Point de vue externe

- Et bien, alors ?! On n'a envoyé que des empotés de la classe A ?!

Monoma s'esclaffa pour la énième fois avant de se faire frapper par Kendo. Le garçon perdit connaissance en un instant, s'étouffant avec sa propre salive.

- Désolée, il est vraiment pénible.

Kyoka secoua négativement la tête pour la rassurer. Depuis le début de l'épreuve, le blond se moquait sans cesse de leur équipe officielle. Apparemment formée que de «larbins de la classe A», il prenait un malin plaisir à les voir en difficulté. Lorsque Bakugo avait été séparé du groupe pour s'occuper du bélier fou, Monoma avait trouvé l'occasion bonne pour asséner un tas de reproches aux élèves de l'autre classe.

- Il n'a pas tout à fait tord, remarqua Shinso, ils sont en mauvaise posture. Les autres équipes les ont une fois de plus pris pour cible dès le début de l'épreuve et ont maintenant réussi à les séparer. Ça s'annonce mal pour Yuei.

Kyoka grimaça.

Effectivement, leurs camarades qui se démenaient dans l'arène étaient probablement déjà au pied du mur. Le but de leurs adversaires avait été de les éliminer d'entrée de jeu pour humilier leur lycée. Malheureusement, bien que manquant de coordination, leur manigance avait porté ses fruits. Bakugo et Yumeko avaient été écartés du groupe et tout le monde constatait avec horreur le piège tendu par Ketsubutsu.

Katsuki Bakugo croulait sous les attaques. Les champions du Nord ne lui laissaient aucun instant de répit et il se maudissait d'avoir prit cette mauvaise décision. Se séparer de ses coéquipiers l'avait indéniablement mis en position de faiblesse et il se devait à tout prix de les rejoindre.

Il ne l'avouerait pas, jamais.

Mais il ne pouvait pas tous les gérer en même temps. Ketsubutsu chargeait sur lui de la même manière que leur « bélier » qui faisait des tonnes de ravages. En plus de cet énergumène métamorphe à la force monstrueuse, chacun des six membres de cette équipe se déchaînait pour faire tomber l'échiquier de Yuei.

La meilleure académie était leur cible et pour rien au monde ils ne les laisseraient encore une fois sous les feux des projecteurs.

- Bougez de là, les abrutis !

De violentes détonations résonnèrent et les immeubles furent soufflés comme des feuilles de papier. Bakugo lâcha l'intégralité de sa force dans le but de percer une ouverture et rejoindre Deku et Double-Face.

L'air toujours aussi déboussolé, le bélier déboula comme un fou sur l'explosif et le dégagea d'un coup de défense sur une centaine de mètres. Son alter de mutation lui donnait une force terrible que le blond avait du mal à gérer. Il avait l'impression d'être face à un véritable vilain qui ne lui laissait aucune seconde de répit.

Bakugo attendit qu'il charge une nouvelle fois pour pivoter sur son pied et diriger ses explosions vers le sol. Le béton éclata en un cratère de bitume et de cendres alors que celui-ci s'éleva dans les airs à pleine puissance.

- Ketsubutsu est bien drôle à n'envoyer que des chèvres faire tout le travail !

Et sur ses mots, il acheva le bélier de son légendaire Howitzer Impact et rasa l'intégralité de la zone. Son adversaire perdit connaissance sous les rugissements du public et un sourire carnassier fendit le visage de Bakugo. Les yeux de l'animal se révulsèrent et il tomba raide par terre, incapable de se lever à nouveau.

Enfin.

Il reprenait la main.

« Yuei n'en démord pas ! Ground Zero a pris l'avantage sur Kyojin et les Ketsubutsu ! »

Kirishima leva son poing et hurla de joie.

Bakugo avait éliminé un des vilains les plus nuisibles de cette épreuve. Son équipe n'aurait plus à se soucier de lui. Il espérait seulement que les incapables qui lui servaient de coéquipiers faisaient leur part du boulot aussi.

Agacé par tant de tumulte, le blond profita des lourds nuages noirs des explosions pour s'échapper de la mêlée. Il remonta le col de son costume d'hiver sur son nez pour éviter l'inhalation du monoxyde de carbone et fila à grandes enjambées. Cependant, une voix qui lui cassa immédiatement les pieds résonna dans le brouillard des décombres :

- Ne crois pas que nous en avons terminé, Bakugo.

L'intéressé n'apprécia pas du tout le ton employé par cet écho féminin et ne put s'empêcher de faire volte-face. Perchés au sommet des décombres, les cinq individus qui restaient le dévisageaient avec mépris. Bakugo jura contre eux, courroucé par ces «emmerdeurs de première» qui ne le lâchaient pas d'une semelle.

- Vous me tapez sur le système, siffla-t-il.

Le dénommé Kyojin reposait dans les bras d'une jeune adolescente à l'épaisse crinière blonde. Son regard morne et sans émotion le fit tiquer. Toutefois, Bakugo comprit que ce n'était pas elle qui s'était adressée à lui et dirigea son regard sur une autre d'entre eux. Il s'agissait d'une jeune femme aux cheveux coupés courts dont le rictus arrogant l'énervait déjà au plus haut point. Celle-ci tendit la main alors que sa voix résonna d'un écho morbide entre les immeubles abattus :

- Dans cette épreuve, chaque équipe doit considérer les autres comme des vilains à éliminer. En tant qu'apprenti-héros de Ketsubutsu, notre mot d'ordre est le travail d'équipe. Nous n'avons aucune faille. Si bien que nous n'avons aucune pitié pour ceux qui portent le titre de vilains. Toutes les stratégies sont bonnes pour venir à bout de ces malfaiteurs !

Bakugo fit crépiter ses mains.

- Tu m'en diras tant !

De lourdes et énormes chaînes émergèrent des paumes de la jeune fille et foncèrent droit sur le blond. Il fut surpris par la rapidité de son attaque et de cet alter hors du commun. Le métal grinça terriblement et éclata le béton là où le blond se tenait quelques instants avant. Il bondit sur le côté et tenta de se rapprocher. Cependant, il fut éjecté minablement par une immense liane qui émergea du sol.

- Fais chier ! Hurla-t-il.

Un coup d'oeil sur le groupe lui fit comprendre que la jeune blonde qui protégeait le bélier n'y était pas pour rien. De la même manière que Shiozaki avec ses cheveux de ronces, les doigts de la jeune fille s'étaient mués en une masse végétale impressionnante. Il les esquiva tant bien que mal, en explosa certaines au passage, avant de se noyer sous les offensives. Il croulait une fois de plus sous les attaques malgré sa hargne de s'en sortir seul dans cette épreuve. Entre explosions et bourrasques d'alters, un rire sinistre retentit une nouvelle fois, des chaînes frappant Bakugo à pleine puissance :

- Je te l'ai dit Bakugo, nous sommes une équipe et que tu sois seul ne change rien au fait que tu es un vilain à abattre. Après ça, toi et tes petits camarades me raconterez le goût de la défaite, hein ?

Point de vue Yumeko

Mon épée crissa contre le bras qui faisait office de bouclier au brun devant moi. Les éclats métallisés de mon arme parsemèrent la place et tachèrent mon champ de vision de bleu ébène. Cette même place, auparavant ornée d'une magnifique fontaine à eau dont la statue angélique nous surplombait de sa prestance et de son charisme, était désormais un véritable champ de bataille. Aucun élément de l'architecture mise en place pour le championnat n'avait survécu à l'escarmouche qui s'y déroulait.

Le crâne en pierre blanche de la déesse avait été sectionné et gisait pitoyablement dans un coin, entre deux pans de murs effondrés. Cette image me donnait l'impression qu'un typhon s'était abattu ici et seulement là.

- Tu comptes rester là encore longtemps ou tu vas te bouger ?

