Chapitre 24

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DEUXIÈME PARTIE



CHAPITRE 24

-Je veux pas y aller.

-James.

-Je veux pas y aller Lily.

-Et bien figures toi au moi non plus, et pourtant je vais quand même y aller.

-Oui mais c'est ta sœur.

Lily croisa les bras en fronçant les sourcils. Pendant la semaine elle avait reçu une lettre de ses parents l'informant que Pétunia et Vernon seront dans un restaurant de la banlieue Londonienne, et il lui avait demandé, si ce n'est obligé, à y aller aussi pour rencontrer le fiancer de sa sœur. Même si elle était certaine que cette dernière avait encore moins envie de la voir, elle voulait tous sauf décevoir ses parents. Elle allait donc y aller, et y trainer James par la peau des fesses s'il ne consentait pas lui-même à s'y rendre, pour la simple et bonne raison que c'était son copain.

-Je te fais un bisou si tu viens.

-Pff, même sans ça tu passes ton temps à m'en faire.

Elle prit alors plusieurs teintes de rouge mais fit passer ça pour de la colère plutôt que de la gêne.

-Je t'en prie James, dit-elle en entourant son torse de ses bras, j'ai pas envie d'y aller toute seule.

-Mais pourquoi je dois venir ? se lamenta-t-il.

-Mhh, parce que tu m'aimes ?

Lily posa sur menton sur le torse de James, levant ainsi la tête pour le regarder alors qu'il baissait les yeux.

-J'ai dit ça moi ?

Lily lui donna un coup de pied dans le tibia le faisant alors reculer de plusieurs pas alors qu'il se mettait à sautiller en se tenant la jambe.

Elle se mit à faire la tête à nouveau alors que James rit et lui embrassa le front.

-Beurk.

Le jeune couple se tourna vers Sirius qui le regardait assit à la table de la cuisine un air dégouté afficher sur le visage.

-Je vais jamais m'y faire.

-Va bien falloir, lui répondit James tout excité alors qu'il volait un baiser à Lily qui lui répondit avec une grimace.

Sirius rit face à l'ai offusqué de James, il y avait pas à dire, il adorait se moquer de lui.

-S'il te plait James...

-Demande à Sirius, il a l'habitude des problèmes familiaux lui.

-Parce que tu veux que je présent Sirius comme mon copain à ma sœur et mon futur beau-frère, lui demanda-t-elle en levant un sourcil amusé.

Rien ne valut la tête de James à ce moment-là. Avec un sourire satisfait elle tourna les talons, et monta à l'étage. James se retourna vers son ami avec un air pitoyable sur le visage.

-Pourquoi j'ai accepté de sortir avec elle ? s'enquit-il.

Sirius le regarda en levant un sourcil.

-C'est pourtant toi qui es parti dans une déclaration toute mielleuse au début, de ce que j'ai compris en tous cas.

James tourna vivement la tête vers Sirius, en fronçant les sourcils le temps que l'information lui monte au cerveau. Seulement dix secondes plus tard il poussa un « ah » et se mit à râler alors que Sirius se moquait ouvertement de lui alors qu'il observait James monter les escaliers pour se préparer, parce que bon, il aimait quand, même bien Lily.

Lorsqu'il disparut de son champ de vision, Sirius secoua la tête, amusé. Il se leva et se dirigea dans le salon avant de se laisser tomber sur le canapé.

Cinq minutes plus tard, les marches des escaliers craquèrent à nouveau, et il vit apparaître Lily puis James qui se prenait encore la tête comme à leur habitude. Lorsque la porte claquer après des adieux, très courts, mais déchirants, ses amis quittèrent la maison des Potter pour la banlieue Londonienne. Après les avoir vu partir, Sirius se retourna vers le feu en riant. Ils étaient en couple depuis même pas une semaine, et ils étaient déjà au bord de la rupture.   

***

Lorsque Lily et James sortir de la petite ruelle dans laquelle ils avaient transplané, ils furent frappés par un courant d'air bien plus froid que les autres. Lily frissonna et serra un peu plus son manteau et son écharpe autour d'elle. Elle se tourna vers James, et il sourit lorsqu'il vit son nez rougit par le froid. Il serra à son tour son manteau et tout d'eau s'avancèrent dans la rue où une tempête de neige commençait à tomber. Ils pestèrent tous les deux à cause du temps alors que Lily se dirigea bien décidée vers une grande enseigne de la rue dans laquelle ils se trouvaient. Lorsqu'ils arrivèrent devant les portes vitrés, Lily enleva son bonnet et James abaissa sa capuche, alors que ce dernier se frottait les mains pour se réchauffer, il se tourna vers la jeune fille au moment où un employé de l'établissement s'avançait vers eux pour leur ouvrir.

-On est où là, demanda-t-il en frissonnant.

-On est à – merci monsieur, dit-elle au moment où l'homme leur ouvrait la porte, elle lui donna ensuite le nom de Vernon, et il les conduisit à une table au fond de la salle, on est à Hertford, c'est pas très loin de Londres. Dans le Hertfortshire, ajouta-t-elle-même si elle ne jugeait cette information pas très pertinente pour James.

Alors que les deux défaisaient leur veste, ayant soudain trop chaud à cause de la température du restaurant, l'homme qui les conduisait s'arrêta soudain. Lily et James suivirent du regard la direction que l'homme leur montrait, et ils croisèrent le regard de Pétunia et Vernon, assit à une des tables, tous les deux sur la banquette bordeaux. James ne put s'empêcher de déglutir en remarquant la façon dont Pétunia le dévisageait. Lily tira une chaise à côté de lui et il fit de même, en prenant bien soin de mettre son manteau déjà trempé sur le dossier de sa chaise. Lily fit de même et s'assit en face de sa sœur. De là où il était, James la voyait se tordre les mains sous la table. Elle prit une grande inspiration avant de regarder sa sœur dans les yeux.

