Chapitre 12

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CHAPITRE 12

Le lendemain matin, le réveil fut dur pour tout le monde. Lorsqu'il s'était réveillé, James avait d'abord oublié les événement de la veille, mais lorsque son regard s'était posé sur sa chaise ou avait été lancé son uniforme encore taché de sang de la veille, la réalité lui sauta à yeux.

Il y avait eu une deuxième attaque dans l'enceinte de Poudlard, et ils avaient évité de près le drame.
James se redressa et, assit dans son lit, se passa la main dans les cheveux. Il fixa un moment un point invisible devant lui avant que quelqu'un sorte de la salle de bain. En levant la tête, il croisa le regard de Remus qui lui adressa un sourire. James lui répondit, sans grande conviction.

Le seul point positif de la veille, c'était qu'il avait fait sourire Lily et lui avait fait manger une brioche, signe qu'elle se reprenait, et que l'attaque n'allait pas la faire rechuter.

Il se leva, pris un uniforme propre et s'habilla. Alors qu'il quittait la pièce, Remus réveillait leurs amis, qui avec des grognements exprimaient leur mécontentement. Dans le couloir, il se dirigea rapidement vers les escaliers, et alors qu'il les dévalait, il faillit bien renverser le groupe de jeunes filles qui tentaient, elles aussi d'atteindre la Salle Commune, entière et en vie de préférence. Lorsqu'il allait faire tomber Marlène, cette dernière s'attrapa à lui alors que tous les deux perdaient l'équilibre. Dans une tentative vaine, Marlène avait aussi attrapé la manche de Dorcas, et les trois dévalèrent les dernières marches sur les fesses. Arrivés, même si atterrit correspondaient mieux à ce qui avait pu être observer à ce moment, sur le tapis, les uns sur les autres, ils explosèrent tout simplement de rire. Et leur rire étaient communicatif, si bien que tous les élèves présents rirent, ou pour le moins sourirent face à cette situation.

Mary et Alice arrivèrent à leur tour, en descendant les escaliers, en plein fou rire, alors que Marlène se relevait à grand peine en se massant le bas du dos et qu'une main se tendait devant James. Instinctivement il la saisit, et en se relevant, il croisa le regard amusé de Lily qui le tira pour le redresser.

-Merci Lily, dit-il en frottant son pantalon pour enlever des poussières invisibles.

-Mouais, lui répondit-elle avec un sourire, j'ai fait uniquement ça parce que tu écrasais cette pauvre Dorcas.

Sur-ce, elle aida la jeune Meadowes alors que James la regarda, offusqué.

-Alors ma santé ne compte pas du tout pour toi ?

-Pas du tout.

Un rire se fit entendre derrière eux, et Sirius, ainsi que les deux autres garçons apparurent. Malheureusement pour James, il savait qu'ils n'avaient rien manqué.

-Le jour où tu arrêteras de te faire chambrer par Evans, Cornedrue, il pleuvra des scrout-à-pétards.

-Je sais pas pourquoi, mais ça me fait pas rire Patmol.

Il haussa les épaules.

-Bah tu sais, il n'y a que la vérité qui blesse.

-Pourquoi je suis ami avec ses nazes ? Hein, dis-moi Lily.

-Peut-être parce que tu es aussi naze qu'eux, mon petit Potter, lui dit-elle d'un air sarcastique en lui tapotant l'épaule.

James leva la tête dans une tentative vaine pour retrouver un semblant de fierté et d'honneur, et se dirigea vers le trou du portrait à force de grands pas.

-Et bien si c'est comme ça, je vous aime plus.

Il laissa derrière lui ses amis à la fois surpris et amusé du comportement de gamin que pouvait parfois adapter James. Lily eu un sourire un coin, en se rendant compte que malgré tous les efforts qu'il pouvait faire, et qui marchaient, il fallait le dire, pour être plus mature, il restait toujours l'enfant de 11 ans qui était arrivé à Poudlard.

Pendant le petit déjeuner, Dumbledore, avait fait un discours qui n'avait clairement rassurer personne, avant de dire qu'il fera tout pour que ça ne se reproduise plus, et enfin que l'état de la jeune Austen était grave. En soit, de quoi démarrer la journée dans la bonne humeur.

Pendant toute la matinée les élèves avaient été dans une effervescence sans nom. Non que la bonne humeur soit de mise, mais plutôt parce que les cours de Défense Contre les Forces du Mal renforcés démarraient le jour même. Et notre groupe étaient bien concerné puisqu'ils avaient cour pendant les premières heures de l'après-midi.

Ainsi, après le repas du midi, les élèves s'étaient tous diriger vers leurs cours respectifs. Pendant le trajet, ils avaient un peu discuté de sur quoi pourrait donc porter ce cours, mais lorsqu'ils avaient vu le regard du professeur White par la porte ouverte, ils s'étaient bien dit que ce ne serait pas une partie de plaisir.

Les trois Aurors attendaient que tous les élèves s'approchent en silence pour pouvoir commencer le cours. L'impatience pouvait se lire sur leur visage, de même que la fatigue et l'inquiétude était aussi visible. Lorsqu'ils étaient entrés dans la salle, James et Sirius avaient été surpris de voir Frank, accompagné des deux Aurors qu'ils avaient croisé plus tôt dans l'année. Lily, elle avait mis plus de temps à se rappeler d'où elle les avait vu. Ce n'est que lorsque le professeur White les avait présentés, qu'elle s'en souvint.

Une fois que tous les élèves, de Gryffondor et Serpentard, ainsi qu'exceptionnellement des élèves de Poufsouffle et Serdaigle qui devaient aussi assister au cours en urgence.

Les poings sur les hanches, White toisait ses élèves d'un œil sévère et attendit que le silence se fasse dans la salle. Une fois que même les murmures se firent discret, il s'avança un peu.

-Bonjour à tous, dû aux ressent événements et comme vos directeurs de maison vous ont normalement informé hier au soir, vous allez suivre des cours plus intensifs en matière de défense, pour ce faire, je serais régulièrement accompagné de trois Aurors, qui m'aideront dans la tâche.

Il fit un signe de la main et les désigna.

-Voici donc les Aurors Vance Fenwick et Longdubat. Avant tout commentaire, ils sont présents en leur qualité d'Auror et non pas en tant qu'ancien camarade. Compris.

Étonnement les Gryffondors, se sentir plus concerné par ce dernier commentaire, sans parler d'Alice.

Mary ne se gêna pas pour lui lancer un sourire moqueur lorsqu'elle et Frank avaient tous deux baissé les yeux, bien visé par la remarque.

Emmeline s'avança ensuite et parla d'une voix forte et posée.

-Comme vous le savez surement, notre monde traverse des temps troubles. Vous n'êtes pas sans savoir qu'une guerre est en train de débuter juste dehors, et malheureusement, elle commence à traverser les parois de ce château.

Elle fit un temps d'arrêt, pendant lequel elle balaya son regard sur tous les élèves.

-Nous sommes tous concerné, quoi que l'on puisse en dire. Peux-importe vos idéaux, peux-importe ce en quoi vous croyez, et ce que vous souhaitez faire plus tard. Car nous ne savons pas jusqu'à où tout cela peut aller. Les moldus ont déjà subis des attaques, des sorciers aussi. C'est pour cette raison, que ce que nous nous vous apprendrons n'aura pas comme but de vous encourage dans aucune voie, mais bien pour vous protéger. Je ne dis pas que vous ne connaissez pas les rudiments, et la base de ses sortilèges. Mais le but ici est d'apprendre à les maîtriser parfaitement, car que l'on soit clair, ce sont eux qui vous sauveront la vie.

Elle regarda certains élèves tour à tour sans jamais viser personne, mais Merlin sait qu'elle aurait aimé rajouter quelque chose pour certains élèves, mais elle préféra s'abstenir, étant donné qu'elle n'avait aucune preuve.

-C'est donc pour cette raison que pour la première semaine nous nous contenterons d'étudier et de perfectionner votre usage du sort du bouclier nous finiront ses séquences d'entrainement début janvier, avec le sort du patronus. Ai-je bien été clair ?

Des hochements de tête lui répondirent positivement, même si certains Serpentard furent plus réticents, mais s'abstinrent de faire des commentaires. Emmeline prit un certain temps pour tous les étudier.

Combien oseront se battre à leur côté ?

Combien rejoindront les rangs du seigneur des ténèbres, par peur ou pour un idéal qu'ils croient bon ?

Combien y laisserons leur vie ?

Elle ferma une seconde les yeux à cette pensé et secoua la tête, avant de se tourner vers le professeur de Défense.

Il lui adressa un signe de tête pour la remercier, avant de reprendre d'une voix autoritaire.

-Pour se faire, nous vous séparerons en quatre groupes. Chacun se mettra en colonne, face à l'un d'entre nous, dit-il en se désignant lui ainsi que les Aurors. Nous vous lancerons des sorts, plus ou moins puissant que vous devrez déviez à l'aide du sortilège du bouclier. Je ne veux entendre aucuns commentaires, sur la répartition de ses groupes, est-ce clair ?

De nouveaux, des hochements de tête lui répondirent.

Alignée dans sa colonne, les mains de Marlène étaient en train de devenir moites.

Elle avait plusieurs fois faillit faire tomber ses lunettes à cause de cela. Elle détestait l'admettre, mais elle était terrifiée. Depuis que ses parents avaient été tués l'année passée, il arrivait souvent qu'elle perde des moyens. L'attaque du premier septembre n'avait pas été très éprouvante, mais celle de la veille... elle n'osait même pas y penser. Ses parents avaient eu aussi subit le sortilège de découpe, les lançant agoniser lentement, avant d'être finalement assassiner par un sortilège de mort. Elle s'avait bien qu'un simple protego ne sauvait pas toujours, mais bien maitrisé, il permettait d'éviter une grande quantité de sortilège. Alors la file se rétrécissait devant elle, et que les élèves tour à tour passait devant un Auror, elle redoutait le moment où elle devrait lui faire face. Elle regarda autour d'elle, et vit qu'elle n'était pas la seule à hésiter. Et ils étaient tous dans le même panier, ils étaient tous des victimes de la guerre, tout en pouvant en devenir de puissant acteur. Elle espérait juste que le plus possible feront le bon choix.

Elle vit les sourcils froncés, les poings qui se serraient avant de se desserrer, les lèvres qu'on mordait à cause du stress, les sorts lancer, les sorts reçut...

Elle se retourna et regarda droit devant elle. Lorsque l'élève de Poufsouffle qui était devant elle passa son tour, elle se retrouva face à face avec l'Auror nommé Fenwick.

Lorsqu'il la vit, son sourire s'effaça lentement, et la lumière qui passa dans ses yeux fut vite remplacer pas un voile qui vint l'éteindre.

Il fronça les sourcils et ouvrit la bouche avant de la refermer. Il la regarda dans les yeux un instant.

-McKinnon...

Marlène sursauta en entendant son nom, elle était sûr de ne pas s'être présenté. Alors comment ?

Elle le vit contracter ses épaules, et se parer à nouveau de cet air neutre, tout en gardant un léger sourire au bord, des lèvres. Marlène ne comprit qu'après coup qu'il s'agissait un fait d'un masque.

Tendue, par ce qui venait de se passer elle réagit presque en retard lorsqu'il lui lança un stupéfix, qu'elle arriva à bloquer de justesse.

Il lui lança un regard étrange, et hocha la tête en signe de salut. Elle le vit se retourner vers les prochains élèves en respirant profondément. Perturbée, elle retourna au fond de la salle, attendant que tout le monde soit passé, et qu'on les répartisse vers d'autres Aurors.

Sirius joua des épaules lorsqu'il vit le visage fermé de Marlène après qu'elle soit passé. Il sursauta lorsque Lily, devant lui faillit bien lui tomber dessus, à cause du puissant sort qu'on lui avait lancé. Il l'aida à se redresser et la consulta du regard pour savoir si elle allait bien. Le franc sourire qu'elle lui adressa comme réponse l'empêcha de s'inquiéter plus que ça. Lorsqu'elle s'écarta, et le laissa avancé, il se retrouva en face de leur professeur. À choisir, il aurait préféré Frank, White lui, l'avait toujours eu dans le collimateur.

Les deux se toisaient comme de vieux ennemis, alors que Sirius tirait sur sa chemise.

Il avait toujours beaucoup apprécié les cours de Défense Contre les Force du Mal, mais lorsque le professeur White était arrivé ça avait changé. Il leur avait montré la réalité, sa dureté et sévérité les avait dissuadés de tenter quoi que ce soit avec lui. La dureté qu'il mettait à la tâche leur avait prouvé qu'il savait de quoi il parlait, parce que on ne pouvait ignorer la grande cicatrice qui lui barrait le front.

James avait souvent rit de l'opposition que provoquait leurs noms. Black et White. Mais Sirius savait que personne n'était totalement noir ou totalement blanc à l'intérieur.

Lorsqu'il regarda la baguette de son professeur à demi tendue, il revit celle de son père pointer sur lui. Il revit celle de sa mère, ainsi que ses mains levées. Il les revit et ce n'était pas quelque chose qu'il voulait. Il savait qu'il aurait pu être plus fort.

Mais maintenant il l'était.

Il réussit à dévier le sort sans aucuns efforts.

Il aurait dû apprendre à le faire bien plus tôt, ainsi il aurait pu regarder ses parents dans les yeux lorsqu'ils le torturaient.

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