La voix grave de mon adversaire grésilla dégueulassement dans mes tympans. Mon poing se serra inconsciemment autour du manche de mon arme alors que je reculais de quelques pas. Il fallait absolument que je creuse la distance entre moi et mes ennemis. J'étais prise en étau par Kihei depuis une dizaine de minutes maintenant et aucun d'eux ne semblait décidé à me lâcher la grappe. Yoichi le premier, celui-ci ne disait rien et se contentait d'observer ses camarades depuis quelques instants, jaugeant certainement le meilleur moment pour m'abattre.

La seule chose que je pouvais constater était que leur unique cible n'était autre que moi-même. Les six candidats du lycée chevaleresque n'avait qu'une idée en tête : Me faire manger la poussière autant que possible. Et cela se voyait rien qu'à leur agressivité troublante à mon égard.

Le brun devant moi, répondant apparemment au nom de héros Owin, activa son alter et, pour la énième fois, son bras s'agrandit pour prendre la forme d'un bouclier imparable. Si au début je l'avais pris pour un pouvoir de défense similaire à notre Kirishima, j'avais vite constaté ma lourde erreur. Il n'en était rien. Les multiples entailles et le sang qui coulait à travers les tissus de mon costume en était la preuve.

Cet adolescent était terriblement effrayant.

Je sautais d'un bond sur ma droite, esquivant l'étrange offensive du garçon. Ses cheveux impeccablement plaqués contre son crâne tombèrent en cascade sur son front lorsque mon esquive le déséquilibra et qu'il tomba en avant. Je soupçonnais depuis un moment que la faiblesse de son pouvoir était le poids de son bouclier. Ses muscles et son épiderme s'étiraient de telle sorte à prendre cette forme, toutefois, je remarquais sans aucun problème ses difficultés à soulever son propre bras.

Il tiqua et hurla une chose insensée à son équipe :

- On élimine cette vilaine et on se dépêche de récupérer la victime !

Non, ce n'était pas insensé. Owin avait même parfaitement raison. Aux yeux des autres, nous étions tous des vilains à mettre hors d'état de nuire. Il était donc normal de vouloir en finir avec moi avant de procéder au sauvetage. Cependant, j'avais l'amère impression que cet ordre n'avait rien de moral. Il s'agissait même d'un prétexte pour se battre les uns contre les autres et prouver à chacun notre force et notre valeur.

Malheureusement, je ne m'y retrouvais absolument pas.

Mon seul but était d'aider mes amis à décrocher la victoire, pas de finir en bouc émissaire ou au contraire, abattre des adolescents qui n'avaient rien demandé. Seulement, ils n'étaient visiblement pas du même avis puisqu'ils acceptèrent tous cette commande sans hésiter.

- Laisse-la moi, siffla enfin Yoichi depuis un moment.

Il n'avait rien tenté contre moi depuis tout à l'heure. Il avait juste réussi à m'écarter du groupe et je lui en voulais énormément pour ça. Il fallait que je m'en sorte, et vite. M'occuper seule du blanc ne m'aurait pas causé tant de problème. Or, me retrouver face aux six membres de Kihei m'avait complètement fait perdre mes moyens.

Il m'était impossible de m'en sortir contre autant d'alters différents.

- Elle est intéressante, ne t'en mêle pas Yoichi, je m'en charge.

Yoichi claqua de la langue avant de dégager son partenaire de l'épaule.

- Je vous ai dit que c'était ma seule cible ici. C'est certainement pas la vôtre.

Je pris appuie sur ma jambe et assénais un coup d'épée vers lui. Mes blessures m'empêchèrent d'y mettre toute ma force mais cette attaque surprise eut au moins le mérite de creuser une entaille sur la joue du garçon qui jura en l'évitant. Ma colère à son paroxysme, je crachais d'un ton mauvais :

- Parle encore de moi comme une chose et je te jure que je te taille suffisamment pour que tu ne puisses marcher que sur les mains, Yukimoto.

À l'évocation de ce nom, les traits de son visage se déformèrent en une colère encore plus monstrueuse.

- Oï, espèce d'abrutie aux yeux jaune pisse. Mon nom de héros c'est Yoichi au cas où tu l'aurais pas entendu tout à l'heure. Yukimoto est un patronyme mort.

Je m'en doutais.

