Chapitre 78 : L'arène

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Nous entrions dans l'arène alors que Kacchan voulait faire la misère à Deku.

Le présentateur hurla notre emblème dans son micro et fut accueilli par les puissantes exclamations du public. J'entendais Bakugo s'en prendre à Midoriya à côté de moi mais mon attention fut bien vite éloignée de leur petite escarmouche.

Cela n'avait strictement rien à voir avec le petit tournoi qu'avait tenu Yuei pour notre sélection. Il y avait du monde, beaucoup de monde, même bien trop. Et le stade. Le stade n'était plus un stade mais un immense Colisée construit de la même manière que celui de Takoba pour le permis provisoire. L'équivalent du double de notre terrain bêta se trouvait au centre même de l'arène, en contrebas pour plus de visibilité. Les gradins surplombaient la ville et ses immeubles à la circulaire, offrant une vue directe sur l'excavation du terrain.

Je n'avais jamais vu une chose pareille.

Cela dépassait l'entendement.

Et l'entrain des spectateurs l'était tout autant. Ils hurlaient et sifflaient notre arrivée avec tellement d'enthousiasme que je me sentis insignifiante dans cette gigantesque fosse.

« Les représentants de l'Est du pays seront-ils à la hauteur ? »

Cette question motiva encore plus l'assemblée. Mes camarades étaient tout autant surpris que moi et seul Bakugo fut assez clair d'esprit pour lever le poing en réponse. Et ce geste suffit à les enflammer encore plus.

- Bakugo...

- Comment peut-il être aussi serein ? S'enquit Tsuyu.

Le blond nous jeta un œil mauvais et nous ignora, bien trop fier pour répondre. On s'arrêta devant tout le monde, attendant patiemment la suite des événements. Sans plus attendre et parce que l'ambiance était déjà à son comble, le présentateur perché dans la régie du stade intima la deuxième équipe à entrer.

« A l'opposé du pays mais cultivant le même prestige que Yuei, veuillez acclamer les champions de l'Ouest ! Que l'équipe de Shiketsu entre dans l'arène ! »

Un groupe de six élèves arborant tous la même casquette entra avec fierté, les têtes hautes et les torses bombés. Je reconnus immédiatement le couvre-chef atypique de cette école que j'avais entraperçus lors de mon permis provisoire.

Cette équipe majoritairement masculine comprenait une unique jeune fille. Sa chevelure était coupée en un carré brun à hauteur de sa nuque. Elle avait l'air très discrète en comparaison à un autre adolescent que personne ne pouvait louper. En effet, le public s'était mis à applaudir un grand brun au costume très imposant. J'étais plutôt impressionnée par sa carrure massive et l'aura de confiance qu'il dégageait.

Toutefois, il ne faisait visiblement pas le même effet aux garçons de notre groupe.

- Tu vois Double-Face, l'autre andouille du vent est là aussi, je te l'avais dit.

Todoroki haussa simplement les épaules aux paroles de Bakugo et tourna la tête, peu intéressé. Cependant, je restais pantoise lorsque « l'autre andouille » nous appela de vive voix en esquissant de larges gestes de bras.

- Qui est-ce ? M'empressais-je de demander.

- Inasa Yoarashi, m'éclaira Midoriya. Il est très impressionnant et a passé les rattrapages du permis provisoire aux côtés de Kacchan et Todoroki.

Mon regard croisa celui du bicolore avant de se reporter sur l'adolescent enthousiaste un peu plus loin. Je me contentais d'un hochement de tête silencieux, ne sachant trop quoi répondre. Les acclamations de Shiketsu s'évanouirent au bout de quelques minutes pour être remplacées par d'autres tout aussi puissantes. Le présentateur, toujours aussi enflammé, beugla dans son micro pour l'entrée de la troisième équipe :

« Représentants du Nord et réputés pour leur esprit d'équipe implacable, accueillez les apprenti-héros de Ketsubutsu ! »

Peu connus mais suffisamment pour provoquer un gigantesque mouvement de foule, les étudiants entrèrent avec encore plus de prestance que Shiketsu. Une vague de sifflements introduisit l'arrivée de ces six jeunes pimpants, fiers et presque solaires.

« Et enfin ! Applaudissez ceux que nous appelons les chevaliers de par leur rigueur et leur droiture. Petits derniers mais assez féroces pour se faire un nom dans les contrées du Sud dès les débuts de leur établissement, Kihei se hisse d'emblée à la compétition nationale ! »

À ce moment précis, le sol se déroba sous mes pieds. Plus aucun son extérieur ne parvint à mes oreilles. Je n'entendis plus que les battements affolés de mon cœur. Je n'avais entendu ce nom qu'une seule fois dans ma vie et je ne m'en réjouissais pas du tout.

Mes yeux se fixèrent sur la quatrième porte de l'arène où six silhouettes avançaient côte à côte. Je compris, à cet instant, que ce championnat n'était peut-être même plus un jeu. Car, au milieu de ce groupe comme s'il en était le leader, se trouvait un jeune homme tout vêtu de blanc. Son costume éclatait comme la blancheur d'une colombe. Un mélange de neige et d'obsidienne. Un regard si sombre que ses pupilles étaient imperceptibles. Une carrure presque princière et un physique qui ne trompait absolument pas. Fils du maître de mes cauchemars et héritier du pouvoir de tous mes tourments.

Non, il m'était impossible d'avoir oublié Yoichi Yukimoto.

Instinctivement, je reculais d'un pas et détournais mon regard de lui. Ce geste ne fit tiquer que Todoroki qui chercha immédiatement mon regard. Le bicolore approcha sa main de mon épaule mais je l'esquivais par réflexe. Un voile d'inquiétude teinta alors ses prunelles et sa main retomba mollement le long de son corps.

- Yumeko-

- Ça va, le coupais-je. Tout va bien, je t'assure.

Ma voix bredouille ne fut pas du tout convaincante mais l'adolescent ne creusa pas plus loin. Je lui avais inconsciemment fermé toute possibilité de discussion et cela ne manqua pas de le déconcerter au plus haut point. Heureusement, je fus reconnaissante qu'il n'insiste pas et se reconcentre sur cette introduction à la compétition. Cet échange inquiéta nos camarades mais aucun d'eux n'eut le temps de nous demander ce qu'il se passait que les haut-parleurs résonnèrent une nouvelle fois en transmettant les paroles du présentateur :

« Maintenant que tous nos participants sont dans l'arène, laissez-moi vous expliquer ce championnat. Les jeux de Tokyo visent à élire, une fois par an, le meilleur lycée du pays à travers une compétition héroïque ! Les héros d'aujourd'hui sortent pour la plupart de grandes académies dont l'enseignement est reconnu ! Le Championnat Inter-Lycées est donc tenu dans l'unique but de vous montrer les meilleures d'entre elles ! »

Les spectateurs se turent et écoutèrent attentivement ce fou du micro.

« Cette compétition dure trois jours ! Comme vous avez pu le voir, le stade a été configuré à partir du modèle d'un terrain d'entraînement de base que nous pouvons retrouver dans la plupart des académies héroïques ! La plupart des épreuves s'y passeront ! Durant ces trois prochains jours, vous aurez l'occasion de voir les capacités des héros de demain ! Vous trépignez d'impatience, n'est-ce pas ? C'est super parce que nous aussi, alors n'attendons pas plus et passons directement au déroulement du championnat ! »

De gigantesques écrans étaient suspendus çà et là de façon à ce que tous les spectateurs puissent les voir. Ceux-ci s'allumèrent simultanément et ne tardèrent pas à afficher un schéma de l'ordre des épreuves.

« Ce championnat marchera toujours en fonction d'un classement de la première à la quatrième place ! Participants, si vous gagnez, vous montez dans le classement, si vous n'êtes pas à la hauteur, alors vous descendez. C'est simple comme bonjour mais attention car tout peu basculer d'un match à un autre ! »

Il ne faisait qu'hurler depuis cinq minutes et mes oreilles commencèrent à bourdonner. Present Mic avait du soucis à se faire, il venait de trouver un sacré rival pour nous éclater les tympans.

« Si vous avez compris la façon dont nous vous évaluerons alors passons aux choses un peu plus sérieuses. L'épreuve d'aujourd'hui permettra d'établir un premier classement pour vous découvrir les uns les autres mais aussi pour nous donner du spectacle, n'oublions pas que nous aussi sommes là pour ça ! Vous aurez ensuite des matchs simples qui résulteront sur le troisième jour où se tiendront la demi-finale et la finale ! »

Je fronçais les sourcils et de son côté, Midoriya commença à marmonner dans son coin.

Nous allions devoir tout donner pendant trois jours. Cela allait nous demander une énergie considérable, d'autant plus que les deux épreuves les plus importantes se tenaient la même journée.

« Aujourd'hui, nous allons débuter avec la base du métier de super-héros ! Il s'agit bien évidemment du sauvetage ! Les équipes seront envoyées au complet dans le terrain. Faites les sauvages, déchaînez vos alters ou je ne sais quoi, mais suivez votre but. Tout est autorisé pour venir au secours d'un civil en situation d'urgence et qui sera caché quelque part dans cette immensité urbaine ! Cela semble facile à première vue mais ne sous-estimez pas les autres équipes. Dans cette compétition, considérez-vous toujours comme les héros et vos adversaires comme les vilains ! Le temps imparti est de trente minutes. Qui parviendra à sauver ce pauvre citoyen ? Sera-t-il trouvé par les vilains avant vous ? C'est à vous de décider de son sort ! »

Et sur ces mots, le sol en contrebas se fractionna en plaques mécaniques géantes. Le stade fut en même temps teinté par un écran de fumée alors que des grincements métalliques résonnèrent terriblement. La structure de la ville changea du tout au tout et se mélangea comme si c'était la plus normale des choses. Les moyens employés pour l'héroïsme étaient toujours aussi effrayants. Les petits buildings se mouvèrent et créèrent de nouveaux chemins et assemblements de quartiers sous les yeux ébahis du public. L'ambiance était à son comble et les écrans affichaient déjà le classement vide qui n'attendait qu'à être comblé par les meilleures performances.

- Oï, foutu Deku ! Arrête de marmonner ! C'est maintenant que ça commence ! S'écria Bakugo par-dessus ce tumulte.

- O-Oui, pardon ! S'excusa le pauvre garçon autant stressé que moi.

Le visage de Todoroki changea du tout au tout. Une grande détermination tira ses traits et effaça le masque tranquille qu'il avait l'habitude de porter. Momo et Tsuyu me firent comprendre qu'elles étaient prêtes d'un hochement de tête et je rassemblais mes esprits.

Cette épreuve s'annonçait très dangereuse. Nous allions êtres lâchés dans cette imitation de cité avec l'autorisation d'utiliser nos pouvoirs et je savais que nos adversaires souhaitaient gagner tout autant que nous.

Et il était certain qu'aucun d'eux ne se gênerait pour faire la misère aux autres.

Nous n'avions pas eu l'opportunité de discuter avec les autres équipes. De ce fait, aucune sympathie et complicité ne régnait entre nous. Il n'y avait que cette unique rivalité qui me tordait l'estomac et ne m'annonçait rien qui vaille.

« Chers étudiants, un citoyen se trouve piégé en ville et des vilains sont à ses trousses. Il est de votre devoir de lui venir en aide et de le protéger de ces nuisibles. Donc si vous êtes prêts, volez à sa rescousse ! »

Le présentateur s'égayait tout seul et lâcha le top départ comme une véritable bombe.

Et en parlant de « voler à la rescousse », à peine eut-il annoncé le lancement de l'épreuve qu'une bourrasque de vent s'engouffra dans l'arène. Le garçon répondant au nom d'Inasa Yoarashi cria quelque chose à ses camarades et fonça sans plus attendre entre les immeubles à l'aide de son alter.

- Shiketsu ne perd pas de temps ! Constata Momo.

- Il nous emmerde déjà, celui-là ! Jura Bakugo. On bouge, les mollusques !

Comme la totalité des équipes, on s'élança vers la ville en courant.

- Nous n'avons pas eu le temps d'établir une stratégie, ajouta Tsuyu. Nous devons pallier affrontement et sauvetage. Ce n'est pas qu'une course contre la montre. Le mieux serait de se séparer pour trouver la victime le plus vite possible.

Midoriya fit un grand non de la tête.

- Ce n'est pas une bonne idée. Il faut qu'on avance tous ensemble. Momo et toi êtes les plus à même de sauver la victime. À nous quatre, on repoussera les autres équipes pour vous laisser le champ libre !

Alors que nous étions occupés à établir une tactique palliant sauvetage et combat, le sol se mit à trembler de toutes ses forces. Cela me tordit l'estomac et mes camarades comprirent immédiatement que cette secousse était loin d'être naturelle.

- C'est Ketsubutsu ! S'écria Todoroki en jetant un œil derrière nous.

En effet, dès lors que le bicolore eut prononcé le nom de ce lycée, un gigantesque bélier débarqua en dégageant tout sur son passage. Les cornes en avant et se précipitant sur ses quatre pattes, cette chimère à mi-chemin entre le bouc et l'humain fonçait droit sur nous. Ses sabots éclataient le bitume et laissaient de grandes empreintes derrière lui.

Soudain, une voix s'éleva au-dessus du vacarme et prononça notre sentence :

- N'oubliez pas ! La priorité reste toujours la même ! On élimine Yuei en premier !

À cette phrase, Bakugo se servit de l'élan de sa course pour pivoter sur son pied, paumes en avant, avant de lâcher une explosion meurtrière sur les élèves de Ketsubutsu. Le bélier étant sa cible première avant même le début de la compétition, le blond explosa tout sur son passage.

- Que ce soit au permis provisoire ou ici, vous nous gavez à toujours prendre Yuei pour cible !

- Todoroki ! S'écria Midoriya.

Sans plus attendre, le bicolore érigea un immense rempart de glace entre nous et les autres lycées. Le bélier se prit de plein fouet l'explosion du blond. Il fut incapable de s'arrêter à temps et entra en collision avec la glace de Todoroki. Cela provoqua une violente onde de choc et fragilisa le mur qui s'émietta dangereusement devant nous.

Momo tourna les talons à son tour, prête à en découdre avec l'adolescent. Todoroki et moi l'attrapions par les mains en l'emportant avec nous.

- Garde tes forces pour le sauvetage et laisse Bakugo les ralentir ! Lui ordonnais-je.

- Il n'attend que ça, ajouta le bicolore.

La brune hocha la tête silencieusement avant de se lâcher de notre emprise et reprendre cette course effrénée. Derrière nous, de violentes détonations retentirent et les beuglements de Bakugo parvinrent jusqu'à nous. Je m'inquiétais fortement de le laisser seul contre eux tous mais je savais également qu'il était le plus à même de nous faire gagner du temps.

- Kacchan ! Donne tout ce que tu as !

- La ferme, Deku ! L'élimination des bouffons, c'est ma spécialité !

Une étincelle brilla dans le regard du vert. Il faisait entièrement confiance à son rival et ami de toujours, ne doutant pas un seul instant de ses paroles. C'est pourquoi, au lieu de nous dissuader de le laisser s'en charger, il prit la tête de notre groupe. 

- Yaoyorozu ! Est-il possible de créer un objet nous permettant de trouver la victime ?

Un sourire illumina enfin le visage de mon amie alors qu'elle s'empressa d'activer son alter. Un halo violet prit forme dans la paume de sa main et un petit boitier en émergea.

- Plan de la ville avec détecteur de chaleur et de mouvement, expliqua-t-elle d'un air confiant.

En appuyant sur un petit interrupteur, un hologramme du terrain s'éleva sous nos yeux et nous révéla les moindres secrets de cette structure urbaine. Ce que je supposais être derrière nous était coloré de rouge et désignait l'ensemble d'élèves qui s'affrontaient en mêlée.

- On cherche un mannequin ou un humain ? Demandais-je bêtement.

Tous les regards se braquèrent sur moi. Les yeux de Momo s'écarquillèrent alors que Midoriya grimaça. Tsuyu soupira et me répondit entre deux inspirations saccadées :

- Nous n'y avions pas pensé. Le détecteur de mouvement et de chaleur ne sert à rien si nous cherchons un mannequin. Si seulement Kyoka était avec nous... Cela aurait été plié en quelques minutes.

Todoroki sembla chercher quelque chose du regard avant de proposer :

- Shiketsu a une longueur d'avance sur nous. Essayons plutôt de les traquer eux et de récupérer la victime une fois qu'ils l'ont trouvé.

- C'est une très bonne idée, s'empressa Momo en faisant tourner l'hologramme sur lui-même, à la recherche des élèves de Shiketsu.

Tout était bien trop calme. Bien que Bakugo explosait tout ce qu'il pouvait à l'entrée du terrain, il lui était impossible de retenir deux équipes en même temps sans connaître leurs alters.

Un mauvais pressentiment me noua la gorge.

Si Yuei était une fois de plus la cible a abattre, pourquoi personne n'était à nos trousses ?

Cette question tournait en boucle dans ma tête et m'empêchais de réfléchir correctement. La peur tremblait dans chacun de mes membres et j'étais incapable de suivre la discussion entre Momo et Midoriya qui s'évertuaient à retrouver Yoarashi et son équipe.

Soudain, mes doutes trouvèrent confirmation lorsque j'aperçus une lumière vive du coin de l'oeil. Celle-ci émergea entre deux pans de murs et aucun de nous ne fut capable de la détecter avant qu'il ne soit trop tard. Elle prit la forme d'une silhouette et fonça droit sur moi. Garde en avant, je reçus l'impact avec une telle force que mon corps fut projeté sur une dizaine de mètres. Malgré la solidité de mes protèges-bras en métal, la puissance de l'attaque me fit trembler de la tête aux pieds.

Le choc de l'épée contre le fer de mes bras grinça atrocement et je fus obligée de poser un genoux à terre pour ne pas être éjectée une nouvelle fois.

- Salut, Yumeko.

