27 Février 2019, 13:37 (2)

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 Ils affirment et nous disposons nos quatre pierres dans l'ordre qu'a énoncé Sydney, sûrement le plus logique. Puis nous ressortons et rejoignons les autres dehors dans le froid.

— C'est bon ? vérifie Quiterie en nous voyant réapparaître.

— Pas tout à fait, il nous manque deux pierres, explique Irving. Mais on y va, on réfléchira à une solution plus tard.

— Comment ça ? s'inquiète Finn.

— Longue histoire, soupire Jenny.

— On trouvera une solution affirme Sydney.

Et en silence, nous nous dirigeons tous vers nos motoneiges. La suite de cette quête risque d'être grandement compliquée. Alors que nous avons presque atteint nos véhicules, la neige s'effrite sous nos pieds. Et avant que j'aie pu comprendre quoi que ce soit, je me sens entraînée dans la pente par la poudre blanche qui semble de plus en plus importante et lourde. J'entends des cris, mon souffle se coupe, je me fais trimballer dans tous les sens. Et soudain, tout s'arrête aussi vite que ça a commencé. Tout est blanc, partout. Une avalanche. Sans réfléchir, j'utilise l'Élektrosarchie pour faire fondre la neige, c'est la première idée que j'ai eu et soudain je sens de l'air au dessus de moi, je suis complètement trempée, mais je respire. Ça a marché, la neige a fondu autour de moi. Alors que je me redresse paniquée, une main attrape ma cheville. Immédiatement, je creuse non sans mal autour pour aider la personne et découvre Quiterie. Soudain, Pandora m'appelle. Elle est sortie aussi et est en train de creuser.

— Dépêche-toi. Les autres ! cri-t-elle, essoufflée.

— Tu te débrouilles ? demandé-je à Quiterie.

— Oui, articule-t-elle.

Je rejoins Pandora sans attendre.

— Continue de creuser ici, je vais trouver les autres, m'ordonne-t-elle.

J'obéis et creuse, essayant de faire au mieux malgré mon moignon. Je finis par découvrir le visage d'Irving. Au même moment, Quiterie finit de se dégager elle-même et Pandora lui laisse sa place. Voyant que j'ai fini, elle m'indique un nouvel endroit où creuser, semblant savoir exactement où tout le monde se situe. Et elle continue ses fouilles de son côté.

— Sydney ! s'exclame-t-elle alors soulagée. Des pelles, vite. En plastique.

Je n'entends pas sa voix, mais je découvre une petite pelle en plastiques juste à côté de moi. Immédiatement, je la saisis pour creuser plus efficacement. C'est presque miraculeux comme outil. Je découvre alors Oyau. Pandora m'indique encore un nouvel emplacement et je creuse. Avec une pelée, ça va bien plus vite et en quelques secondes, je retrouve Cameron.

— Tout le monde est vivant ? vérifie Pandora.

Des affirmations se font entendre, comme si des morts nous auraient répondu. Encore gonflée d'adrénaline, mon cœur bat à tout rompre. Bon sang.

— On a retrouvé tout le monde ? demandé-je inquiète en comptant les endroits creusés, tous n'étant pas encore libéré.

Dix endroits creusés. Tout le monde sain et sauf. Nous avons eu énormément de chance. Et nous avons eu Pandora surtout qui a géré la situation avec une efficacité redoutable. Sans elle, nous ne nous en serions peut-être pas tous tiré.

— Il y a une main là-dessous, annonce Jenny qui continue de se dégager.

Effrayée, Pandora vient à la rescousse de Jenny. Normalement, il n'y avait personne d'autre que nous, mais la main que sent Jenny appartient forcément à quelqu'un.

Dans la panique, tout le monde appelle tout le monde, confirmant que tous ont été secourus. Pendant que Pandora secourt l'inconnu, j'aide Oyau à se dégager.

— Il est mort depuis longtemps Pandora, arrête, déclare Jenny sûrement maintenant que le corps est assez visible.

Intrigués, maintenant que nous sommes tous libérés de la neige, nous rejoignons Pandora. Le visage de l'homme qui est maintenant apparu dans la neige est d'une pâleur cadavérique et couvert de glace. Et vu ses vêtements qui apparaissent, il est mort depuis très très longtemps. Impossible d'en être complètement sûre, mais j'aurais estimé que ce sont des tenus de style russe au début des années 1700. Mais ça n'empêche pas Pandora de continuer de dégager le corps, comme possédé, même s'il n'y a rien à sauver.

— Arrête, tenté-je à mon tour. Ça ne sert à rien, il est mort.

— Vous ne comprenez pas. Qui voulez-vous qui soit venue ici à cette époque là. Regardez ses vêtements ! Je n'y connais rien en mode, mais ça, c'est des vêtements trop vieux pour la découverte de l'Antarctique.

J'allais lui dire qu'elle déconne, mais elle n'a pas vraiment tort. Les premiers hommes à avoir marché sur l'Antarctique l'ont fait en 1821 et c'était très loin d'une quelconque exploration des terres. Les vraies expéditions ont eu lieu au début des années 1900, rien à voir avec les tenues des morts que nous venons de trouver.

— Et ? demande Finn sans comprendre.

— Je dis qu'il y a de forte chance pour que ce soit un Dýnamai. Un Thaumatopoiós qui serait venu ici pour la même raison que nous avec la bague de téléportation.

Nous la regardons choquer quelques secondes. Ce n'est pas possible. Mais l'évidence est sous nos yeux, à aucun moment cet homme faisait partie d'une expédition classique. Et nous sommes au bon endroit.

— Si c'est le cas, il a peut-être la pierre ! s'exclame Irving en commençant à creuser à son tour.

Une fois sa seconde main dégager, Pandora a la déception de ne pas voir de bague, mais Irving en profite pour lui faire les poches. Le tissu est complètement figé par le froid et le temps, mais il agit comme si de rien n'était. Et finis par sortir une pierre, sûrement une opale.

— Il doit y en avoir d'autres, il n'est peut-être pas venu seul.

Irving se propose donc d'utiliser son Dō̂ron pour localiser les pièces métalliques que porter les anciens Dýnamai. Et finis par localiser au moins deux autres corps.

Tous ensemble, nous creusons pour les déterrés à leur tour.

— C'est presque de la profanation de tombe, reproche Jenny.

— Il ne n'ont jamais eu d'enterrement décent, remarqué-je. Et on signalera nous découverte, ils seront sûrement enfin enterrés comme il se doit.

Nous finissons par faire apparaître les trois autres corps et tout particulièrement leur main, lieu le plus logique pour trouver la fameuse bague. La femme que j'ai déterrée ne porte malheureusement aucun bijou à ses doigts.

— C'est bon je l'ai, annonce Oyau qui était en train de fouiller dans un autre trou.

Je me redresse et au même moment, une masse s'abat à l'arrière de mon crâne et je tombe inconsciente.

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