Hello my dears ! Déposez ces tomates, je vous offre un nouveau chapitre !

Oui je sais ça fait longtemps, a vrai dire, les vacances n'ont pas été productives et en plus je suis tombée dans la folie des yaoi, du coup j'en lisais à longueur de journée !

Curieusement, maintenant que j'ai repris les cours, je déborde presque d'idées. Maintenant, il faut juste que tout s'organise dans ma tête. Breeeeef. Quoi d'autre ?

Ah oui !

Nouveau téléphone d'où je peux écrire aisément toutes les conneries, grâce à ma meilleure TheB93 (toujours elle quand elle cœur cœur)

Et j'ai AC Brotherhood aussi ! Il m'avait manqué le ptit Ezio 3D xD.

Bref je parle trop, vous m'avez manqués, vous manquiez de CSP, voilà pour vous !

Bonne lecture !

⚠️⚠️Ce chapitre n'est pas corrigé donc il y a évidemment quelques coquilles (il est tard) que je corrigerais demain ! Merci !⚠️⚠️

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"Papa ?!"

Faheem rit et posa le gâteau sur le comptoir. II enleva les gants de cuisine et se tourna vers sa progéniture.

"Bonsoir mes fils-"

Le patriarche n'avait même pas le temps de finir sa phrase que Kadar avait déjà foncé dans ses bras. Malik, plus réservé, prit le temps de marcher jusqu'à son père pour rejoindre l'accolade. Faheem tapota le dos de ses fils avec affection.

"Je vous adore aussi les garçons.

- Qu'est ce que tu fais ici Papa ? demanda Kadar. Pas qu'on n'est pas content que tu sois là, mais je pensais que tu ne venais pas...

- C'était une surprise. J'ai demandé tout mon mois de février en plus des vacances d'hiver. Je suis le meilleur professeur de l'établissement pour ne pas me vanter, ils n'ont pas pu refuser. Ils ont rapidement trouvé un remplaçant pour moi.

- Et la nouvelle que tu voulais nous dire alors ?

- Oh, c'était juste un minuscule stratagème pour vous faire rentrer un peu plus vite. J'ai pas grand chose à vous dire à part que j'ai préparé un gâteau à la fraise, c'est tout.

- J'ai toujours de la place pour une part de tes gâteaux Papa !

- Je sais fils, mais une seule d'accord ? Tu as du bien manger au restaurant.

- Je suis pas un enfant Papa...

- Tu le seras toujours dans notre cœur petit-frère. Alab te l'a déjà dit."

Kadar prit une moue mécontente qui changea du tout au tout lorsqu'il prit une part du gâteau de son père.

"Vous avez passés une bonne soirée sinon ?

- Oui, commença Malik. Je pense que Kadar a déjà du te le dire, la nourriture y est super bonne.

- Et ché po cher en pluch ! s'exclama Kadar.

- On ne parle pas la bouche pleine fils !" réprimanda Faheem en fronçant les sourcils.

Kadar sourit à son père en guise d'excuse et continua de manger.

"Sinon, ce garçon...

- Alab !

- Maintenant que ton frère a dit des choses, je ne veux qu'en savoir plus.

- Qu'est-ce qu'il a dit au juste ? demanda Malik en lançant un regard noir à son frère.

- Rien de très compromettant. Juste que tu étais intéressé par quelqu'un et que c'était réciproque.

- C'est faux... Je ne suis pas si intéressé que ça... et puis, comme je peux être intéressé par quelqu'un en si peux de temps ? Je le connais à peine, je ne suis allé que trois fois dans son restaurant ! "

Faheem échangea un rapide regard avec Kadar et éclata de rire. Malik fut surpris et regarda bizarrement Kadar qui haussa les épaules. Leur père se calma et sourit narquoisement.

"Qui t'as dit que je parlais forcément de ce chef ? demanda Faheem en ricanant.

- Mais...

- Alors la, Papa t'a bien eu frangin.

- Ça ne sert plus à rien de nier fils."

Malik soupira et alla s'assoir à côté de son frère en prenant une part de gâteau lui aussi. Il ira à la salle bientôt de toutes façons.

"Comment s'appelle ce chef déjà ?

- Altaïr.

- C'est vrai ?

- Oui pourquoi ? demanda Kadar.

- C'est le même prénom que mon meilleur ami avait donné à son fils.

- Ton meilleur ami ? Depuis quand ? Tu nous as jamais dis que t'avais un meilleur ami, son fils a le même âge que nous ?

- Calme ta joie Kad'..."

Faheem ricana légèrement.

"Il doit avoir l'âge de Malik maintenant, fit leur père. C'était mon meilleur ami du lycée. Je n'ai plus de nouvelles de lui malheureusement. Cela va faire plus de vingt ans que je n'ai pas eu de contact avec lui.

- Et tu sais pour quelle raison ? demanda Malik.

- Malheureusement oui. Umar était marié à Maud, juste après ta naissance, eux aussi ont voulu avoir un enfant. Tu sais, pour qu'on puisse se voir encore plus et que son fils et toi deveniez amis.

- Ça aurait été sympa.

- Oui... Mais le problème c'était que la naissance c'était mal passée. Maud est morte en donnant naissance à son fils. Umar était totalement dévasté et a quitté le pays un an après. Je ne sais même pas ou il est parti.

- Tu le retrouveras ton meilleur ami Alab. Ce n'est qu'une question de temps.

- Merci fils, fit Faheem en tapant doucement l'épaule de son fils aîné. Mais ne parlons plus de ça. Comment ça se passe de ton côté Kadar ? Elle va bien Kisara ?"

Kadar se mit à engloutir son gâteau et se releva rapidement.

"Oh ça va tranquille elle va bien. Sinon je vais aller au lit, on a du travail demain !

- C'est vrai ?

- Non, c'est congé demain, réplica Malik en faisant la vaisselle.

- Quoi ?! Comment ça j'étais pas au courant ?!

- Décision arbitraire de ton frère et patron arbitraire, fit Malik en ricanant. Désolé petit-frère.

- T'es pas désolé du tout !

- Du coup ça serait possible d'aller prendre le déjeuner dans ce fameux restaurant avec les filles ? Avec toi aussi bien entendu Malik."

Les frères se lancèrent un regard. Pour des raisons évidentes, aucun des deux ne voulaient y aller. Faheem se racla la gorge.

"Rectification, nous allons prendre le déjeuner ensemble là-bas. Kadar je compte sur toi pour appeler les gamines d'accord ?"

Vu le ton qu'avait prit leur père, il n'y avait pas de place au refus. De ce fait, Kadar s'empressa d'envoyer un message à ses deux meilleures amies et à Desmond pour réserver une table, tandis que Malik débarrassa la table en silence. Faheem avait un sourire satisfait sur son visage.

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"Pourquoi ce sourire dépité Kadar ? Et cette tête d'enterrement Malik ?"

Ce dernier envoya un regard noir à Thénène qui sirotait tranquillement son soda. Kisara riait légèrement.

Les deux jeunes femmes aimaient bien Faheem. C'était un peu le Tonton cool mais ferme qui aimait cuisiner toutes sortes de gâteaux. C'était une bonne surprise pour elles de voir le "Tonton gâteau" arriver avec un sourire narquois, accompagné de ses fils qui semblaient au bout de leur vie.

"On-on avait du travail à finir mais papa nous a obligé de venir manger ici et...

- Voyons mon fils, coupa Faheem. Malik a dit que c'était votre jour de congé aujourd'hui.

- En vérité-

- N'est-ce pas mon cher fils aîné ?"

Malik déglutit mais hocha vivement la tête. Faheem était certes, très gentil, mais c'était un père extrêmement flippant quand il le voulait. Ce sourire qu'il arborait voulait tout dire. Contredis-moi et tu verras à la maison.

"Ça me fait toujours bizarre de voir que vous n'avez pas la même façon de vous adresser à votre père. Ca ne vous dérange pas Faheem ? demanda Kisara.

- Absolument pas. Depuis tout jeune, Malik m'a toujours appelé "Alab" parce que je lui parlais souvent en Arabe. Il s'efforce encore et encore de m'appeler "Papa" mais n'y arrive presque pas. Kadar a eu dès l'enfance l'habitude de m'appeler "Papa" vu que j'ai un peu arrêté de parler qu'en Arabe à la maison.

- Pourquoi ? demanda Thénène.

- La reprise des cours après, j'ai toujours du mal à passer de l'Arabe tout le temps parlé à la maison, puis le Français à l'université, bref. Voilà.

- C'est pour ça que Malik maîtrise parfaitement l'Arabe et Kadar est une vraie loque ! remarqua Thénène.

- J'te permets pas !

- Elle n'a pas non plus tort, ricana Kisara.

- Tu vas pas commencer toi non plus !"

Le groupe se mit à rire de Kadar qui se mit à bouder dans son coin.

Desmond qui regardait de loin ne pût s'empêcher de sourire légèrement. La petite famille de Malik ressemblait un peu à la sienne.

"On dirait nous dans nos gros repas de famille non ?"

Desmond se tourna vers Edward, un autre de ses cousins. Ce dernier était grand avec une tignasse blonde qui lui arrivait aux épaules et des yeux d'un bleu cyan incroyable. Evidemment, il avait lui aussi cet éclat doré autour de la pupille qui caractérisait la famille.

Le jeune homme lui sourit avant de regarder la table quelque peu bruyante de Malik. Heureusement que les autres clients n'étaient pas dérangés par le bruit.

"C'est vrai qu'on dirait nos repas, avec moins de monde et de bruit mais quand même ça y ressemble.

- Alors qui est le futur mari d'Altaïr ?

- Le brun, fit Desmond en pointant discrètement du doigt. Celui-là.

- Il a l'air de ne pas se laisser faire facilement celui-là.

- Il a réussi à tenir tête à Altaïr et même le défier. On essaye de trouver des moyens pour les mettre ensemble avec Kadar, le petit frère de Malik. C'est celui qui parle a Ezio regarde."

Edward releva la tête et vit le cousin Italien discuter joyeusement avec Kadar en servant leur repas. Non loin de lui, il remarqua deux jeunes femmes.

"Et à côté de Kadar ? demanda le blond.

- Les meilleures amies de Kadar d'après ce que j'ai compris.

- Je vois... Elle s'appelle comment ?

- Laquelle ? La rousse ou la brune ?

- La brune.

- Thénène-"

Desmond s'interrompit d'un coup et tourna vivement la tête vers son cousin. Ce dernier qui avait remarqué son geste brusque le regarda en haussant un sourcil.

"Quoi ?

- Je connais ce ton et ce regard cher cousin. N'y pense même pas.

- Pourquoi ?

- Kadar m'a dit qu'elle avait déjà un mec."

Car oui, Kadar adore parler de sa famille, autant que Desmond aime parler de la sienne.

Edward, surpris ricana légèrement.

"Même s'il y a un gardien je peux marquer des buts. Elle m'intéresse vraiment cette fille."

Voyant le regard déterminé de son cousin, le barman ne put s'empêcher de soupirer.

"Je ne vais pas t'empêcher de faire quoi que ce soit ni la raison de pourquoi tu t'intéresses à elle, mais je pense que si tu lui fait du mal, t'aura la famille a dos. Et ça, ça serait mauvais.

- Ne t'inquiète pas pour moi Desmond. Je te promets que je la traiterais comme une princesse si ça fonctionne.

- Dis ça à Kadar plutôt. Sinon va bosser, le fait qu'on n'ait pas beaucoup de clients te donne pas l'autorisation de flemmarder. Ezio et Kass' ne vont pas faire tout le boulot non plus !"

Edward ricana en ébouriffant les cheveux de son cadet et alla en cuisine avec Ezio qui revenait vers eux. Ils croisèrent Altaïr qui semblait détacher son tablier avec empressement.

"Altaïr ? Il y a un problème ? demanda Ezio.

- L'école a appelé.

- Ils vont bien ?! s'exclama Edward.

- Calme-toi Edward. Le petit a juste un peu de fièvre. Son grand-frère est avec lui. Il faut que j'aille les chercher. Alexios est en route pour me remplacer.

- Ça c'est du timing, fit Ezio.

- Pardon ?

- Le père de Malik est la, t'échappes à la rencontre avec ton futur beau-père quand même.

- Dis pas de conneries Ezio. Je vous laisse, à plus tard les gars."

Les deux autres cousins lui firent un signe de la main avant qu'Altaïr ne sorte en vitesse de la cuisine par la porte de derrière. Au même moment, Alexios entra. Ce dernier salua les membres de sa famille avant de reprendre le travail qu'avait laissé Altaïr.

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Du côté de la famille Al-Sayf, Faheem semblait être très satisfait de la nourriture. Kadar et Malik avaient complètement oublié leur idée de partir en douce quand le doux fumet de leurs plats se faisait sentir. Curieusement, pas de desserts de la part d'Altaïr cette fois. Pourtant, il semblait l'avoir aperçu à travers les petites fenêtres sur les portes de la cuisine. Il se sentait presque un peu déçu de ne pas avoir eu le "petit cadeau" d'Altaïr.

"Sinon les filles, comment se portent vos affaires ? Tu veux toujours donner des cours de maths aux enfants ?

- Oui ! répondit Thénène avec enthousiasme. Malheureusement personne ne veut me contacter...

- Comment ça ?

- Bah la dernière fois, des parents m'ont appelés pour leur garçon, mais des qu'ils m'ont vus, ils m'ont demandé de rester qu'une trentaine de minutes avant de limite me virer de chez eux ! Et devinez ce qu'ils ont dit en pensant que j'étais sourde avant de me claquer la porte au nez. "Notre fils ne va rien apprendre d'une personne de cette couleur." NON MAIS JE RÊVE ! JE SUIS OUTRÉE !

- Je voudrais bien aller les frapper ces gens, fit Kisara en fronçant les sourcils.

- Mais t'es bien trop pacifique pour taper des gens Kiki, tu mets K.O les gens avec ta bouille toute mignonne." Répondit l'Africaine en pinçant la joue droite de la rousse.

Kadar ricana et commença à pincer sur l'autre joue de la pauvre Kisara qui avait une tête hilarante. Malik essaya d'aider la jeune femme en tirant légèrement les cheveux de son jeune frère, mais il riait tellement que son aide était inutile.

Faheem porta un regard doux sur les plus jeunes. Cela lui faisait extrêmement plaisir de revoir ses enfants et les jeunes femmes qu'il considérait presque comme des membres de sa propre famille. Il se racla légèrement la gorge. Les jeunes s'arrêtèrent immédiatement de se chamailler tout en continuant à rire en voyant les joues rouges de Kisara tellement elles ont étés tirées.

"Tu devrais essayer de poster des annonces ici, les habitants m'ont l'air bien aimables. Sinon et toi Kisara ? Tout va mieux chez toi ?"

La rouquine trembla légèrement, ce qui n'échappa pas aux Al-Sayf.

"Oui... ça va mieux. J'ai juste besoin de trouver un travail en ce moment donc-

- Tu sais que tu peux venir travailler avec nous tu sais ?" Interrompit d'un coup Kadar.

Normalement, Malik serait contre ce genre d'exclamation mais Kisara était un cas à part.

La jeune femme n'était pas à sa place chez elle. Sa belle-mère et demi-sœur lui faisaient la misère depuis la mort de son père. Ils gardaient Kisara seulement pour toucher l'héritage que lui avait laissé son défunt père. C'était en restant au bureau avec Kadar qu'elle a connu l'amour de l'écriture. Evidemment, ce fût une chance que sa famille ne savaient pas que Kisara était en réalité l'écrivain Sakira Aksiaa. La famille Al-Sayf et Thénène avaient beau essayer de la faire déménager chez eux, elle était beaucoup trop gentille pour accepter leur offre.

"Je sais que je peux Kad'. Mais je ne veux pas toujours compter sur vous.

- Ne pense pas comme ça idiote, gronda Thénène. On t'aime trop pour te laisser avec ces gens horribles.

- Elle a raison, soupira Malik. On a toujours la chambre d'amis de libre tu sais ?

- Je dors sur le canapé, fit Faheem.

- Merci... mais j'ai envie de me débrouiller seule. Mais si cela peut vous rassurer, si dans un mois je ne trouve rien, promis je viens travailler avec vous.

- Deal ! J'ai besoin d'une secrétaire dans tout les cas." Fit le cadet Al-Sayf en la prenant dans ses bras.

Malik soupira mais était quand même assez amusé par le comportement complètement transparent de son jeune frère. Cela se voyait de loin qu'il aimait la jeune Kisara, et cela se voyait tout autant que c'était réciproque.

Thénène savait que ces deux là se tournaient autour et était même frustrée qu'ils ne soient pas déjà ensemble, même si leur comportement actuel était semblable à celui d'un couple. Ce même comportement qu'elle observait depuis trois ans. Tout le monde voyait qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre sauf eux.

"Bon je paye les enfants. Je me sens généreux aujourd'hui." Fit Faheem d'un coup en souriant légèrement.

Une vague de merci se fit entendre avant que le groupe alla au comptoir.

Desmond leur fit un grand sourire.

"J'espère que vous avez passé un bon moment dans notre restaurant.

- C'était excellent jeune homme. Je reviendrais souvent ici pendant mes vacances tiens.

- Ça sera avec plaisir !

- Où est Altaïr ?" Demanda Malik en regardant aux alentours.

Cette question fit agrandir le sourire de Desmond qui lança un regard aux trois plus jeunes derrière Faheem et Malik. Ezio qui passait par-là et qui avait tout entendu frappa discrètement dans la main Kadar et Thénène. Faheem souriait narquoisement alors que Malik ignorait tout de ce qu'il se passait derrière lui.

"Oh ? Une urgence encore... rien de grave promis.

- Je vois.

- Dommage. J'avais envie de rencontrer ce mystérieux chef."

Le barman ricana en voyant l'éclat espiègle dans les yeux du père de Kadar. Lui aussi était dans le coup alors.

"Alors... ahem."

Malik se racla maladroitement la gorge. Il avait une légère rougeur sur les joues.

"Tu lui diras... que je reviendrais la prochaine fois."

Desmond hocha vivement la tête avec un sourire qui disait tout. La rougeur sur les joues de Malik se fit encore plus voir. Il fit volte-face et se dirigea vers la sortie.

"Je vous attends dans la voiture !"

Il sortit.

Il ne fut pas plus de deux secondes pour que Kadar n'éclate de rire, suivi de Thénène et d'Ezio.

"Qu'ils se mettent en couple ces deux là bon sang... ils sont tellement faits l'un pour l'autre ! s'exclama l'Italien en riant.

- Il faudrait déjà que mon fils admette qu'il aime votre cuistot... d'ailleurs ce cuistot, il aime mon fils ?"

Ezio échangea un regard avec Desmond.

"Connaissant notre cousin, il est vraiment attiré par Malik. Il nous a demandé plusieurs fois si nous avions un moyen de le contacter. A cause de sa fierté, il a du mal à lui demander son numéro ou juste lui parler normalement sans le défier ou quelque chose du genre."

Faheem soupira.

"Malheureusement mon fils est similaire. Ils finiront bien par se rapprocher. En tout cas, ravis de vous avoir rencontré les garçons. Je reviendrais. N'oubliez pas de faire passer le message de Malik à votre cousin.

- C'est comme si c'était fait, répondit Ezio en souriant narquoisement.

- À bientôt Mesdames, Messieurs."

Les trois jeunes leur firent des signes de la main avant de se retourner et de suivre Faheem qui était déjà sorti.

Au dernier moment, Thénène sentit un regard sur elle. Elle tourna simplement la tête et vit une paire d'yeux couleur saphir avec une teinte dorée. La jeune femme ne put s'empêcher d'être captivée par ce regard si perçant.

"Titi tu viens ?"

La voix lointaine de sa meilleure amie la tira de sa rêverie. Elle croisa le regard inquisiteur de Kisara.

"J'arrive pardon !"

Se dirigea vers la sortie, non sans jeter un regard au blond qui la fixait encore. Ce dernier lui fit un clin d'œil avant d'aller dans les cuisines.

"Qu'est-ce qu'il y a ?

- Oh pas grand-chose. Je pensais juste à ma prochaine histoire.

- Ah ? Dis-moi tout ! fit Kadar.

- J'ai une soudaine envie d'écrire sur les pirates !"

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Après s'être séparé des filles (Kisara allait passer la journée avec Thénène), la famille Al-Sayf se retrouva dans la voiture. Faheem conduisait, Malik côté passager et Kadar (toujours derrière).

"Alors Frangin, tout a l'heure tu-

- Pas un mot sur ce qu'il c'est passé tout à l'heure, interrompit catégoriquement Malik.

- Mais-

- Je vais te refiler tout les scripts que les écrivains amateurs en France m'ont envoyé et tu devras m'en faire une analyse si jamais tu ne la fermes pas. Et Lucy ne t'aidera pas."

Kadar fût immédiatement silencieux.

Leur père monta le son de la radio. Si Malik voulait faire la tête, alors soit. Après son petit élan de courage, il avait bien le droit de faire la tête pour une raison ou une autre.

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Chez lui, Altaïr remarqua qu'on lui avait envoyé un message.

C'était Ezio.

...

Un message vocal ?

Il appuya sur le symbole de lecture.

"Alors... Ahem. Tu lui diras... que je viendrais la prochaine fois."

Altaïr se figea. Cette voix... c'était Malik ?

Il réécouta l'audio.

"Alors... Ahem. Tu lui diras... que je viendrais la prochaine fois."

Le jeune homme se mit à rire légèrement c'était bien Malik. Il pouvait sentir la gêne radiant de ce dernier. Altaïr pourrait même imaginer son visage rougissant en disant cela.

C'était vraiment mignon.

"Papa ?"

Altaïr se retourna et vit son fils aîné portant son livre favori et un papier.

"Oui Darim ?

- J'ai fini mon exercice de maths...

- Déjà ? Tu as de plus en plus de facilités en maths. Ça serait bien si nous pouvons approfondir tout ça. J'appellerais quelqu'un pour t'apprendre de nouvelles choses. D'accord ?

- Oui, est-ce que je peux aller lire une histoire à Sef s'il te plaît ?"

Altaïr hocha la tête en corrigeant le devoir de son fils.

"Si Sef est réveillé et qu'il le veut, vas-y. Ne reste pas trop longtemps dans la chambre et évite les câlins pour ne pas attraper quelque chose toi aussi.

- Oui !

- Qu'est-ce que tu vas lui lire ?" Demanda le jeune homme en posant la feuille.

Darim lui montra fièrement le livre qu'il tenait.

"Hasard ou Destin ? fit il avec une certaine fierté. C'est le livre que Marik m'a donné !"

Altaïr ébouriffa les cheveux de son fils avec affection.

"N'oublie pas de demander à Sef s'il veut lire celui-là d'accord ?

- Oui !"

Darim s'empressa daller dans la chambre de son petit-frère qui l'attendait.

"Sef ! Sef ! Devine quoi ! s'exclama l'aîné avec enthousiasme.

- Dis-moi !

- J'ai vu Papa sourire devant son téléphone ! Pas le même sourire quand il parle avec Zio Ezio ou Uncle Desmond ou même Theítsa Kassandra !

- Même avec Uncle Jacob et Auntie Evie ? Vraiment ?

- Oui !"

Malgré les avertissements de son père, Darim prit rapidement Sef dans ses bras et le câlina. Le cadet lui rendit immédiatement son étreinte.

"On va avoir une nouvelle Maman ou un nouveau Papa bientôt Sef !"

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Alab : Papa

Uncle/Zio : Tonton

Theítsa/Auntie : Tata