et bien...

Je soupire.

- J'ai envoyé une lettre pour annuler l'Université de droit, Paule ouvrit grand les yeux. Et je travaille autant car quitte à ne pas aller dans l'Université de mes parents autant aller dans celle de musique dont tu m'as parler. Je reçois la confirmation de l'annulation aujourd'hui et je passe une audition pour l'autre dans huit heure. C'est pour ça que je voulais dormir un peut.

- Guillaume c'est incroyable...

- Tu sais tout, je lui souris. Mais je suis heureux de savoir ce que tu penses de moi et de ma famille.

Il prends ma main dans la sienne en souriant de son sourire idiot annonciateur de mauvaise idée.

- Enfile ton bonnet Jughead il n'est que minuit et on a de la route à faire ! Il faut partir maintenant si tu veux être à l'heure à ton audition.

- Attend.

Je lui souris en enfilant mon bonnet.

- Je pensais que l'on avait le temps de faire quelque petite chose avant le départ. Enfin si tu veux ? Vu que je pars bientôt et tout...

Son regard c'est alors enflammé et il sortit du pickup à toute allure. Il étala une couverture à l'arrière puis une autre en se plaçant en dessous. Il brandis un petit emballage carré avec un sourire en coin.

- Popaule est toujours prêt.

Il avait l'air fière d'être un obsédé.

- Tu vas te faire tuer par ton frère, dis je en le rejoignant. Il ne supporte pas que l'on touche à son Pickup.

- Ce n'est pas son Pickup qui sera le plus touché, il me fit un clin d'oeil.

- Tu me dégoûte, riais je en prenant le petit carré entre ses doigts pour en extirper le contenu.

- C'est que le bourgeois devient entreprenant.

- Vas te faire Paule !

- C'était ce qui était prévu.

🌺🌸🌺🌸🌺🌸🌺🌸🌺🌸🌺🌸🌺🌸

Avis ?

Luv u 🐶

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro