Chapitre 94 : Miruko, la lapine

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Il n'y a absolument rien de prévu pour toi.

Cela faisait une bonne heure que je rongeais mon frein.

L'envie terrible de tirer les vers du nez de Miruko allait bientôt passer au-delà de toutes mes autres pensées. Qu'entendait-elle par « rien de prévu » pour moi ? C'était bien elle qui m'avait invité à ce stage, non ? Il y avait donc forcément un but, une chose à faire. Elle n'allait tout de même pas juste me traîner derrière elle et m'ignorer ? Même si c'était ce qu'elle faisait déjà depuis un moment, je ne pouvais tout simplement pas croire que je sois aussi inutile.

- Madame Miruko, pourquoi ne fait-on rien depuis tout à l'heure ?

L'héroïne, alors perchée sur une haute antenne électrique, daigna enfin m'accorder une seconde de son attention. Ses yeux rouges albinos me dévisagèrent comme si elle se rendait enfin compte de ma présence. Elle lâcha alors un soupir qui en dit long sur son agacement, ce qui ne manqua pas de me piquer à vif.

- Alors déjà pour commencer t'arrêtes tout de suite avec le « madame ».

- Ça commence à faire, lâchais-je sans faire attention.

Elle tiqua, énervée.

Tout à coup, elle déboula devant moi en éclatant l'asphalte sous ses pieds, arrachant de nombreux sursauts aux passants alentours. Je déglutis difficilement, regrettant déjà ma bêtise. Seulement, cela ne passait pas avec la grande cinquième du classement puisqu'elle m'attrapa violemment par mon col en cuir, en me crachant au visage :

- Fais pas ta maline ! J'ai pas zappé ton fiasco au championnat ! Tu me tapes sur le système dès que t'apparais dans mon champ de vision. Ah vraiment, t'es tout ce que je déteste. Une empotée qui ne sait rien faire sans l'aval de ses camarades. Si je t'ai accepté malgré toutes les emmerdes qu'ont les héros ces temps-ci c'est uniquement parce que je peux me le permettre. Ma puissance et ma popularité dissuadent les petits vilains des alentours qui se risqueraient à commettre des crimes alors que je suis dans le coin. Ils savent qu'ils ne peuvent rien faire contre moi et c'est pour ça que Shibuya est tranquille depuis un bon moment. Rien ne m'empêchait donc de te prendre en stage même si le Front de Libération court toujours.

Je fronçais les sourcils, sceptique.

- C'est assez présomptueux. Vous n'avez aucune idée du moment où ils surgiront.

Une veine de colère éclata sur son front.

- Au moment où ils referont surface, je les éclaterais tous jusqu'au dernier. Et arrête de me vouvoyer ! J'ai même pas trente ans !

Agacée par cette héroïne belliqueuse qui ne cessait de me rabaisser, l'idée de la planter ici et de rentrer à Yuei ne me parut finalement pas si stupide. Elle ne m'apportait rien d'intéressant. Je recevais purement et simplement son venin en pleine face, et celui-ci était de plus en plus corrosif. J'étais à fleur de peau en permanence depuis l'agression de Kyoka. Il était très facile de me faire sortir de mes gonds – sans aucune raison – et Miruko y arrivait très bien depuis qu'elle avait interrompu ma discussion avec Yoichi.

Cependant, la jeune femme sembla enfin reprendre son calme lorsqu'elle croisa les bras et qu'elle me défia du regard.

- Tu sais, j'étais là durant le championnat. Une flopée de héros aussi d'ailleurs, dont l'autre croûton de feu et le piaf aux ailes rouges. On a été déployé dans le but d'anticiper une potentielle attaque de vilains. Et plus précisément de ce taré de Shigaraki et ses potes dont on n'avait pas entendu parler depuis longtemps. Seulement, durant nos rondes, j'ai eu l'occasion de voir vos performances. Et c'est la demi-finale qui m'a le plus dérangé.

Je ne la lâchais pas des yeux, bien décidée à lui faire face.

- Quand tu t'es pris la tête avec les autres participants, j'ai trouvé ça ennuyant à mourir. Vos petits règlements de comptes étaient aussi chiants que ces vieux feuilletons qui passent à la télé. Seulement, quand tu t'es foutue à poil devant tout le monde et que j'ai vu la marque de Kamaryuu sur toi, le tout couronné par cette espèce d'attaque de malade que t'as exécuté pour gagner, j'ai immédiatement voulu remettre les horloges à l'heure.

Je tiquais à l'évocation de Kamaryuu. Miruko n'avait aucun tact et la délicatesse n'était décidément pas faite pour elle. Je la laissais continuer, de plus en plus perturbée :

- Pourquoi t'es à Yuei, gamine ? J'comprends pas.

- J'ai pour ambition de devenir une héroïne underground, lâchais-je du tac au tac.

- La vache, ton rêve est aussi chiant que toi !

Je tapais du pied cette fois-ci, bien énervée.

- Si c'est pour vous faire valoir sur les autres, ce n'est pas la peine de prendre des élèves en stage.

Un sourire carnassier lui arracha les lèvres.

- T'en as du cran pour me parler sur ce ton.

Soudain, alors que je m'apprêtais vraiment à tout planter, Miruko attrapa mon épaule.

- Suis-moi !

Et elle s'élança tout aussi vite, sans me laisser un instant pour comprendre ce qu'il se passait. Je ne me fis cependant pas prier et la suivit aussitôt dans l'espoir que les choses changent et deviennent plus intéressantes.

L'héroïne s'enfonça dans une ruelle sombre et disparut au-delà d'une haute grille en métal. Ses capacités lagomorphes lui permettaient de franchir facilement ce genre d'obstacles mais il me fallut un peu plus d'ingéniosité pour réussir à la passer ; je pris de l'élan et tout en prenant appuie sur un pied au bas de la grille, je me hissais au sommet à l'aide de mes bras, avant de basculer de l'autre côté.

Miruko m'attendait déjà plus loin.

Elle fit sans doute exprès de passer par des petits passages escarpés pour juger mon endurance.

Par miracle, aurait-elle enfin décidé de m'apprendre quelque chose ?

Il fallait que je reste sur mes gardes, dans le cas où elle me réservait encore une sale surprise. Je n'attendais plus grand-chose d'elle.

La jeune femme ouvrit d'un coup sec la porte d'une cage d'escalier en extérieur avant de foncer dedans. Je la suivis sans hésiter. À première vue, l'immeuble que nous gravissions s'étendait au minimum sur une vingtaine d'étages, si ce n'était plus. Que ce soit une agence héroïque ou un bureau d'affaires, Miruko avait tout l'air de s'en contrecarrer. Elle continuait sa course comme si rien ne pouvait l'arrêter et je la suivais, essoufflée, mais tout à coup plus motivée.

Elle m'entraîna jusqu'au sommet alors que mes poumons menaçaient de s'éjecter depuis un moment.

Le dernier étage se trouvait à une hauteur vertigineuse. Il m'était impossible de jeter un œil à travers les grilles de métal qui nous protégeaient d'une chute mortelle. Cela n'avait rien à voir avec les sous-terrains sombres et humides que j'avais connu. Nous étions loin des nuages mais ici, nous touchions presque le ciel du bout des doigts.

Miruko enfonça la dernière porte comme une feuille de papier.

L'acier se plia instantanément sous son pied et à ma grande surprise, cela ne déclencha pas le moindre système de sécurité. L'héroïne connaissait sans doute déjà cet endroit. Elle s'y aventura sans même s'assurer qu'il n'y ait personne à l'intérieur et je ne trouvais rien d'autre à faire que la suivre bêtement.

L'ouverture ne déboucha pas sur un étage résidentiel.

L'obscurité y était si dense que la lune semblait s'être couchée bien plus tôt que d'habitude. Il n'y avait pas une seule lumière ni le moindre néon.

- Amène-toi, prononça la jeune femme dans les ténèbres.

On s'engagea dans un nouveau petit escalier en colimaçon dont le grincement strident en dit long quand à son âge. Rare devaient être ceux qui l'empruntait. Le sommet nous amena droit sur le toit où une bourrasque nous prit par surprise. Ou du moins, me prit par surprise. Miruko n'avait pas l'air dérangé par ce vent qui me fouettait le visage.

Elle m'attendait à quelques mètres, les poings sur les hanches et son éternel sourire belliqueux sur la figure. La jeune femme ne s'embarrassa pas de formalités et balança naturellement :

- Seule, j'aurais atteint le toit en moins d'une minute.

Je fronçais les sourcils en observant sa silhouette plus en détails.

Un corps musclé avec des capacités surhumaines similaires à celles de Tsuyu. Miruko était un lapin, et mon amie une grenouille. Leur morphologie avait été influencée par leur alter. Les biceps de l'héroïne se dessinaient parfaitement sous son costume, ses mollets semblaient tout aussi gonflés de muscles, au même titre que tout le reste de sa structure charnelle.

- Je ne suis pas un animal, mon alter n'a rien à voir avec le tien. En théorie, je ne peux pas grimper un immeuble de cette hauteur en si peu de temps.

Elle claqua aussitôt de la langue.

- Tu vois, c'est ça ton problème. Tu restes dans tes acquis. T'en as tellement bavé pour atteindre ton niveau d'aujourd'hui que t'en fous plus une pour t'améliorer. Sauf que c'est pas ça, être un héros.

Pardon ?

Je restais bouche-bée, sidérée.

- Malheureusement pour toi, un héros se doit de toujours renforcer sa force. Bon, je suis déjà au top de ma puissance donc mon conseil ne s'applique pas à moi, déclara-t-elle avec une pointe d'orgueil.

- Je ne suis pas faible, Miruko.

Ses joues se retroussèrent encore plus dans son sourire.

- Ah bon ? C'est pas ce que ton image me renvoie pourtant. Je ne vois qu'une sale adolescente capricieuse qui pleurniche quand on l'embête. Et qui en plus, se satisfait de sa médiocrité.

- Tu as tout faux ! M'écriais-je, agacée.

C'en était trop.

Elle avait dépassé les limites.

- Alors prouve-le moi !

Soudain, alors que je n'avais rien vu venir, le poing de l'héroïne s'écrasa comme une masse sur mon estomac. Mon diaphragme se contracta instantanément et l'oxygène fut expulsé de mes poumons. Le choc fut si puissant que mes genoux cédèrent et que mon petit-déjeuner finit enfin par ressortir.

Ce ne fut pas l'anxiété qui eut raison de moi, mais bien la force titanesque de cette femme.

Je me pliais en deux, front contre le bitume, et crachais douloureusement mon vomi.

- Déjà à terre ?! Il me semble t'avoir entendu dire que tu n'étais pas faible ? Pour l'instant, tu ne m'as sorti qu'un ramassis de conneries !

Une arme.

Il fallait que je sorte une arme, que je réplique. Je ne devais pas me laisser faire. Cette lapine me dévorait et je ne pouvais rien faire contre elle. La douleur était si vive qu'il m'était impossible de me lever.

Sa force était spectaculaire.

Miruko n'était pas à la cinquième place du classement pour rien. Elle devait avoir mérité sa place. Même si son caractère laissait à désirer, il était évident que ses prouesses devaient être incroyables.

- Tu comptes rester à terre ? Demanda-t-elle froidement. Debout, bats-toi contre moi.

Je me relevais difficilement.

- Nous ne sommes pas autorisés à nous servir de nos alters en dehors d'une situation d'urgence. Surtout moi. Je n'ai que la licence provisoire.

Miruko lâcha un gros soupir.

- Tu me soûles !

Et elle se jeta à nouveau sur moi.

Son uppercut m'éclata le menton et le fourmillement qui s'en suivit atteignit le sommet de mon crâne. Encore une fois, je n'avais pas anticipé. Elle était beaucoup trop rapide. Mes tympans sifflèrent atrocement, sonnés par l'attaque. Il n'y avait aucun point d'appui sur lequel reprendre mon équilibre. Je vacillais, tremblante, et essayais désespérément de me reprendre.

Si pathétique.

Je me giflais mentalement. Ce n'était pas le moment de se déconcentrer ni de se maudire intérieurement. Il n'y avait pas de temps pour ça. Mon stage venait de débuter et Miruko me faisait déjà mordre la poussière. Si chacun de mes camarades se confrontaient à leur maître de stage alors je ne voulais pas imaginer leur souffrance.

