Chapitre 65 : Binômes

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Était-il vraiment nécessaire d'en arriver là ?

Je ne savais pas et honnêtement, je ne savais même plus pourquoi nous avions fait ça. Après les cours que nous avions eu la veille, nous nous étions rendues au centre commercial de Musutafu dans l'optique de trouver un cadeau pour Todoroki.

Les filles s'étaient données la mission de m'aider dans cette tâche ardue et qui d'autre que Nemuri avait fait un caprice pour nous accompagner ? Et bien Nemuri elle-même. Quand je lui avais demandé son accord pour aller en ville, elle avait tellement insisté pour participer à cette sortie entre filles que nous n'avions pas pu lui refuser.

Enfin, même si se balader avec Nemuri -et non pas Midnight- n'avait posé aucun soucis à mes amies. Je la soupçonnais d'avoir prétexté notre protection auprès du principal Nezu pour obtenir une permission de sortie.

Nous avions donc passé toute la fin d'après-midi dans les galeries marchandes à errer à l'aveugle dans l'espoir de trouver quelque chose pour l'anniversaire du garçon. Mais rien à faire, j'avais été aussi efficace qu'un mollusque détaché de son rocher et les filles n'avaient pas arrêté de me poser des questions en tout genre pour essayer de trouver des choses que Todoroki appréciait.

Sans parler de Nemuri, qui déjà ne passait pas inaperçue même dans sa tenue civile, qui n'avait pas arrêté de faire des connotations déroutantes et clairement pas de notre âge. Heureusement, Mina l'avait arrêté en lui rappelant que nous étions mineurs et que rien que pour ça, toutes ses propositions étaient bonnes à jeter.

Ma mère s'était alors renfrognée comme une enfant et n'avait plus voulu bouger de la terrasse d'un salon de thé le temps de nos achats. Elle avait tout de même essayé de garder un œil sur nous malgré le fait que des dizaines de personnes l'avaient reconnu et lui avaient demandé des autographes.

Submergée par la foule, Nemuri n'avait -heureusement- pas eu à mettre son grain de sel pour le cadeau de Todoroki. Autrement, je ne voulais même pas penser avec quoi nous serions sorties du centre commercial. Il valait mieux écarter les idées saugrenues de la jeune femme.

- Yumeko, n'oublies pas que j'ai mis ta valise sous l'autre banc, ne la cherches pas quinze minutes en revenant.

J'acquiesçais vivement en nouant les derniers lacets de mes bottes.

- Je n'oublie pas, promis !

C'était fou la manière que Kyoka avait de s'occuper de moi. J'avais l'impression d'être plus sous son aile que celle des autres et je ne savais jamais vraiment comment réagir. Elles savaient toutes que les choses du quotidien, même les plus faciles, devenaient rapidement compliquées pour moi.

De ce fait, lorsque Kyoka déplaçait mes affaires dans le vestiaire pour libérer la place aux valises des élèves de la première B, elle me prévenait toujours pour que je ne m'affole pas de les avoir perdues. Ce qui, honnêtement, m'étais arrivée un nombre incalculable de fois depuis la rentrée.

J'étais de nature maladroite et cela avait peu de chance de changer.

On arriva tous ensemble au SCA de Numéro Treize et Aizawa nous ouvrit les portes sans grande conviction. À l'intérieur, All Might et le héros cosmonaute nous attendaient déjà. Lorsqu'on entra, le grand blond rachitique arborait un sourire doux et fier de voir ses élèves.

- Bien, les mioches. Aujourd'hui nous allons travailler les situations d'urgence lors de catastrophes naturelles, intentionnelles ou non. Comme vous le savez, les vilains ne sont pas toujours à l'origine d'incidents qui nécessitent l'intervention des héros. Les manifestations extrêmes comme la météo, un tremblement de terre, une inondation ou un incendie sont de parfaits exemples. Mais je ne vous apprends rien. C'est pourquoi cette après-midi vous allez vous entraîner à venir en aide à vos camarades.

- Monsieur !

Le crissement métallique du costume d'Iida, juste à côté de moi, me fit grincer des dents. Aizawa souffla, visiblement habitué aux questions soudaines de l'adolescent.

- Oui ?

- Quelles sont les consignes ? S'empressa-t-il de demander.

- C'est simple. Ce sera un entraînement commun aux deux classes. Vous ferez des duos en vous mélangeant. Les deux électrons de plus de la A n'auront qu'à se mettre ensemble. Une première paire sera envoyée dans un des districts catastrophes du SCA tandis qu'une autre devra intervenir pour les secourir. Savez-vous quel est le temps maximum requis pour secourir des victimes prises aux mains d'un phénomène de ce genre ?

Iida leva à nouveau la main.

- Oui, Iida ?

- Quinze minutes !

- Exact. Vous aurez donc quinze minutes pour sauver vos camarades. Au-delà, c'est l'échec. Vous serez également évalués sur plusieurs paramètres. Le temps, l'analyse de la situation, le sauvetage des victimes et l'esprit d'équipe. C'est compris ?

Les élèves hochèrent simultanément la tête, tous silencieux et déjà impeccablement concentrés. En situation réelle, nous n'avions pas le droit à l'erreur. De ce fait, chacun des cours d'héroïsme auquel nous assistions était un enseignement crucial où nous devions tout donner.

- Bien ! Intervint joyeusement All Might. Vous avez cinq minutes pour faire des paires mélangeant les classes A et B, les enfants. Ensuite, vous suivrez Numéro Treize qui restera au plus proche de vous durant l'exercice, par précaution évidemment.

Sans plus attendre, un brouhaha s'éleva entre les élèves enjoués à l'idée de faire équipe avec l'autre classe. Comme l'avait énoncé Aizawa, je me dirigeais par réflexe vers Shinso, soit le deuxième électron ajouté à la classe A.

- Désolé, je vais tenter le travail d'équipe avec Deku.

Mon cœur se brisa dans ma poitrine. J'avais été soulagée d'être assigné au violet, sans vraiment l'être non plus, car j'étais bien trop timide pour aller vers les autres élèves. Je n'avais eu aucune occasion de sympathiser avec eux à part deux ou trois exercices qui n'avaient évidemment pas suffi à créer des liens.

Je me dirigeais alors timidement vers eux, pas du tout motivée. Momo fit équipe avec Kendo et Todoroki avec la jeune fille aux cheveux de ronces. Il s'agissait de duos plutôt bons et sûrement très compétents.

Soudain, un rire terrible juste derrière moi me fit sursauter.

- Alors Yumeko ? On trouve personne ?

Monoma Neito.

Je levais les yeux au ciel et tournais les talons, n'ayant aucune envie de répondre à ses invectives. Il y avait clairement bien plus important à faire pour le moment.

- Comme si j'allais te proposer de faire une paire avec moi ! S'exclama-t-il soudainement.

Qu'est-ce qu'il raconte ?

Je fis à nouveau volte-face, les sourcils levés et les bras croisés.

- Super, répondis-je.

Seulement, il était évident que Monoma ne lâchait jamais l'affaire pour faire suer tout le monde. Prête à recevoir un énième pic de sa part, je fus surprise de constater qu'aucun autre ne vint après celui-ci. Nos regards se croisèrent et je restais pantoise lorsque le blond s'empressa de détourner le sien, le rouge aux joues et les poings serrés.

Ne me dites pas qu-

- T'es trop bête, Monoma ! Elle est pourtant super forte ! S'égosilla une voix puissante.

Tetsutetsu déboucha de nul part et claqua ses poings de fer. Un sourire lui fendit le visage et il se tourna vers moi.

- Ça te dit de faire équipe avec moi ? On ne l'a encore jamais fait et ça peut être intéressant !

Je lui rendis son sourire. Je ne connaissais pas Tetsutetsu mais il me le proposait avec tellement de ferveur et de motivation que je ne pouvais qu'accepter.

- Avec plaisir.

- Hein ? S'indigna Monoma. Tetsutetsu, espèce de sale-

Il s'interrompit et le garçon d'acier haussa simplement les épaules avant de me faire signe de le suivre. Je ne me fis pas prier et on s'éloigna rapidement de son camarade avant que celui-ci ne fasse une autre crise de nerfs.