Le timbre de cette voix me provoqua un frisson désagréable et mon regard s'accrocha aux yeux sombres de Yoichi. Il me dévisageait d'une colère dont je ne connaissais pas l'origine alors que je serrais les dents et poussais contre lui pour me lever.

Du coin de l'oeil, je vis mes camarades faire demi-tour pour me venir en aide. Des filaments électriques verts se dégagèrent autour de Midoriya qui était prêt à bondir jusqu'à moi. L'émeraude de son pouvoir s'éparpilla sur la place où nous nous trouvions et Yoichi ne put réprimer un coup d'oeil derrière lui. Je profitais donc de ce moment d'inattention pour me mettre debout et le repousser.

- Avancez ! Ne vous en faites pas pour moi ! Je m'occupe de lui alors occupez-vous du reste de cette épreuve !

Todoroki fronça les sourcils, se remémorant sans doute mon coup d'angoisse un peu plus tôt. Il s'apprêta à me rejoindre mais Midoriya le retint par le bras. Leurs lèvres se mouvèrent, signe qu'ils échangèrent quelques paroles, et je fus soulagée de constater que le vert avait convaincu notre camarade.

Le bicolore ancra son regard dans le mien et asséna d'une voix forte :

- Occupe-toi de ce vilain et rejoins-nous !

Il me faisait confiance et c'était tout ce dont j'avais besoin.

Un sourire carnassier me fendit le visage alors que je tournais les talons pour faire face à mon nouvel adversaire. Yoichi épousseta son costume d'un geste nonchalant avant de me jeter un regard noir de haine.

Je fronçais les sourcils, pas vraiment sûre de comprendre l'origine de cette colère.

- Que me vaut ce regard ? Demandais-je d'un ton plus froid que je ne l'aurais voulu.

Le blanc claqua de la langue et, à la réponse qu'il me donna, je compris que notre complicité du permis provisoire n'était qu'éphémère et que dorénavant, dans ce championnat, plus aucun lien ne nous liait.

- Je n'ai qu'une question.

Il empoigna le manche de son épée et la dégaina, une détermination inébranlable peinte sur le visage.

- Yumeko Kayama, qui es-tu ?

___________

Bonjour tout le monde ! 

Désolée pour l'attente mais le chapitre 78 est enfin là ! Je me suis retrouvée dans une galère pas possible entre la fatigue de mon job d'été qui n'est toujours pas terminé et... La suppression de tous les prochains chapitres 😅 Rien n'allait et j'ai repris tous mes brouillons à zéro, j'espère donc que la suite sera à la hauteur et vous plaira ! 

J'aimerais également vous faire part d'une chose, ou plutôt vous alerter sur votre impact sur cette histoire. Depuis le début, je lis tous vos commentaires et me réjouis de votre présence à chaque sortie de chapitres. Je vais être honnête, sans vous CRIMSON ne serait jamais allée aussi loin ! Alors rien que pour ça, merci beaucoup ! ❤️

Toutefois, si je peux me permettre de râler sur une toute petite chose -assez insignifiante mais bon, suffisante pour que je vous en parle-, je reçois et vois chaque notification de vos votes, commentaires et ajouts en liste de lectures ! Ça me fait vraiment très plaisir hein, c'est génial.

Mais quand je reçois des notifications d'ajouts dans des listes comme "peut-être", "c'est trop long" ou même "nul", là ça a du mal à passer et ça fait peu plaisir. Bien souvent, il s'agit de lecteurs qui ne se sont jamais manifester depuis le début de l'histoire et qui ne m'ont à aucun moment fait part de leur mauvaise impression sur CRIMSON. Et je doute même qu'ils aient lu jusque-là. Sans explications, je ne peux pas comprendre ce qui pousse ces lecteurs à bien faire comprendre aux autres que mon histoire n'en vaut pas la peine et ne peux donc pas m'améliorer.

Je trouve ça même plutôt gratuit puisque ces lecteurs pourraient simplement la dégager de leur bibliothèque privée. Ce sont évidemment des cas très minoritaires mais il n'empêche que chacune des notifications de votre part que je reçois à un impact sur moi.

En bref, si jamais vous avez un avis que vous jugez négatif, plutôt que de me le faire comprendre à travers des ajouts en liste de lectures dégradantes, faites-moi un commentaire construit et j'en serais ravie ! Bien sûr que tous les avis sont importants et cela aiderait, encore une fois, à l'amélioration de l'écriture 😊 Donc n'hésitez pas et soyez toujours honnêtes ❤️

Désolée pour le pavé mes petits lecteurs.rices, je vous aimes fort, bisous ღ

(D'ailleurs, je n'ai toujours pas répondu à vos commentaires sur le chapitre précédent, excusez-moi !!)

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