Je regarde par dessus mon épaule. Mes compagnons dormaient dans leur lit/fauteuil de première classe. Je regarde le magazine entre mes doigts comme un enfant. J'allais participé à une suite de festival épatante ! Floride, Californie, Paris, Londres et plein d'autres nous attendait los de notre périple. J'allais rencontrer de nombreux artistes, collaboré avec eux, accorder leur instrument ! Parler aux stars de demain et peut être même rencontrer au détour d'un café la star de ma vie !

- J'arrive presque à t'entendre penser de la merde, ronchonna Thierry. Vas gratter un truc à bouffer je sais pas mais arrête de bouger.

Je soulève l'accoudoir qui nous séparait et me faufile sous sa couverture. Il se braqua avant de ne plus bouger. À mon réveil, notre chef Diane nous présenta à chaque groupe. Elle passa devant nous en soupirant.

- Voici Thierry et son jumeau Nathanael, elle leva un sourcil. Ils s'occupent de vous aider avec les répétitions des chansons et des chorégraphie. J'espère que vous vous entendrez bien.

Les groupes on défilé pendant une éternité. Après ce laps de temps indéterminé, Thierry s'assit lourdement sur son fauteuil.

- Déjà que se présenté c'est horriblement long, tu étais obligé de prendre une photo avec l'intégralité des personnes de la tournée ?

- Tu as vu comment Selena m'a regarder ?!, je brandit mon téléphone dans un geste dramatique en faisant mine de ne pas l'entendre. Peut être qu'elle me fera ça déclaration alors que je l'aiderais avec ses chansons ! À moins que se ne soit Taylor qui m'invitera en plongeant ses yeux bleus dans les miens ? Tant de choix !

- Tu rêves trop, il se leva en prenant sa tablette. Je te rappelle que tu t'es dit ouvertement gay depuis tes quinze ans et j'espère pour toi que tu n'as pas inventé tout ça !

- Oooh Thierry, je lui donne un coup dans le dos. Toutes ses femmes sont magnifiques mais tu sais très bien que T. Sivan a déjà voler mon coeur. Nat Sivan... aaah...

Mon jumeau sourit avant de poser son doigts sur le verre de mes lunettes.

- Je crois bien que ton travail consiste à aider les artistes et non a les épouser.

Je lève un sourcil surpris avant de nettoyer mes lunettes. Le travail n'attend pas.

Je finis d'aider un groupe avec ses instruments avant de sortir de la loge.

- Quelqu'un aurait il vu Florian Claude ? Il devait venir se matin mais n'a jamais pointé le bout de sa partition.

L'ensemble des membres du staff me répondit à la négative tendis que je me dirige vers la scène. Thierry faisait une chorégraphie avec le groupe de tout à l'heure. Il remplaçait les danseurs et les chanteuses sans jamais monté le ton ni les touché. Il avait un respect inconditionnel pour son prochain et tenait à être le plus agréable possible. Ce qui est très intriguant quand on le voix passer d'une voix douce avec une pop star et un ton sarcastique avec un chanteur trop prétentieux.

- Florian ?, il fronça les sourcils en regardant la photo que j'avais prise avec le garçon avant de lever les yeux aux ciels. Je vois... Il est probablement en train de rêvasser sur la terrasse du café là bas.

Je lui souris sans comprendre comment il faisait pour aussi bien connaître les gens sans même leur adresser la parole plus de deux heures. Je trouve, comme prévu, le jeun blond assis guitare en main sur un canapé extérieur en sirotant un café.

- Je suis navré de ne pas mérité ta présence lors de nos répétitions, sifflais je.

- Excuse moi, répliqua il sur le même ton. Mais je n'ai pas besoin d'aide pour écrire, merci bien.

- Alors je t'écoute. Je suis doté de l'oreille absolue. Une seule note de travers où une seule phrase mal placé et je te tire dans la loge pour commencer notre séance.

Il ne dit rien et prit sa guitare. Il me tendit les partition que je laisse sur la table. Mon oreille allait de toute manière me dire si il joue faux. Il commença sa chanson. Ses accords était juste et sa voix prenante mais les paroles étaient mal placé sur les tons et enlevait le dynamisme que sa voix donnait. Il finit en levant les sourcils dans un air victorieux. Je pose mes coudes sur mes genoux et croise les doigts.

- Ton jeu est mélodieux mais à trop te concentrer sur la musique tu as mal placé tes paroles. Si tu rajoutais du piano avec un fond de batterie pour la basse tu réussirais à prendre le temps de respirer et à appuyer les moments forts de la chanson parce que là, je le regarde droit dans les yeux. Tout ce que tu arriveras à faire danser sera les adolescentes ne sachant pas parler anglais et criant au prodige à l'arrivée de n'importe quel boys band cliché sortie du tréfonds des années quatre-vingts. Venant de quelqu'un voulant être le moment émotionnelle ede la tourné tu me laisse sur de simple frisson.

Il ouvrit la bouche avant de la refermé. Il se leva simplement en me faisant signe de passer devant. Une fois en salle, je demande à un pianiste et un batteur de nous aider. On commence alors un changement radical du style en essayant de mettre le plus possible sa voix en avant.

- Je ne sais pas quoi dire, lâcha Florian en refermant l'étui de sa guitare.

- À demain suffit, dis je en recherchant un nom sur ma tablette. Mélanie ou est Mélanie ?

- Non, il me prit la main. Je suis réellement sans voix et ravie de travailler avec toi.

Il me sourit et déposa un baiser sur ma main. Un jeu de séduction puérile et vieux comme le monde qui malheureusement fonctionnait et fit ressortir le cliché du gay en moi. Je me mords la lèvre en le dévorant des yeux.

- Il est l'heure d'apprendre à te placé sur scène, dit Thierry en tirant Florian en arrière. Envois moi les informations sur sa prestation Nat.

- Nat, répéta le musicien. Quel beau prénom.

- C'est pour Nathanael, dis je souriant.

- Et moi c'est Thierry aller super présentation on y va.

Florian me fit signe de la main et suivit mon frère. J'étais encore ému d'être tombé sous le charme du garçon quand Mélanie Martinez entra dans la loge.

Plus les jours passait plus Florian se rapprochait encore et encore. La répétitions final était déjà arrivé avant même que je ne m'en rende compte. Le staff courait dans tout les sens et le stress accaparé les artistes les moins habitués.

Quand vint le tour de Florian, il ne tenait plus en place comme si il valsait entre l'excitation et la peur. La maquilleuse lui appliquait un produit pour faire tenir les paillettes sur ses joues. Son regard vert était rehaussé par les paillettes rosé et bleu. Je contrôle son micro avant de lui faire un signe «ok» de la main. Il sourit et sans dire un mot, il écarte le micro de mon casque et dépose un baiser sur mes lèvres. Tout tremblements de frustration c'était transformé en passion. Il me lâcha et partie sans se retourné sur scène où il allait chanté la chanson que l'on avait composé.

Je pose mes doigts sur mes lèvres les yeux plein d'étoile avant de me remettre au boulot. Thierry me fixait depuis l'autre bout de la scène où il gérait les caméras. Il me fusilla du regard avant de reposé les yeux sur sa tablette. Que dieux me pardonne d'avoir succombé au charme de cette ange à la voix harmonieuse et au corps de succube.

À sa sortie de scène, une jeune journaliste qui avait réussi à monter dans les coulisses lui pris le bras un peut trop entreprenante. Il la rembarra avec un ton sec qui la déstabilisa. Je pose mon équipement et me range à leur côté.

- Excusez le ! Il n'a pas l'habitude des journalistes. Que nous vaut le plaisir de parler à, je fronce les sourcils, la rédactrice d'un journal dont je ne connais l'existence ?

- Je... mon patron trouve ce jeun homme très talentueux est veut qu'on le présente comme le.talent de demain, elle tendit sa carte. J'aimerais beaucoup lui poser des questions un de ses jours !

- Je vous enverrai les informations nécessaires à votre article dans la soirée, dis je en prenant le bout de papier. Nous ne somme pas contre de la pub mais mon ami doit participé à plusieurs festival et concert cette année et une interview pourrait le retarder dans son apprentissage.

- Je voix, elle baissa les yeux avant de se reprendre. Puis je avoir au moins une photo de vous ?

Je hoche la tête et tire Florian a mes côtés le temps d'une photo.

- Mais en faite, qui êtes vous ?

- Je suis en charge des répétitions de tout le festival et connait par coeur les habitudes de tout les artistes présents et c'est pour leur mieux que je demanderait à mon ami Marc de vous raccompagné ! Au plaisir de vous revoir.

Je lui fis signe de la main tendit que la sécurité la reconduit dehors. Je me tourne vers Florian et lui efface les restes de paillettes sur ses joues.

- Je dois y retourner, dis je en lui donnant une tape sur la joue.

- Reste encore un peut...

- On a un ans pour rester encore un peut ensemble alors laisse moi faire mon travail.

Il me laissa partir en ne murmurant que quelque mot.

- À demain.