Yoichi était véritablement en conflit avec son identité. Fils d'un des plus grands vilains du pays, porter le nom de son père n'avait rien d'enjolivant, surtout en tant qu'apprenti-héros. Je doutais sérieusement qu'il ait ébruité cette histoire auprès de ses camarades et il n'était donc pas très étonnant qu'il me réponde avec autant de véhémence.

- C'est pas vraiment le moment pour les petits conflits personnels, nous avons une compétition à gagner.

Un coup d'oeil sur ma droite me fit remarquer une jeune fille qui n'avait rien tenté contre moi jusqu'à maintenant. Son air morne et peu emballé ne m'annonçait tout de même rien qui vaille. Toutefois, aucun de nous n'eut le temps de s'attarder sur elle que Yoichi s'élança sans plus attendre vers moi.

Pour la deuxième fois, je fus obligée de croiser le fer avec lui. Nos armes s'entrechoquèrent sous les regards attentifs des autres membres de Kihei. J'attaquais autant que je parais ses attaques et il en était de même pour lui. Personne ne bougeait et seuls les échos de notre combat s'échappaient entre les débris de la place.

J'avais certainement parlé trop vite.

Même uniquement face à lui, j'avais des difficultés. Nous faisions match égal et encaissions chacune de nos techniques.

- Tu ne m'as toujours pas répondu.

- À propos de quoi ? M'enquis-je, les dents serrées.

Il poussa contre moi, nos deux épées l'une contre l'autre et nos visages à quelques centimètres seulement.

- T'es qui, bon sang ?! S'emporta-t-il. J'ai fait des recherches sur toi ! Tu portes le nom Kayama mais il n'est aucunement ton vrai nom de famille. Tu as intégré Yuei, la meilleure école du pays par je ne sais quel miracle et en seconde année qui plus est. Je te rencontre au permis provisoire et te retrouve ensuite à la sortie d'une entrevue avec un sale fou en prison. Rien ne colle dans cette histoire et toutes les informations sont sans dessus-dessous !

Ces mots brisèrent tous mes nerfs et ma colère se mua en une rage profonde et incontrôlable. Qui était-il pour affirmer que mon nom n'était pas mon véritable ?! Pour qui se prenait-il à chercher des informations à mon propos ? Je ne comprenais toujours pas cette haine mal placée et ce ton horrible qu'il prenait en crachant ces mots.

- Ferme-la ! Hurlais-je. Tu ne connais rien de moi alors arrête-toi tout de suite ! Ne cherche pas à me connaître !

« Il semblerait que certaines captures de vilains se transforment en règlement de compte du côté de Yuei et Kihei ! Que sont en train de faire ces adolescents en masse ? Pourquoi se hurlent-ils dessus ? L'épreuve prend un tournant incroyable mes chers spectateurs, restez à l'affût de la suite ! Quelle équipe parviendra à sauver la victime à temps ? »

J'eus envie d'étrangler ce présentateur de malheur.

J'étais littéralement en train de me faire lyncher par une équipe entière et la seule chose qu'il était capable de faire était de galvaniser la foule autour de nous. L'attention des spectateurs et les drones-caméras étaient focalisés sur nous et me donnaient envie de leur vomir dessus.

Au final, j'étais encore une bête de foire.

Pourquoi devais-je rendre des comptes à ce garçon que je ne connaissais finalement pas du tout ? Il s'immisçait dans ma vie en exigeant que je réponde à ses questions. Au diable la morale de ce championnat. Si Yoichi Yukimoto voulait en découdre avec moi, alors je répliquerais avec encore plus de puissance.

Dans un élan de folie et plongée dans la fièvre de l'épreuve, je fis abstraction de tout autour de moi et me ruait sur le blanc. Il n'eut pas le temps d'amortir le choc et la force de mon épée le fit reculer de plusieurs mètres. Je ne lui laissais pas l'occasion de reprendre ses esprits et lui assénais des coups d'escrime propres à l'arme originelle de mon alter.

- Ne pas chercher à te connaître ?! Tu te fous de moi, j'espère ? Non attends, c'était pas la bonne question, laisse-moi recommencer.

Il empoigna la sienne avec férocité et m'entailla l'épaule. Mon pied glissa et la lame déchira ma chair, plongeant mon costume dans un bain de sang. Un hurlement de douleur me vrilla la gorge et des larmes incontrôlées noyèrent mes yeux.

«Doucement, les jeunes... Je rappelle qu'il est interdit, comme dans toute compétition héroïque, de faire quoi que ce soit qui puisse blesser gravement votre adversaire !»

Mes dents s'écrasèrent sur ma lèvre inférieure, essayant tant bien que mal d'atténuer la souffrance de mon épaule et mon envie de pleurer.

Ne pleure pas ! Pas ici, pas maintenant ! Surtout pas en face de cet idiot !

Yoichi fit un pas lourd vers moi avant de murmurer :

- C'est quoi ta putain de relation avec Seji, hein ? T'as capté que cet enfoiré est mon paternel, non ?!

Un nœud me noua l'estomac.

Je ne savais plus quoi faire. Devais-je vraiment lui étaler de long en large mon lien avec son père ? Ce n'était pas du tout le moment et le lieu pour le faire. Todoroki m'attendait. Il tentait de gagner cette épreuve alors que j'étais ici, complètement inutile, à ressasser le passé avec ce prince pas du tout charmant. Midoriya, Momo et Tsuyu se donnaient à fond, Bakugo était seul contre tous, comme moi, dans l'unique but de nous faire gagner du temps.

J'avais pourtant réussi le tournoi du lycée !

Alors pourquoi étais-je si inutile ?!

D'un coup qu'aucun de nous deux ne vit venir, le bras d'Owin nous sépara et me fit perdre l'équilibre. Je basculais en arrière et tombais avec horreur contre la jeune fille de tout à l'heure.

- Ce n'est pas que vos enfantillages m'ennuient mais nous sommes tout de même ici pour sauver un civil, Yoichi. N'oublie pas ton devoir en tant qu'apprenti-héros de Kihei.

Je n'entendis absolument pas la réponse du blanc.

Les mains de l'adolescente m'effleurèrent et ce geste, bien que minime, me retira toute possibilité de victoire. Un engourdissement sans précédent fourmilla du bout de mes pieds jusqu'à ma tête et ma bouche devint tout à coup pâteuse.

- C'est... Quoi... Ça ?

- Désolée, faire du mal n'est pas du tout notre principe mais tu restes notre adversaire. Mon nom d'héroïne est Sense et mon pouvoir me permet d'engourdir chacun de tes sens. Pour nous permettre de gagner du temps, j'ai surdosé mon pouvoir de telle sorte à ce que tu sois plongé dans un sommeil très profond. Ou plutôt... Une inconscience pas très agréable où tu seras privée... De ta vue... Ton toucher... Ton ou-

Elle parlait trop, bien trop et cela m'ennuyait au plus haut point.

Je ne comprenais rien du tout à ce qu'elle me disait et je me sentais couler comme une flaque contre elle. J'eus une vague sensation de déception pour je ne sais quelle raison et chacune de mes fonctions motrices me furent arrachées. Je tombais minablement dans ses bras, prise au piège par son pouvoir et incapable de m'en défaire.

Mon monde se trouva à nouveau plongé dans le noir, telle la pellicule cinématographique vide qui rythmait ma vie depuis le début.

_________

Bonjour tout le monde !

Alors je ne sais absolument pas quel rendu à ce chapitre car je me suis trouvée dans l'incapacité de vous le poster aujourd'hui. Après avoir réfléchi, je trouvais ça nul de vous le publier demain soir alors que j'avais défini le samedi comme jour de publication.

Donc je suis actuellement sur la terrasse d'un café à croiser les doigts pour que la mise en page soit propre, puisque je l'ai faite à l'instant avec mon téléphone.

Il n'y a donc pas de média, mais je pense que vous n'êtes pas focalisés dessus. Je le rajouterais à la fin du week-end, en espérant que cela ne vous dérange pas.

Bisous à vous ღ