- Bien ! Nous rappela Numéro Treize à l'ordre. Vous êtes prêts ? Nous allons faire deux exercices simultanément, dont l'un sera supervisé par moi-même et l'autre par Aizawa. Si vous n'avez rien à ajouter, alors ne perdons pas de temps ! Les duos A et C avec moi et les B et D avec Eraser ! Les autres, vous resterez avec All Might pour juger dans le poste de contrôle.

Évidemment, il fallait que ce soit nous qui commencions. Les premiers à pratiquer les exercices étaient toujours plus ou moins les tests pour permettre aux autres de comprendre. Enfin, c'était comme ça et même si je n'appréciais pas vraiment, nous n'avions pas le choix.

- Allons-y, Yumeko !

Au moins, Tetsutetsu avait de l'entrain pour nous deux. De cette manière, il ressemblait encore plus à Kirishima. Je me surprenais une fois de plus à lui rendre son sourire et à penser à lui comme un véritable soleil.

Tetsutetsu était une vraie lumière follette et pleine de vie.

Sous les regards des autres, le garçon et moi suivîmes Numéro Treize en tant que victimes sans connaître ceux qui viendraient à notre secours. Au moins, cette fois-ci j'allais également faire partie des juges plutôt que des héros secouristes.

- Alors, les jeunes. Dans quelle zone allons-nous aller ? Questionna Numéro Treize en se tournant vers nous.

Il nous dévisagea quelques instants, une main posée sur le bas de son casque d'astronaute tout en réfléchissant. Puis soudain, il s'exclama comme si l'évidence même était apparue dans ses pensées.

- La zone des incendies, ce sera parfait.

Évidemment.

Quoi de mieux que de mettre les élèves en difficulté maximale ? Quoi de mieux que de mettre le fer de Tetsutetsu et mes souvenirs à l'épreuve ?

Je grinçais des dents, les poings serrés, tandis que le petit cosmonaute sortit deux cordages d'une des poches de son costume pour nous ligoter avec.

Tandis que mon partenaire semblait confiant malgré la situation, je ne pouvais m'empêcher d'appréhender la suite. J'espérais simplement que l'exercice ne dure pas trop longtemps pour éviter l'usure de mes nerfs.

Je n'avais pas peur du feu. Loin de là. Todoroki me rappelait tous les jours que les flammes pouvaient être magnifiques. Seulement, lorsque Numéro Treize nous attacha dos à dos dans un immeuble déjà aux prises d'un gigantesque incendie, je me sentis bien moins confiante.

Les souvenirs étaient toujours là malgré tout. Et ça, je ne pourrais y remédier qu'avec le temps.

Numéro Treize nous laissa tous les deux en plan sans aucun scrupule et sortit de la pièce où nous étions retenus afin de prévenir All Might et le deuxième groupe.

- Ça va ? Me demanda tout à coup le garçon.

Une boule d'acide me remonta amèrement dans la gorge.

- Ça peut aller et toi ?

Je sentis l'adolescent gigoter dans mon dos, visiblement mal à l'aise à cause de ces cordes bien trop serrées.

- J'ai connu mieux, répondit-il simplement.

- Nous n'avons que quinze minutes à attendre, grand maximum. Seulement quinze minutes, répétais-je inconsciemment pour moi-même.

Le sol commençait à chauffer sérieusement sous nos pieds et un haut-le-cœur me souleva le diaphragme. Les flammes commençaient à gagner du terrain et à grignoter les meubles autour de nous.

- Hé ! C'est pas le moment de nous faire un malaise, hein !

- Ne t'inquiètes pas, je ne vais pas te vomir dessus. J'ai juste toujours eu du mal avec le feu.

Tetsutetsu resta dubitatif à ce que je venais de dire. Il essayait tant bien que mal de me regarder mais les cordes l'en empêchaient. Heureusement que la chaleur de l'incendie était là pour dissimuler mon visage probablement plus pâle qu'un médicament à l'heure actuelle.

- J'ai l'impression d'être un porc sur un barbecue, commenta-t-il pour essayer de nous détendre.

J'eus un léger rire.

- Je n'aurais pas dit mieux.

Il faisait si chaud que mon costume me collait à la peau et que de grosses gouttes de sueur perlaient sur nos fronts. Je n'étais pas certaine de tenir encore dix minutes de plus dans cette véritable fournaise.

- Tetsutetsu, l'appelais-je, tu penses pouvoir faire un truc pour ça ?

D'un coup de tête, je lui désignais nos liens.

- On a le droit ? S'enquit-il immédiatement.

- À part jouer les victimes, Numéro Treize ne nous a donné aucune indication. S'il-te-plaît, je ne vais pas tenir longtemps ici et dans cette position.

Il n'en fallut pas plus pour que le message passe. Ni une ni deux, l'adolescent activa son alter et exerça une pression si forte sur la corde qu'elle céda en quelques instants. Je m'écartais vivement de lui et inspirais une grande bouffée d'air.

Il faisait trop chaud.

Mes mains, ma poitrine, mes cuisses et mon dos étaient couverts de sueur. Mes poumons sifflaient et la fumée noire n'aidait en rien. Je tirais sur mon col et fléchis les genoux, pantelante et peinant à respirer.

Mon comportement alarma Tetsutetsu qui se pencha au-dessus de moi avant de déposer une main rassurante sur mon dos. Toutefois, ce qui me surpris autant que lui, c'est son toucher qui m'électrisa et me fit sursauter de peur.

Par réflexe, je bondis en avant afin de m'écarter de lui. Ma cicatrice me brûlait atrocement même si j'étais consciente que ce n'était que son souvenir qui revenait marteler mon cerveau comme un bélier.

- Désolée, je ne suis pas habituée au contact, ce n'était pas voulu, m'excusais-je.

- Pas de problème, je comprends.

On reporta notre attention sur notre environnement et sur l'incendie qui se déchaînait désormais comme un diable. Une toux féroce commença à meurtrir nos poumons, la fumée se faisant de plus en plus dense à chaque instant.

Mais que faisait le duo des héros, bon sang ?! Nous n'allions pas rester dans ce brasier indéfiniment, non ? Je n'étais pas très patiente de base mais à cet instant, je l'étais encore moins. Que Tetsutetsu soit présent était également le seul point qui me retenait de piquer une crise de nerfs et de prendre mes jambes à mon cou.

De toute évidence, même si Numéro Treize était aux aguets quelque part, cela me fichait une sacrée frousse.

Soudain, un craquement terrible coupa court à mes pensées.

- Yumeko, ne bouge surtout pas !

Tetsutetsu avait les yeux écarquillés d'horreur et ne bougeait plus d'un pouce, comme figé dans la pierre. Sous mes pieds, littéralement juste en dessous de moi, le sol s'était fracturé, probablement à cause de la tornade de flammes qui se déchaînait à l'étage inférieur.

Les lézardes n'avancèrent pas plus, juste suffisamment pour me faire comprendre que si je bougeais, tout pouvait arriver.

- Yumeko, résonna la voix d'All Might à travers tout le SCA, reste sur place. Les héros sont presque là et Numéro Treize veille à votre sécurité. Tout est sous contrôle.

Et je devais être rassurée avec ça ? Cela n'empêchait pas que je m'étais bêtement précipitée sur une zone déjà fragilisée et que je m'étais mise seule dans ce pétrin. Pour conclure, si cette évaluation venait à foirer, ce serait entièrement de ma faute.

- Faites place aux héros ! Résonna tout à coup une voix sortit de nul part.

De grosses détonations secouèrent tout le bâtiment et je grimaçais déjà en devinant qui étaient les deux énergumènes en charge de notre sauvetage. J'étais dorénavant encore moins rassurée de la réussite de cet exercice et pensais déjà à la défaite cuisante que nous allions tous les quatre essuyer.

Car si Tetsutetsu et moi formions un duo assez bancal mais tout de même accordé, ces deux-là n'avaient strictement rien à faire ensemble.

Et sans plus attendre, Monoma défonça la porte d'un brusque coup de pied.

- Alors, vous avez besoin de mon aide, n'est-ce pas ? S'écria-t-il en débarquant.

J'eus envie de vomir lorsque celui-ci prit une pose triomphante sans se préoccuper de l'urgence de la situation.

- Bouge toi, Monoma ! L'agressa le garçon au revêtement d'acier.

Mais c'était sans compter sur son partenaire à lui qui fit enfin son entrée.

- Oï, espèce de clampin ! Si tu pensais me semer, tu peux aller te faire voir ! Rugit une voix derrière. Putain ! Pourquoi je me retrouve avec ta sale tronche ?!

Bakugo arriva en trombe dans la pièce.

- Dégage, l'asperge ! Tu m'empêches de faire mon job !

D'un coup d'épaule, l'explosif poussa Monoma sans aucun scrupule avant de s'arrêter net, scannant la pièce du regard pour analyser la situation. Il me dévisagea de haut en bas, les coins des lèvres tombant en signe désapprobateur.

- Bouge pas le fantôme, j'arrive, même si ça me fait chier.

- C'est trop aimable, ironisais-je.

Une sueur froide dévala ma nuque mais je n'esquissais aucun mouvement, confiante malgré tout dans les capacités de sauvetage du blond. Parce que même s'il lui arrivait très fréquemment, voir même à chaque fois, de s'emporter contre les victimes lors des simulations, Bakugo restait en tout point très compétent.

Et clairement, je n'aurais jamais douté pour ma vie si Bakugo m'avait tendu la main et récupéré sans aucun problème. Or, c'était sans compter sur l'entêtement d'une deuxième tête brûlée dans cette pièce qui n'avait visiblement pas aimé l'arrogance de son partenaire.

D'un coup que personne ne vit venir, Monoma s'énerva et attrapa mon camarade par le col de sa nuque avant de le tirer violemment en arrière.

- La classe B est meilleure ! Laisse-moi faire ! Affirma-t-il, sûr de lui, tandis que Bakugo se retint d'exploser de rage pour ne pas détruire tout l'immeuble.

Toujours dans ses manières excessives, l'excentrique fit un pas assuré dans ma direction et me tendit la main, un sourire méprisant sur les lèvres.

- Allez viens Yumeko, tu as besoin de mon aide de toute manière. Il ne nous reste que trois minutes et si nous ne réussissons pas, ce sera un échec autant pour nous que pour vous. Alors approche. Approche et prend ma main.

J'eus envie de lui vomir dessus.

Il était encore dans ces histoires de rivalité entre les deux classes et avait vraisemblablement besoin de prouver sa valeur. Oui, sa valeur. Sa valeur au détriment de ma soumission. Il en avait besoin. Il en mourrait d'envie.

Mes dents grincèrent d'une telle force que leur écho criard fusilla mes tympans. J'eus envie de l'envoyer paître les pissenlits bien loin mais malheureusement, l'urgence voulait que je me laisse faire et accepte son aide, quand bien même je mourrais d'envie de lui ficher mon poing dans la figure.

Ce sourire, je me promettais intérieurement de lui effacer plus tard.

Le compte à rebours des dernières minutes se déclencha et je pouvais déjà imaginer All Might suer à grosses gouttes en s'inquiétant pour ses élèves.

J'eus une seconde d'hésitation.

Et cela suffit à Monoma pour perdre patience. D'un coup, il avança d'un pas ferme vers moi dans le but de me récupérer. Mais c'était sans compter sur les lézardes qui s'agrandirent encore plus et cédèrent sans prévenir. Le sol se déroba alors sous mes pieds tandis que mon regard s'accrocha à celui indescriptible de Bakugo.

Un mélange de surprise et de colère, pensais-je.

Mais je n'eus pas le temps de me rattraper à la main qui m'était tendue que je m'effondrais dans les flammes de l'étage inférieur sans aucun espoir de m'en sortir seule.

___________

Bonjour tout le monde !

Voici un nouveau chapitre focalisé sur un cours de Super-Héros 101😄

Yumeko est de très mauvais poil, Bakugo veut tout exploser et Monoma casse clairement les pieds de tout le monde.

J'espère que ça vous a plu ! 

Bisous et à samedi pour le prochain chapitre ღ

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