SUITE FANTAISIE

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Des larmes ont coulé calmement sur mes joues, finissant toujours par tomber sur la table. La douleur brute et permanente c'était tue. Non pas atténuer, mais arrêter pour une raison inconnue. La chaleur au creux​ de ma main semblait dissoudre le venin dans mais vaines.

Suite au ton ébahi du vielle​ homme, je levai les yeux sur son petit fils. Ses mèches rousses c'était teints d'un noir sinistre contrastant avec ses yeux d'un verre précieux et pétillant. Ses pupille suivaient la lumière blanche partant de son coeur, passant par ses veines et disparaissant au bout de ses doigts. Après quelques minutes, les étincelles ont totalement disparu mais je pouvais sentir la magie entre nos paumes.

La lumière du matin traversa la fenêtre. Le grand père enleva son masque en humant l'air souriant. J'ai frissonner en sentant sa main moite sur les nôtres. Il sourit et me prit dans ses bras, j'ai gardé la main du garçon bien serrer à la mienne tout en serrant le vieille homme. Je pouvais enfin prendre dans mes bras cet homme qui m'a sauvé, qui a connu ma mère, qui m'a traité comme son fils. J'ai essuyé une larme sur sa chemise de nuit avant d'entendre doucement toquer à la porte. Je soupire lourdement.

«- Il est l'heure de travailler, dit le vieux en se dégageant. La ferme n'attend pas mon garçon.»

Louis

Le blond enleva sa main doucement, je pouvais sentir notre lien s'effriter avant de se briser entièrement. Il retrouva ses tâches en grimaçant, et pour la première fois depuis la mort de mon frère, j'ai ressenti un vide triste et immense. Je l'avais regarder partir vêtu de ses nombreux vêtements avec grand père. Je l'ai regardé et puis j'ai pleuré, pleuré comme je ne l'avais encore jamais fait depuis longtemps.

La sensation qu'avait dégagé notre contact s'était perdu dans les aires me remplissant de vide. Un vide accentué par le silence de la grande maison. Je me suis laissé porter par la fatigue en m' endormant sur la table du salon, essayant de combler le manque par le sommeil.

Je fus réveillé plutôt bruyamment par une baguette tombant au sol. Le pain avait glissé des mains de l'homme vêtements. J'ai plissé les yeux, j'ai dus perdre mes lentilles en pleurant hier soir. Malgré le trouble de ma vision, je pus distinguer un bonnet, un cache nez de ski, un sweat et un jeans ample. J'ai laissé tombé ma tête contre la table froide en voyant deux moufles tenter de ramasser la baguette. Deux autres pains tombèrent au sol.

J'ai poussé ma chaise dans un bruit de raclement et ai ramassé les pains. À travers les lunettes de soleil teinté, j'ai crus voir deux yeux surpris. J'essaye de paraître naturel en prenant une voix neutre encore endormi.

«- Si tu as besoin d'aide dis le... Je suis là pour ça aussi.»

Il marmonna dans son cache nez et j'ai foncé les sourcils. Il retira la couche et me remerciera. Une méduse noir passa sur ses lèvres. J'ai simplement repris ma place en regardant l'heure. Huit heure du matin, j'avais dormi six heures... Un rictus de fatigué passa sur mon visage. J'étais étrangement fatigué, moi qui avait l'habitude de dormir tôt. Dans la salle de bain, je crus rêver et poussais un cri par réflexe de survie. Roméo se précipita et ouvrir la porte.

«- Mes cheveux, balbutiais je en touchant les mèches noirs. Mes beaux cheveux roux, que c'est il passé ?! POURQUOI TANT DE HAINE ! Je suis si... anodin à présent !»

Le blond me regarda désespéré avant de refermer doucement la porte. Je suis resté longtemps dans la salle de bain à fixer mon reflet avant de descendre.

Je fis la table du petit déjeuner tendis que le blond enleva ses couches inutiles. Sous cette attirail, il portait un caleçon et un débardeur plus agréable face à cette canicule. J'ai trempé ma cuillère dans la confiture.

«- D'où tu viens pour pas mourir de chaud ?, demandais je en touillant l'étrange pâte de fruit.

- Je viens de loin, répondit il simplement en se versant un verre de jus. Trop loin pour que tu puisses connaître.

- Surprend moi.»

Son regard pétiyait de joie comme si personne ne l'avait jamais questionné sur son origine. Les méduses on commencé à nagé plus rapidement et de façon anarchique sous sa peau.

«- Je viens d'une dimension où la magie est courante, dit il avec de grands gestes. Où les dirigeants des pays étaient capables de milles choses ! Une dimension impossible à retrouver, murmura il.»

Il me raconta comment il avait appris ses premiers sorts, le fait que sa magie était devenue faible dans notre monde, il me décrive les paysages et les coutumes avec mélancolie. Et puis sa voix c'est remplie de tristesse quand il parla de sa famille.

«- Ma mère avait de longues mèches noirs charbonneuses, mon père des cheveux d'un blanc platine éblouissants. Ils étaient les dirigeants de notre "pays"... Ils étaient à la fois aimé et craint comme si ils vivaient une double identité. Mais ils ont toujours tout fait pour me rendre heureux, ils m'ont fait passé mon rituel de passage plus tôt que les autres ! Je les avais saoulé avec ça, il ria lassement avant de ce reprendre. Et puis un peuple ennemis alliés avec des traîtres m'ont laissé cette malédiction.

- Et t'es parents ?»

Il regarda la table tristement comme si ma question lui avait rappeler des souvenirs douloureux.

«- Si non... , commençais je, comment va la vie ici ? Avec papi ? Les gens du village son collant mais sympathique.»

Il me regarda avec des yeux hésitants. Il passa une main dans son épaisse chevelure en détournant le regard.

«- Je ne suis jamais sortie des limites de cette endroit.

- Pourquoi ?!, répliquai je instantanément. Depuis le temps que tu es là ?

- Disons que ce serait comme jetter une grenouille toxique au milieu d'une vingtaine de lapins trop curieux, répondit il calmement. En tout cas avant ton arrivé...

- Que dirais tu de sortir alors ?

- Non, il se braqua. Ça reste dangereux pour les autres. Comment savoir si ça va remarcher ?

- D'accord et si je t'emmène dans un endroit désert mais hors des limites ?»

Il sembla hésitant avant d'accepter mon offre. Un sourire bête se posa sur mon visage. J'avais l'impression de lui avoir demandé quelque chose d' incroyable comme un rancard où une invitation risqué. Il me suivait légèrement suspicieux mais curieux.

Après quelques minutes nous nous sommes arrêté devant la barrière délimitant le terrain de papi. Il serra ma main dans la sienne et poussa le portail. J'ai sentis sa main chauffer comme si mon simple contact ne suffisait pas  arrêter ses méduses maudites. Tendis que je réfléchissais à la raison pour la quel cela ne marchait pas comme avant, mon regard tomba sur son visage paniqué.

Ses traits étaient tirés de fatigue et ses yeux passaient rapidement autour de lui comme un animal sentant un prédateur à proximité. J'ai compris le problème lorsqu'il fut surpris par un lézard sortant du murs. Lors de cet instant, une ombre vagabonde passa sur son cou pale. Et disparu pas beaucoup plus tard, son regard avait été capté par quelque chose devant lui. Il déplaça discrètement ma main, ma paume colla son avant bras et j'eus un
mouvement de recule. Ça marchait donc peut importe où je le touchais...

«- Louis ?»

Je suivis la voix qui me conduit vers une fille aux cheveux blond et au short bien trop court pour cacher ses fesses. Roméo se tendu et je cachai ma main contre son dos pour ne pas éveiller les soupçons.

«- Katy, bégayais je en me cachant légèrement derrière mon ami. Ça fait longtemps depuis ma dernière visite hein ?!

- Oui, elle regarda le blond avec insistance avant de tendre la main. Enchanté ! Katy, je suis une vielle amie de Louis et tu es ... ?

- Je, Romeo hésita avant de serrer sa main. Je suis un nouvel ami de... Louis.»

Ils se sourirent et avant même que je n'en sois conscient, ils rigolèrent doucement. Roméo semblait apaisé, Katy faisait souvent cet effet. J'ai baissé les yeux et ai doucement retirer ma main de son dos. Il ne le senti pas et continua à parler, j'avais raison. Je mis mes mains croisé derrière mon dos, les méduses ne se manifestent que quand il a peur où qu'il pense négatif.

Il semblait plutôt calme, je me suis accroupi. C'était étrange de le voir socialiser alors qu'il n'a connu que papi et moi. C'était bizarre de ne plus être la seule personne venu d'ici qu'il connaissait, qu'il décryptait avec curiosité. À bien y pensé, on avait pas vraiment sympathisé depuis mon arrivé hier...

Je crois avoir regarder mes chaussures pendant une vingtaine de minutes avant que Katy ne commence a prononcé mon nom. J'ai levé les yeux sur elle et Roméo, son regard semblait étonné. Je fit mine de lui taper dans le dos quand des taches ont commencé à apparaître.

«- Ah excusez moi, dis je d'un ton amer. Je ne vous écoutais plus, aller viens Roméo on doit y aller. À une prochaine Kat' !

- Je le disais, dit elle en posant une main sur l'épaule du blond, je serais ravie de te revoir un jour. On pourrait ce voir ce soir ?»

Je le pris alors par le poignet et commença à courir sans dire un mot. Je ne sais pas pourquoi ses dernières paroles m'ont autant fait peur, pourquoi j'ai tant voulu qu'elle se taise... J'ai doucement ralenti, on était arrivé sur le chemin de la forêt depuis longtemps ?  Peut importe, j'ai de nouveau fixé mes chaussures. C'est vrais ça, pourquoi suis je partie en courant ?

Roméo lâcha ma main mais resta debout en face de moi. Ses yeux plissé et un air inquiet sur le visage. Mon cœur c'est serré et j'ai continué à le regardé dans le blanc des yeux. Il sourit en coin avant de regarder la rivière et s'y penché. Il passa sa main dans l'eau claire.

«- Louis, on entendait à sa voix qu'il souriait. Et si on ressortait avec Katy ?»

Il ne bougea pas et je suis resté un long moment à regarder son dos et son débardeur s'étirer à chaque mouvement d'épaule. J'ai sentis la même chose que lorsque nos mains se sont croisé pour la première fois, une énergie chaleureuse me traversant.

«- Non !, il se retourna surpris vers moi. Je voulais dire... Ne commence pas à draguer Katy, idiot !

- Idiot, répéta il. Idiot ?! C'est moi que tu traite d'idiot ?»

Il sourit en me lançant de l'eau dessus. Elle traversa mon t-shirt et le froid de l'eau me fit des frissons. Je lui criai d'arrêter avant de me venger. Nous n'avions pas de montre, mais le soleil était au plus haut quand on sortit de l'eau encore froide. J'ai enlevé mon haut pour l' essoré quand je croisait le regard pétillant du blond. Il avait la bouche légèrement ouverte et semblait à court de souffle tant ses joues étaient roses.

«- Quoi, j'ai serré mon t-shirt entre mes doigts en réfléchissant. Écoute, si tu veux on pourra revenir avec...

- Louis !, il me coupa le regard toujours aussi brillant. Montre moi d'autres endroits ! Passons plus de temps ensemble, s'il te plaît ! Rien que les deux !»

J'ai doucement relevé le regard vers lui, un peut surpris. J'ai souris le rouge montant légèrement aux joues.

«- Si tu veux, j'ai passé une mèche derrière mon oreille. On fait comme ça.»

À suivre...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro