Chapitre 5 : Restaurant et Borgias

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BONSOIR TOUT LE MONDE ! JE SUIS DANS LES TEMPS ON EST ENCORE LE 12 !!!!!

Je vous ai manqué ? Désolé pour cette attente archi longue, la fac me prend mon temps ;-;

Je dédie ce chapitre à Assassines38 pour la soutenir a propos de You are not Alone. Courage ma grande !!

C'est aussi ma contribution au défi avec Assassines38 et ArafinweHina "faire souffrir les Borgias" d'une manière ou d'une autre lol !

Bref, sans plus attendre, voici le chapitre de CSP tant attendu !

Bonne lecture !

⚠️ Chapitre non corrigé.

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Il était vraiment revenu.

Seul cette fois.

A 9h30.

Altaïr continuait d'observer Malik depuis la cuisine. Ce dernier faisait une tête bizarre. Peut-être qu'il a été forcé de venir dans le restaurant ?

Le jeune cuistot était tellement absorbé dans ses pensées qu'il ne remarqua même pas la présence derrière lui.

"Tu sais que tu ressembles à un stalkeur comme ça ?"

Aussi étrange que cela puisse paraître, Altaïr glapit de surprise en sentant la main de l'un de ses cousins sur son épaule. Il se retourna brusquement en fronçant les sourcils. Connor leva les mains en voyant l'effrayante expression de son cousin plus âgé.

"Désolé je ne voulais pas te faire peur... Mais tu dois sacrément être perdu dans tes pensées pour ne pas avoir remarqué que j'étais là..."

Même si Connor était un colosse comparé à Altaïr, il avait toujours cette douceur qui faisait de lui un gros nounours quand on prenait le temps de le connaître. Du coup, Altaïr ne pouvait que le pardonner en voyant la petite moue triste et coupable qu'arborait son cadet. Connor avait baissé la tête, honteux. Le cuistot soupira et tapota doucement le haut de la tête du jeune homme.

"Ne t'excuse pas, je devrais faire plus attention au lieu de rêvasser. Tu n'as pas à t'en faire d'accord ?"

Connor hocha lentement la tête avant de regarder ce que fixait son cousin avant qu'il n'arrive.

"C'est Malik ?

- Oui.

- Il est venu tout seul ?

- A croire que oui." Répondit Altaïr en haussant les épaules.

Connor se tut. Il sembla réfléchir pendant un instant avant de sortir avec empressement sous le regard confus d'Altaïr. Il revint quelques instants plus tard avec Ezio, Desmond et Kassandra.

"Qu'est-ce que vous faites la ? Des tu dois t'occuper de la réception et du bar, Kass et Ezio du service-

- Aucun problème, interrompit Ezio. Arno a fini sa pause et prend le relais pour moi, Connor remplace Desmond pour l'instant.

- Et vu le monde qu'il y a, Arno suffit pour l'instant. De toutes façons c'est pas comme si la discussion allait durer trois heures, soupira Kassandra.

- En plus on est venus te donner un coup de pouce ! s'exclama Desmond.

- Pardon ?

- T'as bien vu que Malik était tout seul pas vrai ? Eh bah c'est le moment pour y aller !

- Arrête de dire des conneries Ezio. Malik doit sûrement attendre quelqu'un. Regarde, il n'a même pas encore commandé quoi que ce soit et il regarde la porte d'entrée tout le temps.

- Normal, fit Desmond. Il attend son frère. Il avaient rendez-vous pour prendre le petit-déjeuner ensemble.

- Je croyais qu'ils vivaient ensemble ?

- Ouais c'est le cas... attends je te montre ça sera plus simple."

Desmond sortit son téléphone et le plaça au milieu pour que tout le monde puisse voir l'écran.

Kadar Al-Sayf

J'suis resté au bureau hier soir j'ai du louer une chambre d'hôtel

Du coup je suis pas avec mon frère

Du coup j'ai une idée

Tu sais que je travaille là.

Ouais mais j'ai envie d'un beau-frère qui cuisine archi bien.

Bref.

J'ai proposé à Malik de venir prendre le petit-déjeuner chez vous

Il a vraiment accepté alors que votre boulot est pas loin de chez vous et notre resto est... à 30 minutes ?

Le connaissant il voulait voir Altaïr BREF !

Je lui donne RDV, il arrive, je viens pas, et vous envoyez votre cousin à la chasse au cucul de Malik

T'aurais pu trouver une forme plus poétique pour dire ça...

Nah je m'amuse trop la. Tu suis le plan ?

C'est un plan qui n'a pas l'air trop foireux donc...

Je te fais confiance !

Altaïr, voulait se terrer dans un trou. C'était extrêmement rare qu'il ressente ça mais il se sentait comme une gamine de quinze ans qui recevait les conseils des gens pour séduire son crush. Certes, il avait de l'attirance pour Malik mais c'était impossible qu'il soit réellement amoureux de lui quand même. C'était trop tôt.

Oui. Ce n'était qu'un simple crush. Rien d'autre. Ça passera.

"Du coup tu tentes ta chance Alty ? demanda l'Italien.

- Et mon travail alors ? Tu crois vraiment que je vais-

- Et hop je t'arrête la, coupa Kassandra. J'ai appelé Alexios en renfort. Il arrive dans environ cinq minutes. Ne sous-estime pas le pouvoir de persuasion des grandes-sœurs.

- Ça serait pas de l'abus de pouvoir... ? chuchota Altaïr.

- Plaît-il ?

- Non rien.

-Bref, du coup, tu n'as plus d'excuses pour passer du temps avec lui !"

Desmond lui fit un grand sourire tandis qu'Altaïr grimaçait. Parler gentiment aux gens n'était pas de son ressort, hors famille évidemment. Mais pour une raison ou pour une autre, il se sentait plus nerveux qu'à l'accoutumée quand il s'agissait de Malik. Il avait envie de refuser d'aller lui parler mais devant les yeux brillants de sa famille, il n'avait pas le cœur à dire non.

"Bon d'accord." Fit finalement le Chef en soupirant.

Desmond et Ezio se tapèrent dans la main tandis que Kassandra leur frappèrent doucement dans le dos en souriant. Cette dernière appela Connor qui arriva avec une jolie tasse de café dans les mains. Le jeune homme donna la tasse à Altaïr. Le Chef regarda bizarrement son jeune cousin tandis que Kassandra passa un bras autour de lui.

"C'est ton moyen d'aller lui adresser la parole sans passer pour un gars trop excité et ambitieux, dit Kassandra en ricanant.

- Il l'a commandé ?

- Non, mais cadeau de la maison ! s'exclama la cousine. Allez vas-y Casanova !"

Elle poussa doucement Altaïr en dehors de la cuisine et referma la porte derrière lui.

"Le surnom "Casanova" serait destiné à Ezio, pas moi..." soupira le Chef.

Altaïr jeta un coup d'œil dans la pièce. Comme d'habitude, à cette heure là, il n'y avait pas énormément de monde, de ce fait, il arriva à repérer assez rapidement Malik. Ce dernier était évidemment seul à la table que Desmond lui avait donné (sa place d'habitué comme il le disait), et regardait son téléphone avec un air mécontent. Il avait même l'air de grogner à son écran. Même avec ce froncement de sourcil, Altaïr ne pouvait s'empêcher de trouver Malik quand même mignon.

Le jeune homme prit une grande inspiration et alla vers Malik. Ce dernier était tellement absorbé dans sa conversation qu'il ne remarqua même pas la présence d'Altaïr derrière lui. Le Chef déposa discrètement la tasse de café devant lui en s'approchant doucement de son oreille.

"Alors on est tout seul aujourd'hui ?"

Malik sursauta et lâcha son téléphone sous la surprise. Il se retourna brusquement et se retrouva littéralement nez à nez avec Altaïr. Ce dernier n'avait pas du tout prévu que le visage de Malik se retrouverait aussi près du sien. Il se redressa brusquement et porta un main à son visage, feignant un rire pour cacher ses joues légèrement rouges. Malik avait simplement détourné la tête.

Altaïr retrouva un peu de son calme et se racla la gorge. Il s'assit à côté Malik qui avait lui aussi l'air d'avoir retrouvé son calme.

"Kadar n'est pas avec toi ? demanda le Chef.

- Non, soupira Malik. Justement il avait insisté pour que l'on vienne prendre un café avec les filles et au dernier moment, il me dit Kisara l'avait retenu et du coup il ne venait pas.

- Mais vous ne vivez pas ensemble ?

- Si, mais il insistait pour me déposer ici avant d'aller chercher les filles.

- Pas de chance alors."

Silence gênant.

Malik remarqua la tasse de café devant lui.

"J'ai pas commandé de café... Si ?

- Un cadeau de la maison."

Il ricana un peu et porta la tasse à ses lèvres. Altaïr ne pouvait s'empêcher de fixes ses lèvres pulpeuses. Se rendant compte de ce qu'il faisait, il détourna rapidement le regard.

"Un peu comme tout tes desserts quand je viens prendre mes repas ici."

Il prit une gorgée de la boisson chaude et laissa échapper un grognement satisfait. Altaïr tressaillit en l'entendant.

"Sinon qu'est ce que tu fais là ? Tu n'es pas sensé être en cuisine ?

- Je t'ai vu seul et assez frustré. Je voulais savoir ce que tu avais, fit il en haussant les épaules. Alexios va me remplacer."

Malik hocha seulement la tête et finit sa boisson.

"Tu fais quoi après ? demanda Altaïr.

- Je pense que je vais surement rentrer, je ne travaille pas aujourd'hui.

- Je vois."

Silence. Malik se leva et mit sa veste. Altaïr fronça légèrement les sourcils. Il ne voulait pas vraiment partir. Surtout pas quand il voyait Desmond et Ezio le regarder depuis les petites fenêtres des portes de la cuisine. Il trouva rapidement une idée.

"Tu te souviens de notre pari de la dernière fois ?

- Oui ?"

Altaïr se leva d'un coup et lui tendit la main. Par réflexe, Malik la prit.

"Alors allons-y.

- Quoi ?!"

Sans un mot de plus Altaïr tira le jeune homme vers lui. Ce dernier, surpris, bascula en avant et se retrouva contre le torse du Chef. Ce dernier passa un bras autour de ses épaules et essaya de se stabiliser pour ne pas tomber. Altaïr paniqua légèrement, il n'avait absolument pas calculé sa force. Cependant, ils restèrent dans la même position pendant un instant. Aucun ne voulait bouger.

"Waaaaaaaaaaaaa !"

Ils se séparèrent d'un coup en rougissant regardèrent d'ou venait ce cri. Il s'agissait de deux filles, les fixant avec un grand sourire et des yeux étincelants.

"OMG c'était beaucoup trop chou t'as vu Inès ?!"

La dénommée Inès hocha vivement la tête. Les deux hommes se raclèrent la gorge, rougissants de gêne. Altaïr, qui n'avait toujours pas lâché la main de Malik l'emmena à l'extérieur.

"Désolé, marmonna Altaïr.

- Non, c'est rien."

Le Chef l'emmena jusqu'à sa voiture et le fit entrer.

"Je reviens vite, il ne faudrait pas que j'y aille avec mes vêtements du travail, ça pourrait offenser les cuisiniers."

Le jeune homme hocha la tête et regarda Altaïr retourner dans le restaurant. Ce dernier lança un regard noir à ses cousins qui voulaient faire un commentaire et se changea rapidement.

Malik, qui était entrain de taper l'adresse du restaurant dans le GPS, remarqua que le Chef était sorti dans ses vêtements du quotidien. C'était la première fois qu'il le voyait dans ce genre de vêtements. Il ne pouvait le nier, il était vraiment séduisant. Il avait mis son manteau et une écharpe, sauf qu'il n'avait pas fermé son manteau. Il arrivait à distinguer la fine taille et les abdos d'Altaïr.

"Tu as tapé l'adresse ?"

Malik sursauta.

"Ouais, c'est bon.

- D'accord, mets toi à l'aise."

Altaïr démarra et sortit du parking.

"Altaïr, il est à peine dix heures, on ne vas pas aller maintenant au restaurant quand même?

- T'as raison, attends."

Sur un feu rouge, il mit son kit-main-libres et pianota sur son téléphone avant de le reposer.

"C'est moi. T'es ouvert ? Pas grave, j'arrive quand même."

Il grimaça d'un coup et sembla rougir légèrement.

"Pas un mot. Je sais que les autres t'ont mis au courant. Oui. C'est ça. Merci, je te revaudrais ça. Oui, à plus tard."

Altaïr soupira. Malik le regarda bizarrement.

"C'était ?

- De la famille, je sais où on ira avant d'aller manger, répondit simplement le Chef.

- Dis toujours.

- T'es déjà allé dans une salle d'arcade ?"

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La salle d'arcade était magnifique. Non seulement elle était bien agencée, mais en plus elle avait cette petite atmosphère agréable qui détendait Malik. C'était bien entendu la première fois qu'il allait dans une salle d'arcade, il n'était pas particulièrement attiré par ces endroits, préférant le calme d'une bibliothèque ou d'un musée. C'était peut-être pour ça qu'il s'y sentait bien, l'absence de brouhaha le mettait à l'aise.

"Bienvenue au Brotherhood ! Tu dois être Malik. Enchantée ! fit une jeune femme en se précipitant vers le susnommé.

- Enchanté..?

- Excuse moi, je suis Aveline de Granpré, une cousine d'Altaïr. Normalement nous ne sommes pas encore ouverts à cette heure mais j'aime bien faire des exceptions pour la famille. Bref, amusez vous bien !"

Elle était repartie en un coup de vent. Derrière lui, Altaïr ricanait légèrement.

"Elle est tout le temps comme ça, 'Line est surement partie voir son mec, ils habitent en haut de l'arcade."

Il sortit des pièces de sa poche.

"Tiens, 'Line nous a donné ça gratuitement. On va pouvoir s'amuser pendant une bonne heure avant d'aller manger.

- Tu veux commencer par quoi ?

- Eh bien..."

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Malik s'amusait comme un fou. Il ne s'était jamais autant amusé avec quelqu'un depuis une éternité, sans compter son frère dans le lot. Il se sentait bien, il plaisantait et taquinait Altaïr quand il perdait, bref, c'était vraiment amusant.

Altaïr aimait voir le visage de Malik s'illuminer quand il gagnait, il aimait voir cette petite moue discrète quand il perdait. C'était rafraîchissant. Et puis... Cela ressemblait presque à une sortie en amoureux. Cette idée ne lui déplaisait pas du tout. C'était même l'inverse. Il se sentait prêt à se relancer dans une relation, la dernière a été beaucoup trop hâtive. De plus, il savait que ses garçons allaient accepter facilement Malik si jamais cela arrivait. Darim et Sef, malgré leur jeune âge avaient compris que leur père aimait aussi bien les hommes que les femmes. Ils savaient donc qu'il ne fallait pas être si surpris que ça si jamais Altaïr venait leur présenter un homme.

Avant de penser à tout cela, il devait juste savourer le moment présent. Le sourire victorieux de Malik était absolument précieux.

"J'ai quelque chose sur le visage ? demanda Malik en remarquant le regard fixe d'Altaïr.

- Non, j'étais juste pensif. Sinon, il est midi. On va manger ?

- Oui, sur la route je me suis permis de réserver une table d'ailleurs.

- Nickel. Allons-y alors."

Les deux hommes allèrent au restaurant. Une fois arrivés là-bas, ils s'arrêtèrent devant l'enseigne. Altaïr était figé.

"Altaïr ?"

Le Chef était blême. Il avait l'air de connaître l'endroit vu l'aversion qu'il pouvait distinguer dans ses yeux. Altaïr reprit rapidement ses esprits en entendant la voix de Malik et lui fit signe de le suivre dans le restaurant.

Ils furent accueillis par le même serveur que Malik avait eu. Un Italien du nom de Vieri de Pazzi. En voyant Altaïr, le serveur abordait un sourire narquois.

"Oh mais qui voilà ! Un invité de marque ! Tu es venu te vendre comme m'avait dit Chef de Sable, bastardo ?

- Tch. Comme si j'allais m'abaisser au niveau d'un crétin pareil. Fais ton boulot de serveur et emmène nous à la table que l'on a réservé.

- "On" ? Tes venu avec une puttana pour l'impressionner ? C'est vrai que ton pauvre restaurant de pacotille ne va impressionner personne !"

Son rire résonnait dans la pièce. Malik voyait qu'Altaïr serait son poing, se retenant de le frapper. Il se doutait bien qu'il était furieux qu'on insulte son restaurant. Altaïr lui avait révélé que ce restaurant se transmettait de génération en génération du côté de la famille d'Arno, et qu'insulter ce bien serait une insulte direct à sa famille. Et tout le monde sait à quel point Altaïr était attaché à sa famille.

Du coup, Malik décida d'intervenir. Il se mit aux côtés du jeune homme et lui caressa doucement le poing pour le calmer. Il y eu l'effet escompté quand il sentit le poing se desserrer peu à peu. Il regarda Vieri qui, trop occupé à rire n'avait pas remarqué la présence de Malik.

"Je dois sûrement être cette "pute" dont vous parlez, serveur." Dit Malik lui montrant son plus beau regard noir.

Vieri se figea en voyant Malik. Il le reconnaissait maintenant. La dernière fois, il ne savait pas qui cet homme était. Il ne faut pas qu'ils fassent la même erreur et donc ne pas manquer de respect par erreur à un homme aussi important.

"Mes excuses -Sayf. Je-

- Je n'ai pas besoin de vos excuses, coupa fermement le jeune homme. J'ai réservé une table à mon nom. Comme l'a dit mon ami, faites votre travail.

- Bien monsieur." Répondit le serveur en s'inclinant.

Avec un sourire satisfait, Malik s'apprêtait à suivre Vieri quand il sentit la main d'Altaïr prendre la sienne. Le jeune homme ne fit aucun commentaire, laissant leurs doigts s'entremêler en suivant le serveur.

Arrivés à leur table, les deux hommes se séparèrent avant que Vieri ne puisse voir leur mains liées et s'assirent. Il leur amena la carte et s'éclipsa. Aucun des deux hommes ne parlèrent de ce qui était arrivé. A la place, Malik demanda comment Altaïr semblait connaître l'endroit.

"Nos familles se détestent de base. Ça remonte à tellement longtemps, soupira Altaïr. Il faut connaître l'histoire de notre famille. Elle est pas extrêmement compliquée mais il y a quelques... difficultés dedans.

- On a tout le temps pour discuter, vu le temps qu'ils mettent juste pour faire venir l'entrée...

- Pas faux, ricana le jeune homme. Du coup, je suppose que tu as remarqué que personne dans ma famille partageons le même nom de famille pas vrai ? Ni les mêmes origines non plus. Par exemple, Ezio est Italien, et moi je suis Anglo-Syrien.

- Je savais pas ça par contre.

- Anglais de ma mère et Syrien de mon père. Bref ce n'est pas le sujet. Parmi tout mes cousins réunis, aucun d'entre nous sommes de la même origine quasiment. Cela vient de nos grands grands-parents. Enfin, de mon grand-père plutôt. On va dire qu'il avait une libido assez impressionnante.

- Et rappelle moi vous êtes combien en tout ?

- Beaucoup."

Malik rit franchement devant l'air exaspéré de son vis à vis.

"Et du coup, vous avez quand même un grand lien qui vous unis tous non ? remarqua Malik.

- En effet, sourit Altaïr. Si tu veux, mon grand-père était le seul descendant d'un grand homme au temps des romains. Cette famille est extrêmement prestigieuse et évidemment, chaque famille de noble ou de royauté a son lot d'ennemis. Celle qui dirige ce restaurant en fait partie. Depuis des siècles nos familles ne se supportent pas pour une raison ou pour une autre. J'avoue que c'est sûrement à cause de leur arrogance sans limite et leur malhonnêteté inconditionnelle.

- Tu ne dois vraiment pas les aimer.

- Je les hais." Fit-il en souriant joyeusement.

Normalement Malik aurait adoré ce genre de sourire, mais celui la était à en glacer le sang.

La nourriture toujours pas arrivée, Malik continua de poser des questions à Altaïr.

"Mais du coup tu ne m'as toujours pas parlé du lien entre vous tous.

- Oui, j'étais tellement emporté que j'avais oublié ce détail. Bref, mon grand-père est vraiment allé partout. Et dans chaque pays il y a laissé son empreinte si tu vois ce que je veux dire. Quelques années après s'être installé définitivement en Italie, mon père qui était en voyage scolaire rencontra celui d'Ezio par hasard quand ils avaient seize ans environ. En voyant qu'ils se ressemblaient fortement, ils sont partis voir grand-père pour savoir si ça n'était qu'une coïncidence. Évidemment ça ne l'était pas et Zio Giovanni a passé des années à retrouver chaque enfant perdu. Et au bout de dix ans, la famille était complète. Dans son dernier soupir, grand-père a donné un nom pour cette famille beaucoup trop grande pour nous désigner. Pour lui, nous sommes la "Dynastie Aquilus". Ensuite, nous les enfants avions décidés de tous s'installer en France et de continuer le business familial sous la Dynastie Aquilus, c'était une idée d'Arno. C'est lui qui a hérité au départ du restaurant par le biais de sa grand-mère.

- C'est une sacrée grosse histoire. Mais c'est impressionnant comment la famille arrive toujours à se retrouver.

- Oui, mais le bonheur innocent ne dure jamais très longtemps. Évidemment, il a fallu que la pire famille s'était installée ici aussi. Pour nous enrager, ils ont envoyés leurs enfants dans la restauration pour essayer de nous faire de l'ombre. C'est quand même futile vu que nous ne sommes pas dans la capitale, ils gaspillent des forces la où nous ne sommes pas. Ils sont aussi intelligents que des boîtes en plastique."

Malik ne put s'empêcher de rire en entendant cette insulte.

"Quoi ?

- Ton insulte est vraiment bancale.

- Je veux rester poli voyons."

Au même moment où Malik allait rétorquer, le serveur arriva avec leurs entrées. Vieri allait sûrement couvrir Malik de louanges quand ce dernier leva la main et le chassa comme une mouche tournant autour de son assiette.

Ils mangèrent tout en discutant, ou plutôt tout en critiquant la qualité du repas. Non seulement l'attente était longue mais pour une piètre qualité. Une honte disait Altaïr.

Clairement dégoûté par ce repas, Malik et Altaïr décidèrent de passer outre le dessert pour s'en aller au plus vite. Ce fût peine perdue quand Vieri se présenta à la table accompagné de Robert de Sablé et Rodrigo Borgia, l'un étant le Chef et l'autre le gérant du restaurant.