-Bonsoir Tunie.

-Bonsoir.

La froideur de sa voix surprit James plus qu'il ne l'aurait pensé. Lily lui avait bien parlé de sa sœur, et même Sirius lui avait donné son sentiment sur ce qu'il avait décelé en lisant la lettre qu'elle lui avait envoyé. Il s'était préparé à tout, mais pas à ce regard assassin.  

Lily adressa un regard qu'il eut du mal à décrire avant de se reconcentrer sur sa sœur.

-Voilà James Potter, dit-elle avec un signe de la main, c'est mon... copain.

Elle avait hésité, mais James n'allait certainement pas lui en vouloir.

Pétunia le reluqua à nouveau d'un œil critique.

-C'est ce garçon-là ?

Lily baissa la tête bien consciente de tout ce qu'elle avait pu raconter sur lui lorsqu'elle était chez lui pendant les vacances.

Elle préféra donc ne pas répondre.

Pétunia se dressa encore un peu, allongeant alors son cou déjà grand.

-Voici Vernon Dursley, mon fiancé.

L'homme au visage bouffit leur fit un simple signe de tête.

Ils ne parlèrent plus pendant un instant, préférant tous se reconcentrer sur le menu, qui pour le coup était bien remplit. Après que leur serveur ai pris leur commande, James se trémoussa à nouveau sur sa chaise, n'ayant plus rien pour l'occupé, et surtout éviter le regard assassin de Pétunia.

Vernon se racla la gorge, et les deux sorciers se tournèrent vers lui, de même pour sa fiancée.

-Alors, dit-il de sa grosse voix qui pourtant était mal assurée, je crois comprendre que toi aussi James tu es dans ce pensionnat pour personnes particulières ?

Lily se tourna vers sa sœur en fronça les sourcils.

-Tu ne lui as rien dit ?

Elle soupira.

-Comment pourrait-il croire de telles inepties ?

James observa Lily bouillir de l'intérieur à cause de la réponse de sa sœur, il préféra alors répondre lui-même à la question.

-Tu dois parler de Poudlard ?

Vernon hocha la tête en rougissant, et James se fit la réflexion qu'il ressemblait à un cochon de cette façon. Il se retint bien cependant de faire un commentaire.

-Je dirait plus qu'il s'agit d'un internat, mais oui. Et si par personnes particulières tu veux dire des sorciers, et sorcières, alors oui c'est le cas.

Il aurait presque pu entendre Pétunia grincer des dents.

Vernon, pour sa part avait l'air perdu.

-Tu veux dire que vous apprenez la magie ?

-Oui c'est ça.

-Donc vous faites sortir des lapins de vos chapeaux, et apprenez à faire disparaître des colombes ?

Cette fois-ci, ce fut James qui grinça des dents. Prendre les sorciers pour de magiciens se rapprochaient le plus d'une insulte. Il senti Lily se tendre à ses côtés, et pensa préférable de la laisser parler en meilleure diplomate. Enfin, il croyait.

-Ce que James essaie de dire Vernon, c'est que nous n'apprenons pas à faire de la magie, nous apprenons à la contrôler. Les sorciers sont réels, ce qui veut dire que nous n'apprenons pas un quelconque métier, mais nous entrainons à être prêt pour. Hum... l'Après.

-L'Après ? questionna-t-il pour le coup vraiment intéressé.

-Ce que Lily veut dire, c'est que nous nous préparons, comme vous vous préparer pendant vos années d'études, pour trouver un métier par la suite, pour le passage à l'âge adulte.

-Parce que les gens comme vous ont des métiers ?

Les deux sorciers se tournèrent vers Pétunia qui leur lançait un regard méprisant.

-Oui, les sorciers ont des métiers Tunie, dans pas politique, dans l'enseignement, dans les sciences, dans le sport. Rien ne nous différencie de vous à part notre magie.

-Ne m'appelles pas Tunie, lui dit-elle d'une voix grave. Mais je t'en prie, invente ce que tu veux sur ce monde-là, je n'en n'ai rien à faire.

Lily ne savait pas ce qui était le plus blessant, le ton qu'elle avait employé, ou bien la façon dont elle avait parlé de son monde.

Elle allait répondre, mais le serveur arrivait alors avec une bouteille de vin et de champagne. James saisit sa main sous la table, et la caressa tendrement en attendant qu'elle ne se détende.

Il jugea alors préférable au vu de l'ambiance générale de changer de sujet. Il questionna donc Vernon sur sa formation, et ce dernier lui répondit fière qu'il suivait une formation de Perceur. James fut très intéressé par ses explications jusqu'à qu'il comprenne qu'il parlait d'un outil pour faire des trous. À ce moment-là il fit un grimaça, et en le remarquant, Lily préféra enchainer sur la raison du pourquoi ils étaient là, les fiançailles et le mariage imminent de Vernon et Pétunia.

Pétunia se lança alors dans un récit larmoyant de comment Vernon avait fait sa demande en octobre dernier à la sortie d'un parc que James ne connaissait pas. Le serveur arriva au moment du dénouement, et James aurait préféré que Pétunia ne finisse jamais l'histoire. Malheureusement il eut droit aux larmes de la jeune Evans, bientôt Dursley et à la rougeur porcine de son fiancer. Il faillit bien exploser de rire en remarquant la grimace que faisait Lily, mais ravala son rire en se disant qu'il était préférable de ne pas se faire atomisé par sa copine.

Alors qu'ils étaient tous en train de manger leur plat, et que James s'extasiait sur le champagne devant l'air amusé de Lily et le regard interrogateur de Vernon, Pétunia posa une question tout à fait pertinente.

-Et que voulez-vous faire après...  l'école.

Lily et James se consultèrent du regard, et se rendirent compte qu'ils n'en avaient jamais vraiment parlé tous les deux.

Lily posa sa fourchette et se redressa sur sa chaise.

-Je compte m'orienter vers des études de médicoma – hum, médecine, se reprit-elle bien consciente que sinon, ils ne comprendront pas de quoi elle parle. Et James, et bien...

-Je compte commencer ma formation d'Auror dès l'été prochain, dit-il d'une voix claire.

Lily ouvrit grand les yeux, Euphemia lui avait parlé du souhait de James se s'engager chez les Aurors, il en était de même pour Sirius, mais elle venait de réaliser qu'ils ne pourraient presque pas se voir à cause de ça.

Pétunia et Vernon fronçaient les sourcils, n'ayant aucunes clés pour comprendre de quoi James pouvait parler. Lily s'empressa de les aider.

-C'est comme des soldats, et des agents secrets.

-Comment peut-on être soldat et agent secret ? demanda Vernon.

-En étant Auror.

Face à la réponse de James, Lily se tourna vers lui en fronçant les sourcils et lui donna un coup de pied dans la jambe. Pétunia leva un sourcil lorsqu'elle le vit grimacer sans comprendre pourquoi.

-Pourquoi avoir besoin de soldats ? questionna alors Pétunia.

Lily vit bien où elle venait en venir, malheureusement James fut plus rapide qu'elle.

-Pour se défendre, pour combattre. Parce que comme chez les moldus, ajouta-t-il à l'attention de Pétunia, il y a des combats, des guerres, des méchants et des gentils.

Pétunia renifla d'un air dédaigneux.

-Je savais bien que vous étiez dangereux.

Lily se redressa.

-Pas plus que les moldus.

-Vous faites de la magie, bien sûr que vous l'êtes. Vous êtes des monstres, Lily, rajouta-t-elle en regardant sa sœur dans les yeux.

-Parce que les moldus qui en exterminent d'autres ou bien lance des bombes nucléaires ne sont pas des monstres ? s'insurgea-t-elle avec véhémence.

James était totalement perdu face à l'argument de Lily, il fallait vraiment qu'il pense à prendre des cours sur l'Histoire moldue, au moins le dernier siècle.

Pétunia fulminait de l'intérieur, d'un regard pour son fiancé, ils se levèrent, prirent leurs affaires et partir sans un regard. James les suivit du regard alors qu'ils payaient leurs plats avant de partir en prenant bien garde de faire claquer la porte derrière eux. Lorsque James se retourna, il ne vit pas le visage de Lily, qu'elle avait caché derrière ses cheveux en baissant la tête.

-Lily...

Elle chercha sa main, et une fois qu'elle la saisit, elle la serra fort.

James l'entendit parler, mais du se pencher pour l'entendre.

-On peut partir ? Je t'en prie, est-ce que on peut rentrer.

James ne se posa pas la question par deux fois, il se leva, finit son verre de champagne, mit son manteau sur ses épaules, et tira Lily vers la sortie. Ils s'arrêtèrent au comptoir au passage, et James payant avec l'argent moldu que sa mère leur avait donné.

Une fois payé, ils sortirent du magasin, retournèrent dans la ruelle et transplanèrent.

***

Lorsqu'ils entrèrent dans la maison, Lily n'avait toujours pas dit un seul mot. Ils se déchaussèrent, enlevèrent manteaux, bonnets, gants et écharpes. Lily ignorait toujours James, et alors qu'ils passèrent par la cuisine Lily prit les escaliers. James la regarda disparaître avant de se tourner vers le salon, où il vit sa mère et Sirius. Son père devait sans doute être dans son bureau. Il soupira, prit un des chocolats qu'il y avait dans le bol sur le plan de travail et alla dans le salon avant de se laisser tomber sur le canapé à côté de son ami. Il soupira puis se mit à regarder fixement le feu.

-Ça c'est mal passer ? demanda faiblement sa mère assise sur le fauteuil à côté de lui.

-Ça s'est mieux passé que ce que moi j'aurais cru, dit enfin James. Mais je me doute bien que Lily avait d'autres attentes.

-Qu'est ce qui est allé de travers ? questionna Sirius, affalé sur le canapé à côté de lui, occupé à manger des fondants au chaudron.

-Un peu tout à vrai dire, soupira James en s'allongeant à moitié et volant au passage quelques fondants au chocolat à Sirius. Déjà le fait que Pétunia n'est absolument pas expliquer à son fiancé que les sorciers existe n'a pas été bien... mhh vécu on va dire.

James lança un regard hésitant à sa mère avant de poursuivre.

-Mais le coup bas à été le moment où Pétunia nous a traité de monstre.

James senti Sirius se crisper à côté de lui alors que sa mère retenait sa respiration. Il se passa la main dans les cheveux en fourrant un chocolat dans sa bouche. Il fixa un moment le feu avant de finir son explication.

-À ce moment-là Lily a parlé d'extermination, j'avoue n'avoir compris ce qu'elle voulait dire par-là, mais...

-Attends, intervint Sirius en se redressant, elle a dit à sa sœur qu'on exterminait les gens.

James se redressa et pausa ses bras sur ses genoux.

-Nan, c'était plus un truc du genre les vrais monstres sont ceux qui font ça, pas les sorciers, mais je n'ai pas compris de quoi elle voulait parler.

Il se tourna vers sa mère qui observait les garçons un air grave sur le visage, il savait qu'elle était au courant de ce dont Lily avait parlé.

Il questionna sa mère du regard, et Sirius comprenant le message, se tourna aussi vers elle.

Son regard jongla entre les deux, elle soupira un instant.

-Au début des années quarante, expliqua-t-elle, il y a eu la Deuxième Guerre Mondiale. Elle a principalement touché l'Europe, mais les États-Unis ainsi que le Japon ont joué un rôle important. Toujours est-il que le groupe qui est à l'origine de cette guerre avait pour but d'exterminer tout ceux qui n'était pas en accord avec idéologie. Principalement les juifs ont été touchés, mais aussi les magrébins, les homosexuels. Disons que ces hommes et femmes qui sont à l'origine de ses actes abominables sont ce qui se rapproche le plus des monstres pour les moldus. C'est sans doute ce que Lily voulait dire, James.

Les deux garçons avaient écouté attentivement Euphemia, ayant tous deux grandis dans des familles de sorciers, ils n'avaient presque aucune connaissance de l'Histoire moldue, mais ça ne changeait rien au fait que tout ça se révélait glaçant.

Ils restèrent tous les trois dans le salon. À un moment, Fleamont sorti de son bureau, et lorsqu'il vit les garçons encore éveillés, il les envoya directement au lit. Ils ne bronchèrent pas, et montèrent les escaliers d'un air morne.

Lorsque James passa devant la chambre d'amis dans laquelle dormait Lily, il colla son oreille contre la porte, mais n'entendit aucun bruit, elle devait dormir depuis un moment.

Alors qu'il était en train de soulevé ses couvertures, la porte de sa chambre s'ouvrit et James regarda Lily entrer. Elle portait un jogging ainsi que le pull vert bouteille qu'elle avait reçu à Noël. Sans un mot, elle se dirigea vers le lit du jeune homme et s'y allongea.

James hésita un moment, mais fini par la rejoindre. Lorsqu'il fut allongé à son tour, il sentit ses bras se serrer contre lui, et il se mit à lui caresser les cheveux.

-Tu ne dormais pas ? demanda-t-il en chuchotant.

Il la sentie secouer dans ses bras.

Il hocha la tête et resserra son emprise autour d'elle. Ils s'endormirent tous les deux, dans les bras de l'autre.

è Benjy est prof

***

Alice sorti de Tissard et Brodette en remettant ses gants. Elle zig-zaga entre les sorciers qui étaient entassés devant les boutiques du Chemins de Traverse pour aller rejoindre Dorcas chez Fleury et Bott. Elle marcha un peu avant de finalement pousser la porte de la boutique. Elle chercha son amie du regard, avant de l'apercevoir à l'étage en train de farfouiller dans une étagère. Elle se dirigea donc vers les escaliers, et monta à l'étage pour la rejoindre. Lorsqu'elle l'eut rejoint, elle vit qu'elle lisait un livre sur le dressage des PickyPonks, et lui demanda pourquoi. Dorcas ferma le livre et adressa un sourire à son amie avant de ranger l'ouvrage. Elle lui dit ensuite que c'était juste par curiosité. Alice hocha la tête et fit signe à son amie, et toutes deux quittèrent la boutique. Arrivées dans le froid glacial, elles regardèrent autour d'elles et Dorcas aperçut la chevelure blonde de Mary qui attendait devant la boutique des Glaces de Florian Fortârome. Elle traina son amie derrière elle pour rejoindre la jeune McDonald.

-Qu'est-ce que tu fais là ? souffla Alice en se frottant les mains.

Mary se tournèrent vers elle un grand sourire sur le visage.

-Bah, on s'était donné rendez-vous, non ?

-Je veux dire là, devant un vendeur de glace alors qu'il fait un froid mortel.

-On ne t'a jamais dit que le meilleur moment pour manger des glaces était Hiver ? questionna Mary avec un regard malicieux.

-Non, certainement pas.

Mary haussa les épaules.

-Maintenant tu le sais, dit-elle en prenant sa glace et en payant Florian. On y va ?

Dorcas et Alice la suivirent dans la rue alors qu'elle les conduisait au Magasin d'Accessoires de Quidditch.

-Pourquoi y aller ? demanda Alice à Mary.

-Marlène a dit qu'elle y avait vu les garçons, et apparemment Lily était avec eux, alors je lui ai dit que je prenais ma glace avant de les rejoindre.

Sur ceux, elle poussa la porte du magasin, et elles soupirèrent d'aise lorsque la chaleur ambiante les réchauffa. Elles tournèrent la tête pour trouver les filles, et finalement, ce fut des éclats de voix qui leur indiquèrent la direction. Elles s'avancèrent dans l'allée, pour aller à l'arrière du magasin.

-James, à quoi ça peut bien te servir de racheter ces produits alors que tu n'as même pas entamé ceux que tu as reçu à Noël ?

-Parce que on n'en a jamais assez.

-Mais dans le set il y avait déjà deux pots de cire.

-Tut-tut-tut, c'est ma fortune que je mets là-dedans.

-Et bah tu ferais bien de mettre ta soit-disant fortune dans des choses plus utiles.

-Est-ce que tu viens juste de critique la façon dont je dépense mon argent ?

-Absolument, lui répondit Lily avait un sourire satisfait.

-Écoutes donc Evans, Cornedrue, le railla Sirius. 

James le regarda stupéfait.

-Et bah, vous savez quoi ?

-Non, on ne sait pas.

-Je vais aller avec Remus parce que lui ne m'embêtera pas !

À ses mots il les dépassa, son pot de cire encore dans la main, alors que Lily et Sirius se mettait à rire. Ils l'entendirent parler à peut plus loin avec Remus qui avait l'air désespéré par les enfantillages de James. Au final, ce petit jeu dura quelques minutes, jusqu'à que James revienne au final poser la cire. Lily le questionna du regard, et il lui répondit que Remus avait trouvé de meilleurs arguments, Lily n'insista pas et l'observa reposer le pot avec un geste dramatique.

Elle soupira. James releva la tête et fixa un point derrière elle.

-Oh, Lily, McDonald est là.

La jeune fille se retourna et vit son amie qui affichait un grand sourire, Lily se précipita dans ses bras, et lorsqu'elle s'écarta, elle vit ses amies quelques pas derrière. Elles n'avaient à n'en pas douté rien raté de l'échange. Finalement, ils se décidèrent tous à sortir du magasin pour aller se prendre une bière au beurre au Chaudron Baveur. Bien que l'endroit ne paraisse pas très accueillant, il était un des meilleurs endroits sur le Chemin de Travers pour prendre un verre.

Arrivés dans le bar, ils choisirent alors une table sur laquelle la lumière d'une des fenêtres tombait. Ils commandèrent tous des bières au beurres, bien heureusement d'ailleurs se dit Lily en se rappelant de l'état de James et Sirius après qu'ils en ais bus au nouvel an ; même sans avoir été bourrés, ils avaient été bien trop euphoriques. Assis autour de la table, la bonne humeur était de mise, Marlène et Sirius parlaient avec de grands gestes des mains, alors que Peter les écoutait attentivement raconter, ce qui était sans doute des bêtises, d'après l'amusement qui se lisait dans les yeux du jeune sorcier.

Lily et James parlait tranquillement avec Remus et Dorcas, alors que Mary et Alice étaient en train de comploter on ne sait quoi.

À un moment de la discussion, James passa un bras autour des épaules de Lily, et cette dernière ne brocha pas. Quelques secondes plus tard, Mary disait d'une voix forte :

-Alice, je veux mes 5 gallions s'il te plaît.

Tous les regards se tournèrent vers Mary, les yeux grands ouvert à cause d'une interrogation partagée. Alice, qui fronçait les sourcils et suivit le regard de Mary. Elle mit à moment à comprendre, et une fois que ce fut fait, elle poussa un cri plus aiguë qu'il n'était nécessaire.

Lily rougit alors qu'elle comprenait l'échange des deux, et James la regarda, amusé, en ayant bien compris ce qu'il venait de se passer, sans pour autant retirer son bras. Marlène fut la dernière à comprendre, et une fois cela fait, on ne l'arrêtait plus.

Elle fit le tour de la table en sautant comme une puce, et faillit bien étrangler Lily alors qu'elle tenait un câlin par derrière. Finalement, Lily explosa de rire.

-Vous êtes au courant depuis quand ? questionna alors Mary aux Maraudeurs.

-Depuis ce matin, lui répondit Remus, mais Sirius lui –

-Sirius lui, dit le dénommé Sirius, est le vrai héros de cette affaire.

-Comment ça ? lui demanda James en fronçant les sourcils et en se redressant.

-Et bien, si dans ma grande générosité et états d'âmes je n'avais laissé ces deux zigotos tous seul, ils seraient sans doute encore en train de tourner autour du pot.

Lily rougit en entendant ça, et James éclata de rire en avisant de son air gêné.

***

Le lendemain matin était un des jours les plus stressant que Lily ai connu, la raison était simple, ils étaient en retard, et Lily détestait être en retard.

Elle était pour sa part déjà prête, et attendait bien sagement les garçons dans la cuisine, mais elle était dans impossibilité de dire s'ils étaient en retard parce que c'était dans leur nature, ou bien parce qu'ils voulaient l'énerver plus qu'autre chose. Alors qu'elle patientait à la table de la cuisine, elle vit M. Potter y entrer.

-Bonjour Lily, lui dit-il d'une voix fatiguée à laquelle elle répondit avec un sourire.

Il venait tout juste de se réveiller, d'après ses cheveux en batailles qui étaient exactement comme ceux de son fils lorsqu'il venait de se lever. Lily comprenait bien pourquoi il avait créé une potion lissante, même si apparemment avec l'âge il avait sans doute dû l'abandonner.

-Au rythme où nous sommes, poursuivit-il, vous devrez y aller en transplanant, on ne sera sinon jamais à Kings Cross pour 11h.

Elle hocha la tête bien consciente de ce fait là, et se reconcentra sur sa contemplation du mur blanc qu'on pouvait apercevoir depuis la cuisine, à travers la fenêtre.

Cela lui fit penser à Liv, et au fait que malgré sa réponse, la jeune fille ne lui avait pas répondu, mais elle ne s'inquiétait pas trop, après tout, elles allaient pouvoir se revoir dans moins de deux heures, enfin si les garçons descendaient de l'étage. Fleamont s'assit à côté d'elle et lui tendit un livre qu'il cachait jusqu'à présent derrière son dos. Elle l'attrapa en le regardant curieuse.

-James m'a dit que tu voulais devenir Médicomage, lui expliqua-t-il, et en tant qu'ancien expert en potion, j'avais dans ma bibliothèque quelques ouvrages qui traitaient du sujet. Pour moi il n'est plus le temps à la reconversion professionnel, donc je me suis dit que je pourrais te donner ce livre-là, dit-il en lui montrant les enluminures dorées qui étaient sur la couverture de cuire. C'est un des meilleurs livres d'initiation à la Médicomagie, et il moisit dans une étagère depuis assez longtemps maintenant.

Lily hocha la tête, et observa l'écriture sur la couverture qui disant « Médicomagie, les premiers pas ». Elle releva la tête et croisa son regard brouillé de larmes avec celui rempli de malice de Fleamont. Il lui serra la main sur la table, et disparu dans son bureau.

Elle resta seule encore un moment, à feuilleter les pages, et finalement, les garçons arrivèrent. Lorsqu'elle les vit, elle referma le livre, se leva, et au moment où elle allait leur faire la morale, James l'interrompit avec un baiser furtif sur les lèvres. Lily rougit, encore inconsciente de ce que tout cela signifiait, et de la réalité de la chose.

Sirius à force de grimace fini par dissiper sa gêne à elle, et les trois sorciers attrapèrent leur sac et leur chouette pour se préparer à sortir. Au moment où Sirius ouvrait la porte, ils furent retenus par une nouvelle venue. Euphemia s'approchait un sourire au bord des lèvres.

-Vous comptiez partir sans me dire en revoir ?

-Tu comprends maman, on savait que tu nous ferais un caprice pour qu'on reste encore un peu.

-C'est ça Jamesie, dit-elle en lui passant une main dans les cheveux bien consciente de la grimace qui s'était formée sur ses lèvres lorsqu'elle avait dit son surnom.

Elle les embrassa alors tous, les serra dans ses bras, et les mit à la porte.

***

Lorsqu'elle sorti du train, Lily prit une grande inspiration, l'air était peut-être humide, mais il sentait la maison. Elle n'aurait certainement pas pu décrire l'odeur, mais elle lui était particulièrement agréable.

Elle vérifia à nouveau que son badge de Préfète-en-cheffe était droit, avant de faire de grand signe à un groupe d'élève. Pendant le trajet, James et elle avait organiser la réunion des préfets comme d'habitude, pour organiser le retour dès l'arrivé à la Gare de Pré-au-Lard. Liv était bien sûr venu, mais Lily et elle n'avait pas pu discuter. 

Elle s'avançait à présent sur les quais bondés, suivit par des élèves de premiers et deuxième année, tandis que ses amis prenaient des calèches pour rejoindre le château, James et Lily devait bien jouer leur rôle.

Lorsqu'après avoir conduit tout le monde dans les calèches, et contrôler qu'il n'y avait eu aucuns problèmes, ils en prirent une à leur tour pour rejoindre le château.

Lily avait presque jusque-là oublié ce sentiment de se faire observer à longueur de temps, pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas été contrôlée par des Aurors, les parents de James ne comptaient certainement pas, pendant près de deux semaines. Lorsqu'ils arrivèrent dans le château, ils se précipitèrent pour rejoindre la Grande Salle. Les portes étaient encore ouvertes, si bien que peu de mon remarqua leur entrer. Dumbledore cependant, attendit qu'ils soient assis pour s'avancer vers le pupitre et faire son discours.

-Bonjour à tous, dit-il d'une voix forte qui fit instantanément taire tous les murmures de la salle, j'espère tout d'abord que vous avez passé de très bonnes vacances, ainsi qu'un merveilleux Noël. J'en profiterais aussi pour vous souhaiter une merveilleuse année 1978, et puisse t'elle nous apporter joie et bonheur, que ce soit dans la lumière ou l'obscurité. Je vous promets que je ne serais pas long, je sais bien que certains d'entre vous affamé, mais je me dois de faire quelques déclarations. Tous d'abord, j'ai le regret de vous annoncer que le Professeur White qui jusqu'à présent était le Professeur de Défense Contre les Forces du Mal, à quitter se château pour des raisons qui ne concerne que lui, et pour le remplacer nous accueillerons l'Auror Fenwick, que vous appellerez à présent Professeur, prendra sa place.

Après avoir dit cela, il observa les élèves au-dessus de ses lunettes en demi-lune avant de reprendre.

-Je suis aussi heureux de vous dire que dès à présent, nous retrouvons Miss McDougal et Miss Austen qui toutes deux ont pu finir de se rétablir pendant les vacances, reviennent dès à présent sur les bancs de Poudlard.

Plusieurs jours avaient à présent passé depuis la fin des vacances, et avec eux les devoirs s'étaient multipliés, les élèves étaient tous dans une fatigue monstre, qui ne faisait que grandir au fur et à mesure des jours qui passaient. On pouvait dire que dans cette malchance commune, les plus malheureux étaient sans aucun doute les équipes de Serptentard et Serdaigle qui débattaient un match le premier samedi de reprise. Dû à l'accumulation du travail et des entrainements, les quatorze élèves étaient tous à la même adresse, celle de la fatigue extrême.

James, surtout après les menaces de Sirius avait calmé le rythme des entrainements qui même en se déroulant aux mêmes horaires restaient largement moins intensif qu'ils n'avaient pu l'être.

Au niveau du suivi des cours, et bien son on excluait les bayements à longueur de temps et les élèves qui s'endormait de fatigue en cours, tout allait plutôt bien. Mais ils avaient rapidement compris le pourquoi du comment, les professeurs avaient soulagé les élèves en matière de quantité de devoirs en grande partie à cause des événements survenue dans l'enceinte de l'école, ils avaient donc considéré que les élève seraient d'attaque dès les premiers jours, ils s'étaient grandement trompés. Heureusement pour eux, ce calvers ne dura qu'une semaine, et dès le deuxième lundi, la corde se détendit et le travail se fut moins important. Pendant le week-end les élèves avaient pu relâcher la pression, et quoi de mieux pour cela que d'assister à un match de Quidditch, même si la victoire des Serpentards ne plaisait pas à tout le monde.

Avec cette nouvelle semaine était aussi venue de nouvelle plutôt excitante, tous les élèves de septième année se consacreront à l'étude des patronus en cours de Défense Contre les Forces du Mal. Dans les faits, la plupart des élèves étaient enthousiastes, si ce n'était tous. La force pour créer un patronus est extrêmement importante et la concentration aussi, si bien que pouvoir en réaliser un relevait du défi. Bien sûr, il n'y avait aucune raison pour que les élèves soient confrontés à des détraqueurs dans les semaines à venir, mais ils avaient plutôt l'impression qu'il s'agissait d'un prétexte à la motivation pour les derniers cours, tout en sachant qu'il fonctionnait très bien.

Le vendredi de cette semaine-là, le groupe de Gryffondors avait donc leur cours à le Professeur Fenwick, et même si ce nom-là avait toujours un goût étrange dans la bouche des élèves, ils n'étaient pour la plupart pas opposé au changement, la plupart ayant bien apprécié l'assistance de l'Auror aux précédents cours.

Lorsqu'ils arrivèrent en cours, en compagnie d'autres élèves des différentes maisons, Benjy les attendait dans la salle, les bras croisés, un sourire sarcastique sur les lèvres, Emmeline à ses côtés qui attendaient patiemment. 

Lorsque tous les élèves furent enfin repartis autour d'eux dans la salle, Benjy s'approcha finalement, un air sérieux plaqué sur le visage.

-Bonjour à tous, dit-il d'une voix posée.

Les élèves lui répondirent dans un vague brouhaha.

-Bien, avant de commencer ce cours, j'aimerais seulement demander à ceux qui ne souhaitent pas assister sérieusement à ce cours de quitter la pièce, je n'accepterais...

-Nous n'accepterons, le coupa Emmeline.

-Nous n'accepterons, reprit-il en lançant un regard derrière son épaule, aucuns écarts, pour la simple et bonne raison, que c'est un sortilège qui demande le plus de concentration possible.

Il toisa le groupe d'un air mortellement sérieux.

-Belle preuve d'autorité Fenwick, lança Sirius dans la foule.

Le professeur ne mit pas longtemps avant de le trouver et de lui dire avec un sourire carnassier :

-Je vais te la faire manger par là où je pense mon autorité Black.

Alors que Sirius affichait un franc sourire, la plupart des élèves se mettaient à rire.

Emmeline s'avança aux côtés de son camarade, pour reprendre là où il s'était arrêté. Elle croisa les bras.

-Je suppose que tout le monde connait la formule.

Des hochements de tête lui répondirent.

-Je ne vais donc pas passer par quatre chemins, il vous faut penser à un souvenir heureux, il n'est pas question-là de se rappeler la première fois que vous avez mangé un fondant au chaudron, mais plutôt –

-Mais plutôt, repris Fenwick, un souvenir d'une personne, un sentiment de plénitude, quelques choses que vous ressentez au plus profond de vous, jusqu'aux entrailles. J'espère que c'est clair. Maintenant, répartissez-vous tous dans la salle, je ne veux pas d'attroupements, vous aurez besoin de place, croyez-moi.

Ceci dit, les deux Aurors se reculèrent et allèrent s'installer au fond de la salle dans la même posture qu'ils ont lorsqu'ils ont pour devoir d'observer les élèves dans les couloirs. Ils observèrent les élèves se déplacer dans la salle, et malgré les consignes, on pouvait bien voir des groupes flous, pour la plupart formés en fonction des maisons. Tous étaient plutôt motivé, et malgré les menaces proférées par Fenwick, certains Serpentard, restaient sans montrer aucune motivation. Lorsqu'il remarqua ça, Benjy faillit bien aller les voir, mais mouvement d'Emmeline l'arrêta. Il la questionna silencieusement, mais elle se contenta de secouer la tête. Il soupira et se repositionna contre le mur.

-À quoi tu penses ?

Remus se tourna vers Lily en soulevant un sourcil.

-Comment ça ?

-Et bien, dit-elle, ça faire bien cinq minutes que essais de faire apparaitre un patronus, mais seulement des légers jets de lumière bleutée qui en sortent.

-Oh...

Un voile de tristesse passa dans son regard.

-Ce n'est pas que je n'ai pas de beau souvenir, souffla-t-il, seulement, on dit que les patronus prenne l'apparence ne notre moi intérieur.

Lily fronça les sourcils avant que finalement ses yeux ne s'ouvre en grands.

-Oh, tu veux dire que... Mais rien ne le prouve, n'est-ce pas ? Et puis personne ne fera le lien si tu veux mon avis.

Remus haussa les épaules avant de fixer un point invisible devant lui, avant de se tourner vers Lily un grand sourire plaqué sur le visage.

-Et toi, pourquoi ne pas tenter ? Il me semble pourtant que tu as pleins de souvenirs, mhh heureux ?

Lily rougit à cette remarque. Il était vrai que les derniers souvenirs qu'elle avait avec James chassait tous les mauvais, mais il y avait ceux avec lui, ceux avec les filles, et... Elle ne savait juste pas quoi choisir, et pour tout dire était assez inquiète.

Elle chercha James du regard, et le trouva à quelques mètres à plaisanter avec Sirius, alors que tous deux disaient des idioties tout en tentant de se concentrer assez pour donner une forme correcte à leurs patronus, qui pour le moment n'était que des vagues formes fumeuses. Elle sourit en voyant l'air enfantin qui s'était peint sur le visage de James, et se dit bien que tout le monde pourrait la voir le regarder comme ça. Ils avaient beau s'être rapprocher déjà au début d'année, elle était toujours aussi surprise que personne n'ait encore remarqué où en était leur relation, parce qu'elle savait bien qu'elle vivait ses derniers moments de répit. Non que James et Lily ne soient été extrêmement discret, mais disons que les fois où on les apercevait en public ensemble, ils se chamaillaient, braillaient et rigolait, ce qui ne changeait pas temps que ça que ce que les élèves avaient pu avoir vu avant les vacances, surtout avec le bal. Lily rougit en y repensant et secoua la tête, à ce moment-là elle croisa le regard de Remus qui ne se gênait apparemment pas pour se moquer d'elle. Elle lui donna un coup de poing dans le bras avec un sourire.

Elle qu'elle rattachait ses cheveux, la porte de la salle s'ouvrit, laissant apparaître un élève de première année. Elle vit Benjy s'approcher de lui en croisant les bras et fronçant les sourcils. Le petit lui murmura quelques mots, et le professeur se redressa et chercha quelqu'un parmi la foule d'élèves, finalement son regard s'arrêta sur elle.

-Evans !

Elle fut figée un moment, avant de se rapprocher de lui.

-Suis le petit, Mme. Pomfresh l'a envoyé te chercher, lui murmura-t-il.

Lily le regarda subjuguée un instant, mais lorsqu'elle lut l'insistance dans son regard, elle se précipita à la suite de l'élève, non sans adresser un dernier regard à James qui s'avérait être tout aussi surpris qu'elle.

Lorsque la porte se referma, Fenwick se retourna vers les élèves tapa dans ses mains, et tous retournèrent à leur travail.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Sirius à James.

Ce dernier regardait toujours fixement la porte d'entrée de la salle.

-Aucunes idées.

-Hé, tout va bien se passer hein.

James se retourna vers son ami, un grand sourire lui dévorait le visage, mais Sirius ne manqua par le voile d'inquiétude qui apparut dans ses yeux.

-Je sais !

À ses mots, il se reconcentra sur le sortilège en fixant fixement sa baguette, mais alors qu'il allait prononcer la formule, un soupir d'admiration se fit entendre un peu plus loin dans la salle. Il se retourna, et vit l'attroupement qui s'était formé autour de la gardienne de Serpentard, qui regardait aussi surprise que ses camarades, le filet argenté qui sortait de sa baguette se transformer en chat. L'animal couru dans les airs autour d'elle alors que James lui voyait pour la première fois la jeune fille sourire sincèrement. Finalement, l'animal se dissipa, et les deux Aurors applaudir la jeune fille.

De son côté, James bien frustré de ne pas être parvenu en premier à donner une forme corporelle à son patronus se reconcentra. À côté de lui, les essais de Sirius n'arrivaient pas à bout, et son patronus corporel finissait pas disparaître avant même d'avoir été formé.

Il prit une grande respiration avant de retenter la formule.

-Expecto Patronum.

Devant lui, ce qu'il pensait être encore une déception, alors que la fumée bleutée disparaissait, se transforma petit à petit en un grand et majestueux animal qui trotta autour de son propriétaire. James le regarda subjugué, et les deux eurent l'air de se regarder dans les yeux un instant, avant que l'animal de disparaisse lui aussi.

James regarda l'endroit où le cerf s'était tenu alors un instant plutôt avant de se tourner vers Sirius un grand sourire sur le visage. Il remarqua alors que les élèves l'observaient tous, mais il s'en fichait éperdument, il avait réussi, et les souvenirs qu'il avait utilisés pour, le rendait on ne peut plus heureux.

Alors que le cours touchait à sa fin, la porte de la salle s'ouvrit, laissant apparaître une Lily qui avait pour le coup l'air de bien se porter. Elle referma la porte avec le plus de discrétion possible. Elle se dirigea ensuite vers ses amis. Lorsqu'elle eut rejoint Mary, elle lui demanda ce qu'il s'était passé pendant son absence. Elle lui expliqua alors qu'une dizaine d'élèves, dont Liv, ainsi que Alice et James y étaient eux aussi parvenu. Lily hocha la tête avec un sourire, avant de rejoindre James.

-Salut, lui souffla-t-elle.

-Salut, répondit-il à son tour avec un grand sourire. Qu'est-ce qu'il s'est passé.

-Mme. Pomfresh voulait savoir où est-ce que j'en était.

-Oh, et j'en conclus que tout va bien ? lui demanda-t-il avec un sourire. Tu ne m'en veux plus ?

Elle rit et secoua la tête.

-Non je ne t'en veux plus, même si c'est sûr que tu aurais dû m'en parler avant de le faire.

-Désolé.

-Ne t'excuse pas, dit-elle en posant une main sur son bras. Au fait, Mary m'a dit que tu avais réussi ton patronus.

Un sourire encoure plus large s'afficha sur les lèvres de James, et il dit en hochant la tête :

-Oui, c'est un cerf.

Alors que Lily allait ouvrir la bouche, Fenwick tapait dans ses mains demandant le silence, avant de finalement annoncer qu'au prochain cours, viendront seulement ceux qui ne sont pas parvenu à faire leur patronus.

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