41. Un.. Aveu ?

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Depuis combien de temps sommes nous ainsi ? Une heure ? Trois heures ? Une demie-journée ? Plus ? Je ne sais pas. Je m'étais endormi peu après que Zera m'ai protégé avec sa chaleur. Et je me suis réveillé depuis peu. Ignorant le temps qui a pu s'écouler. Mais je ne veux pas montrer que je suis réveillé. Parce que je sais qu'en faisant ça, Zerator me priverait de ses bras, de cette chaleur, de son corps contre le mien. Alors je fais semblant de toujours dormir. Gardant clos mes paupières, contrôlant ma respiration et tâchant de rendre sourd les battements de mon cœur aux anges. Je pense pouvoir dire que j'y arrive très bien. Il sent si bon. Une odeur légèrement fruitée, un semblant de cannelle. Comme le goût de ses lèvres.. Ses lèvres.. Ces deux secondes si intenses, que je me repasse en mémoire. Voulant à nouveau sentir la douceur de ses deux lèvres pulpeuses, aussi délicates que fraîches. Elles qui me tentaient déjà tant autrefois.. Maintenant que j'ai goûté au fruit défendu.. Je ne rêve plus que d'à nouveau poser mes lèvres dessus.. 

Je me force à rester inerte alors que sa main qui enroulait ses doigts aux miens les quittent pour remonter le long de mon bras. Effleurant du bout des doigts ma chair qui s'hérisse à leur contact. Pendant ce temps, sa tête qui jusque là caressait mon cou avec ses cheveux quitte également la peau de ce dernier, pour finir sur ma propre tête : son menton posé juste au-dessus de mon oreille vers ma tempe. Son autre main abandonne aussi sa fonction précédente et à présent, après avoir lâchée la couverture qui nous recouvrait, joue avec mes cheveux me tombant devant les yeux. Enroulant de fines mèches de cheveux autour de ses doigts les tirant par moment en caressant doucement mon cuir chevelu. Entre temps, cette main qui filait sur mon bras qu'elle électrisait atteint mon épaule recouvert de mon t-shirt. Elle s'arrête peu avant la couture de ma manche et, insolente, glisse par dessous le tissu pour cette fois-ci remonter lentement en pressant l'ensemble de sa paume de main sur ma peau échauffée. Elle suit la morphologie de mon corps et décide de prendre une pause sur la parcelle de peau précédente celle qui recouvre ma clavicule. Il relâche légèrement la pression et ses doigts, qui encore peu frottaient eux aussi ma chaire de toute part, manque un instant à ma peau avant de la satisfaire à nouveau. Mais cette fois-ci,  ses quatre doigts se pressent de façon beaucoup plus prononcée sur l'os de ma clavicule. Avant de s'achever au contour de cette dernière ciblée par ses doigts explorateurs. Je sens d'ailleurs son corps se fusionner un peu plus au mien, m'écrasant presque tant il me colle, alors que je peine à feindre toujours le sommeil. Avec notamment sa jambe coincée entre les miennes qui grimpe un peu plus haut en marquant sa présence dont elle exerce sa pression désormais sur l'une de mes cuisses.

J'ai du mal à contrôler cette respiration saccadée qui ne demande plus qu'à s'exprimer haut et fort. J'ai du mal à retenir mon corps qui s'emballe pour ce si peu. Et je peine en plus grande partie à contenir toute cette chaleur nouvelle qui se dégage de moi suite à ces touchés entreprenants. Ses doigts cessent enfin leur cruelle torture et s'abdiquent, avec sa main, en se posant fermement sur la peau couvrant ma prison d'os retenant elle, cet organe qui lui doit tout. Mon corps se soumet encore plus à lui alors qu'il m'emprisonne toujours plus contre lui en approchant ses lèvres de mon oreille. Je frissonne au contact chaud de son souffle s'échappant sereinement de sa bouche, prévenant du plus profond de son corps. 

"Fukano.. Je n'aurai pas dû.. J'ai perdu.. Mais tu n'avais pas à en subir également les conséquences. Je suis désolé.. T'avoir laissé ainsi, abandonnant tout courage en même temps qu'en prenant mes jambes à mon cou.. Si j'avais pu imaginer que cela puisse te rendre si mal je.. J'aurai agit différemment.. Mais avec toi.. .. Fukano tu ne peux pas savoir à quel point tu chamboules tout en moi.. Je ne sais plus comment faire.. Comment penser.. Tu as changé tellement de principe en moi.. .. Tu m'es important Fukano. Plus que l'on pourrait croire. Et je ne l'explique pas.. J'ai manqué pas mal de promesse envers toi qui ne demande qu'à vivre heureux alors je m'en excuse. Mais sache.. Je me promet que c'est la dernière fois. Ces larmes qui ternissent ton visage n'ont plus à couler. Par ma faute.. Et ton sourire que tu m'offres parfois devrait toujours illuminer ton visage qui m'éradique ensuite.. Je ne le lâcherai plus.. Je serai fort pour toi.. Pour que ton cœur puisse s'épanouir.. Je ferai tout pour.. Et ce malgré moi.. .. Je.. Je.. .. Oh Fukano que me ferais-tu penser maintenant ?.. Que ferais-tu avouer à mon cœur.." 

Cette déclaration murmurée à lui-même, au creux de mon oreille, se mourant à sa fin, dégorgeant de tendresse et d'amour.. Je ne sais pas si j'aurai préférai dormir ou pas. Je ne sais pas si j'aurai voulu qu'il se rende compte que j'étais réveillé ou non.. 

Je ne sais pas comment réagir à ses paroles.. Comment le prendre et pourtant ça semble si simple.. 

Il soupire en lâchant mes cheveux et délaissant ma peau pour venir m'enrouler dans ses bras simplement. Une simple étreinte mais tellement chaleureusement ! Ses mêmes lèvres que je convoite toujours enchantent ma joue brûlante. Et si depuis que je suis dans ses bras je suis brûlant, c'est uniquement à cause de ses bras. 


"Zera, je peux te parler ?"

"Wolf.."

"S'il-te-plait."

"T'as deux minutes."

J'aimerai le retenir alors qu'il brise cette bulle chère à mon cœur. Mais je sombre à nouveau dans ce pays que je n'ai pas voulu retrouver tout de suite.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro