Dans l'âtre de la cheminée du 221B, les bûches craquent. C'est le seul bruit dans l'appartement. Sherlock est attablé, plongé dans une observation attentive des capacités de sa tortue, et Watson lit le journal, assis dans un fauteuil club. La sonnerie du téléphone brise soudainement ce paisible silence. Sherlock décroche. Au bout du fil, un homme essoufflé et à la voix paniquée :

- M. Holmes, on veut me tuer, aidez-moi !
- Qui êtes-vous monsieur ? Demande Holmes intrigué.
- Aidez-moi, je vous en prie ! Je suis M. William Anderson, venez vite ! Je ne vais pas pourvoir m'en sortir, aidez-moi ! Dit l'homme.

À travers le combiné, Holmes entend une porte qui se fait enfoncer et quelqu'un entrer dans la pièce dans laquelle M. Anders semble s'être retranché.

- Ma chérie, pourquoi est-ce que tu fais ça ? Arrête, M...
- M. Anderson ? M. Anderson ? ... Plus rien, la ligne est coupée, dit Holmes en se tournant vers Watson. Trouvez-moi l'adresse de M. William Anderson et prévenez l'inspecteur Lestrade qu'il vient d'être assassiné à son domicile.
- Mais c'est horrible ! Dit Watson, les yeux écarquillés.

Quelques dizaines de minutes plus tard, Holmes, Watson et une poignée de policiers sont au domicile de M. Anderson, la femme de M. Anderson, Margaret Anderson, la fille des Anderson, et Miller O'Conell, le petit ami de Margaret.
Michelle, dans son fauteuil roulant, pleure toutes les larmes de son corps aux côtés de sa fille, qui est à peu près dans le même état. Miller semble triste et tente de consoler sa petite amie.
Sherlock prend quelques instants pour examiner la scène de crime, le bureau de M. Anderson, au premier étage de la villa. Puis il redescend quelques marches de l'escalier et regarde les trois témoins d'un air sévère. Il sait, tout comme eux, qui a fait le coup.

De qui s'agit-il ?