"Quel bonheur de vous voir ici -Sayf. J'espère que notre cuisine a été à votre goût, commença Robert. Je vous prie de m'excuser de mon impolitesse mais je me permets de vous mettre en garde avec vos fréquentations. Cet homme n'est qu'un vulgaire chat de gouttière.

- Merci de votre conseil." Répondit Malik.

Robert lança un sourire narquois à Altaïr qui lui fit un regard noir. Le jeune homme regarda ensuite Malik, qui semblait aborder un sourire presque sadique.

"Je me permets de vous donner un autre conseil monsieur, fréquentez des personnes de notre prestige, vous n'en seriez que gagnant, fit Rodrigo en ricanant sombrement.

- Merci de votre conseil a vous aussi. Mais messieurs... vous-ai-je demandé votre avis ? Non ? Alors fermez-la."

Cela figea les trois hommes. C'était au tour d'Altaïr de sourire narquoisement.

"Veuillez me laisser passer, je dois payer."

Toujours sous le choc les hommes laissèrent passer Altaïr et Malik. Une fois dehors, le Chef éclata de rire. Malik haussa un sourcil.

"Tu étais excellent Malik. Franchement, tu leurs as mis un coup directement là où c'est douloureux.

- Ce n'était pas grand chose. Je déteste qu'on dise du mal de mes amis.

- Amis hum? C'est un bon début.

- Quoi ?

- Rien. Rentrons maintenant. Je te dépose chez toi.

- D'accord."

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Le trajet s'était passé sans encombres. Ils avaient discutés un peu et leurs silences n'étaient pas gênants. Il fallait l'admettre, Malik avait passé du bon temps avec Altaïr. Hélas, toutes les bonnes choses ont une fin, et Malik se retrouva devant chez lui en un rien de temps.

"Merci encore pour cette journée Altaïr. Je me suis bien amusé.

- Et moi donc. Je n'oublierais pas comment tu as humilié de Sable et les autres.

- Moi non plus, rit Malik.

- Du coup à la prochaine fois."

Malik hocha la tête et échangea un regard avec Altaïr. Il sembla hésiter avant de finalement sortir de la voiture. Il s'apprêtait à fermer la portière quand il s'arrêta. Il sortit un papier de sa poche et y écrivit un chiffre. Altaïr le questionna du regard.

"Demain matin, huit heures, regarde cette chaîne. D'accord ?"

Il n'eut même pas le temps de répondre que Malik avait déjà laissé le papier dans la main d'Altaïr et était parti en courant. Altaïr haussa les épaules avant de reprendre la route, se remémorant les événements de la journée.

Chez lui, Malik sortit son téléphone et composa un numéro qu'il connaissait bien.

"Allo Rauf ? J'ai changé d'avis concernant demain. Avertis tout le monde."

Il allait montrer qu'on ne sortait pas indemne quand on insultait ses amis.

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Altaïr était dans la salle de pause avec tout le monde entrain de regarder la chaîne que Malik avait écrit sur le papier. Qu'allait il se passer à huit heures ?

"Et maintenant notre invité du jour, les frères Al-Sayf !"

Altaïr et les autres étaient surpris de la tournure des événements qu'allait-il se passer maintenant ? Il doutait que Malik lui avait demandé de regarder cette chaîne juste pour le plaisir de le regarder. Le reste de l'interview se passa sans trop de révélations extraordinaires jusqu'à ce que la présentatrice lui pose une question concernant les restaurants.

"Le dernier restaurant où j'ai mangé était absolument épouvantable. La nourriture y est fade pour un prix exorbitant. De plus, le personnel y est désagréable. Je préfère mourir de faim que d'aller y manger encore une fois.

- C'est épouvantable ! s'exclama la présentatrice. Pourriez-vous vous nous dire quel était ce restaurant pour éviter d'y aller ?"

Malik sourit narquoisement.

"La Croix d'Argent."

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