- Je ne me servirais pas de mon alter ! Criais-je.

- Et tu sortiras ça à la victime quand elle sera morte, abrutie ?!

Je fonçais droit sur elle mais elle intercepta mon bras et me fis voltiger sur son épaule, avant de m'écraser aussitôt contre le sol. Son genoux s'enfonça dans ma joue alors que l'héroïne m'immobilisa d'une clé de bras.

J'avais beau me débattre, il m'était impossible de me dégager de son emprise.

Miruko était redoutable.

Mais moi aussi, j'avais déjà affronté un tas de personnes puissantes. Ectoplasm, Snipe, Shoto, Bakugo, mes camarades de classes, Yoichi, Reina... Et Yukimoto.

Je ne sus si Miruko bougea d'elle-même ou si l'adrénaline avait enfin retrouvé mon corps, mais l'héroïne s'écarta promptement à plusieurs mètres de moi.

- Qu'attends-tu de moi, Miruko ? Soufflais-je en me redressant.

Une douleur lancinante parcouru toute la surface de mon dos.

- Attaque-moi avec ton alter !

Tête de mule comme j'étais, Miruko n'obtiendrait pas ce qu'elle voulait aujourd'hui. Néanmoins, ce n'était pas une raison pour me faire laminer par cette femme. Shoto me hurlerait de tout donner et Bakugo se déchaînerait contre elle.

Qu'est-ce que j'attends bon sang ?!

Je me jetais à nouveau sur elle. On échangea quelques coups et je pus esquiver deux offensives de sa part. Mais pour le reste, impossible à éviter. Je me prenais chacune de ses attaques sans pouvoir les amortir. En plus d'être forte, elle était extrêmement rapide. Difficile de l'anticiper.

Comment aurait réagi Midoriya ?

Son sens de la stratégie était le plus accru. Qu'aurait-il fait s'il avait été à ma place ? Aurait-il répliqué ? Ce serait-il servi de son alter ? Malheureusement, je n'avais pas la même réflexion et le mur qui se dressait devant moi était trop grand pour être grimpé tout de suite.

Midoriya aurait foncé sans réfléchir.

Une pluie de coups s'abattit sur l'héroïne et moi. Sans réellement savoir pourquoi, alors que l'essence même de ce stage était d'améliorer mes capacités, je fus incapable d'utiliser mon pouvoir. Je n'avais aucune envie de me mesurer à elle uniquement dans le but de lui montrer mes armes. Je n'avais aucune envie de lui donner ce qu'elle souhaitait.

Mon corps s'engourdissait plus à chaque instant.

Je n'allais bientôt plus pouvoir bouger. Bien qu'elle épargnait mes membres d'une fracture certaine, elle n'y allait pas de main morte. Mon nez pissait le sang et le goût métallique du liquide s'écoulait dans ma bouche, contre ma langue, mes dents, et s'écoulait dans ma gorge. Mes mains tremblaient, mes jambes étaient de plus en plus fébriles et mes attaques étaient de moins en moins efficaces. Et au milieu de tout ça, de toute cette souffrance, ma poitrine brûlait.

Elle me hurlait d'activer mon pouvoir.

Mon corps mourrait d'envie d'en découdre. Le besoin primaire de la voir céder sous mes coups s'inscrivait à même ma peau alors que mon tatouage s'illuminait de rouge à travers mon costume.

Il savait.

Mon être entier savait que je devais réagir mais quelque chose m'en empêchait.

Je ne voulais pas.

Au bout d'une vingtaine de minutes de carnage, Miruko m'acheva en me faisant dégobiller mes tripes pour la deuxième fois. La bile mélangée au sang gicla par terre dans toute sa viscosité écœurante. Je m'effondrais à nouveau, abattue, sous le regard méprisant de l'héroïne.

- C'était le pire un contre un de ma vie.

Elle s'accroupit.

- Tu peux plus bouger ? Pathétique. Je pensais sincèrement que t'étais plus forte que ça. Mais je t'en veux pas t'inquiète, tu pouvais rien faire contre un adversaire de ma trempe.

La jeune femme se releva et ajouta avant de rejoindre la cage d'escalier :

- Demain t'as intérêt de te donner à fond, sale gosse.

Le grincement de la porte métallique me parut très lointain.

Je ne sais combien de temps je restais ainsi, au sol et à cracher mon sang. Le vent soufflait et mes tympans grésillaient. Il fallait que je bouge avant que la température de mon corps ne chute encore plus. Il fallait que je redescende la vingtaine d'étage qui me séparait de la terre ferme avant de rejoindre Yuei.

Je détestais Miruko.

En cet instant, je la haïssais du plus profond de mon être. Cependant, je savais aussi qu'elle avait raison. Pourquoi avais-je refusé d'utiliser mon alter ? J'aurais pu être un peu plus à la hauteur et m'éviter cette souffrance.

Mes jambes peinèrent à soulever mon poids mais je réussis tout de même à me tenir debout. La douleur était si intense qu'il me fut impossible de savoir comment j'avais regagné les rues de Shibuya. Sac sur le dos et ma main en soutient à mes côtes, le chemin jusqu'à l'académie dura une éternité.

Le regard pesant des passants était bien loin de mes occupations. Tout ce que je visais, c'était la chaleur de la salle commune et le réconfort de Shoto. C'était tout ce qui m'importait. Je voulais oublier cette journée catastrophique.

Lorsque je franchissais la porte d'entrée de l'internat, le soleil était encore très haut dans le ciel. Nous étions encore en plein milieu d'après-midi et de toute évidence, mes camarades étaient encore en pratique. Le salon était vide et pas un bruit ne venait déranger le silence, si ce n'était le grattement d'un crayon de couleur sur une feuille blanche. Alors que je peinais à rester sur mes deux jambes et que je dus m'épauler à l'encadrement de la porte, Eri m'observa de ses grands yeux carmins, tout aussi surprise que moi.

- Yumeko ? Prononça-t-elle de sa petite voix fluette.

Ce fut seulement lorsque mon regard se posa sur elle que je remarquais la présence de Togata, l'ancien mentor de Midoriya.

- Oh, tu es la nouvelle de la classe ! Ah ! Mais tu es blessée !

Les deux se précipitèrent tout à coup vers moi et deux bras puissants me firent doucement décoller du sol. Le blond me porta jusqu'au canapé et m'y déposa avec une grande délicatesse. J'entendis Eri lui supplier quelque chose alors qu'une immense fatigue m'empêchait de penser correctement.

J'en avais bavé, ça c'était certain.

Togata s'agenouilla à côté de moi et passa sa main sur mon front, inquiet.

- Qu'est-ce que qui t'est arrivé ? Une attaque de vilains ? Une embuscade ? Des brimades ?!

Je secouais la tête avant de soupirer :

- C'est Miruko, la numéro cinq.

La petite main d'Eri se faufila dans la mienne et serra mes doigts douloureux.

- L'héroïne ?! S'exclama le blond, confus. Pour quelles raisons aurait-elle fait ça ?!

- Oui, pour un stage.

Les images défilèrent à nouveaux devant mes yeux et une frustration immense afflua dans mes veines. Je dissimulais mon visage dans mon avant-bras alors qu'une colère encore plus grande me souleva l'estomac. Mes dents s'implantèrent dans ma lèvre inférieure, alors que la petite fille et l'adolescent m'observaient, inquiets et dans l'incompréhension.

- C'est si frustrant...

Finalement, de grosses larmes dévalèrent mes joues tandis que je sentais encore le regard méprisant de Miruko sur mes épaules. Togata et Eri, impuissants face à mon agitation, se contentèrent de rester à mes côtés jusqu'à ce que les larmes ne cessent de couler.

__________

Bonjour tout le monde ! 

Le stage a enfin commencé ! Quelles sont vos premières impressions ? 😄

Ce chapitre a été publié aujourd'hui car je suis en partiels dans moins de 15 jours ! Il faut que je révise à fond, je ne posterais donc pas avant deux semaines, voire 3 à mon avis. J'espère que cela vous convient... 

Bisous ღ

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