Il faisait chaud... très chaud. Pourtant, la neige s'était soudainement remise à tomber dehors. Mais je n'y pensais pas, incapable de me concentrer sur autre chose que la personne qui était en train de m'embrasser sauvagement. Baiser auquel j'avais bien évidement répondu avec entrain. Depuis le temps que je le fais patienter... il doit être au bout de ses limites. Une main froide attrapa mon poignet, et mon aîné me tira jusque dans la pièce dans laquelle je dormais depuis mon arrivée dans cet appartement. 

Fermant la porte de la chambre, il reprit d'assaut mes lèvres, démarrant un baiser fougueux et passionné. Il ne tarda pas à demander l'accès afin que nos langues se rencontrent enfin. J'acceptai, sans trop hésiter, et un ballet endiablé commença rapidement, faisant encore plus monter la chaleur de mon corps. Ses mains se baladaient, explorant mon cou, mes cheveux, pour enfin se réfugier sous mon pull en laine blanc, parcourant mon torse à la recherche de points sensibles. Cela faisait une éternité que personne ne m'avait touché comme ça... 

 Ayant fini avec mes lèvres pour l'instant, mon professeur s'attaqua à mon cou avec tendresse, suçotant doucement par moment, ne voulant pas trop marquer ma peau au risque que notre relation ne soit découverte trop rapidement. Je soufflai doucement, exprimant le bien être dans lequel je me trouvais à l'instant présent. Jamais aucun client ne m'a fait ressentir un tel bonheur avec ces quelques gestes. Ses lèvres imitèrent ses mains et elles parcoururent toute la longueur de mon cou, trouvant refuge un moment au creux de ma clavicule. Lassé de la sensation de la laine sur ces mains, Levi entreprit de me retirer mon haut avec délicatesse, sans oublier de reprendre mes lèvres en otage une fois la tâche accomplie. 

 Finalement, il me poussa légèrement, me faisant basculer sur le lit deux places plus que confortable. Je me retrouvais donc en dessous d'un homme absolument magnifique, qui avait dans ses yeux diamants, une lueur de désir incontrôlable. Hypnotisé par ces deux iris grises légèrement bleutées, je passai mes mains sous le haut de mon professeur, retirant également ce tissus gris foncé qui m'empêchait de voir le sublime corps qui se trouvait au dessus de moi. Tous deux torse-nu, j'attirai Levi de mes frêles bras, et me collais à lui sans gène, posant tendrement mes lèvres sur les siennes, débutant un énième baiser qui se voulait plus doux que précédemment. 

Mes doigts couraient sur le dos musclé de mon professeur principal, explorant chaque parcelle de peau dans les moindres détails. Il rompit notre échange passionné et descendit ses lèvres au niveau de mon bas-ventre, en passant pas mes tétons et mon ventre, ce qui me fit frissonner et gémir. Je ne saurais vous dire si ce que l'on fait est bien ou mal, tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas envie que cela se termine. De ses habiles mains, Levi défit ma ceinture et me retira mon pantalon, et en profita pour faire de même avec le sien. 

On se retrouva donc rapidement en caleçon, guidés par un désir insoutenable. Il remonta alors son visage jusqu'au mien, déposant de chastes mais doux baisers, pendant qu'il frottait son érection contre la mienne, toutes deux déjà bien imposantes. Mes mains décidèrent d'elles-mêmes de partir explorer l'intérieur du boxeur de mon aîné. Je me surpris donc en train de malaxer le fessier parfait de mon instituteur, collant encore plus son bassin contre le mien. Les sensations s'accentuaient, et je perdais de plus en plus la raison. L'envie, voilà la seule chose que je ressentais à présent. Mais pas n'importe quelle envie... L'envie de lui... 

 Il m'a accueillit chez lui, m'a aidé alors que des centaine d'élèves en auraient eu plus besoin que moi, il m'a sauvé la vie. Une vie dans laquelle j'aurais été condamné à vendre mon corps et satisfaire les besoins primaires des hommes... Une vie dans laquelle j'aurais été probablement mort mentalement. Mais grâce à lui, j'aurai une vie remplie de rêves et de cauchemars, de malheur et de bonheur. Grâce à lui, j'aurai une vraie vie... 

 J'enlevai en premier son boxer qui commençait à me gêner dans mes gestes. Il fit donc de même avec le mien qui vola à l'autre bout de la chambre. Suite à cet acte, je fis basculer mon prof qui se retrouva en dessous de moi. Je descendis rapidement au niveau de son bassin, que j'embrassais chastement avant de m'attaqua au membre durci par l'excitation plus que présente. 

 Je fis danser mes lèvres sur toute la longueur du sexe de Levi, qui malgré lui, lâcha plusieurs petits gémissements rauques. Sa voix... oh mon dieu ce qu'elle peut être envoûtante. Je pourrais rester des heures à l'écouter, même si le sujet de conversation est en rapport avec les maths. Mon trophée en main, je commençais de longs et lents vas-et-viens réguliers, ce qui arracha une nouvelle fois une plainte de plaisir à mon professeur. Satisfait de sa réaction, j'accélérai progressivement la vitesse de ma main, jusqu'à ce que ce soit ma bouche qui vienne exercer le même mouvement. 

 Gardant une vitesse ni trop lente, ni trop rapide, je continuais mon travail, léchant par moment le bout de la verge de mon "amant". Animé par un désir hors du commun, je n'hésitais pas à accélérer, provoquant chez Levi des sons plus que jouissifs. Alors que je comptais en finir, mon professeur se retira d'un coup, comme si il avait soudainement peur de moi. Je le dévisageai, confus.. 

 - Arrêtes toi... 

 - Pourquoi...? Vous n'aimez pas?

- Si ! Bien sûr que si, j'adore ça. Je ne veux juste pas venir dans ta bouche.. c'est.. sale. 

 - Très bien, si vous insistez... 

 J'eus à peine le temps de finir ma phrase que je me retrouvai une nouvelle fois en dessous d'un corps nu absolument parfait. 

 - Maintenant, c'est moi qui prends les commandes... 

 Il ne me laissa pas répliquer en mis trois doigts dans ma bouche, que je suçai par automatisme. En même temps, il commença à lentement me masturber, frôlant, chatouillant, appuyant sur mon sexe qui ne demandait que la libération. Quand mon aîné estima ses doigts assez humidifiés, il les retira de ma bouche et les remplaça par ses lèvres quémandeuses. Ses doigts arrivèrent bien vite au niveau de mon entre jambes et il en fit pénétrer un sans une seule seconde d'hésitation. Etant habitué, je ne ressentis aucune douleur. Pas même lorsqu'il fit entrer le second et le troisième doigt. Je me mouvais de mon propre chef sur les doigts de mon amant, qui prenait un malin plaisir à enfoncer de plus en plus ses doigts, jusqu'à ce que ces derniers touche mon point faible. Un gémissement de pur plaisir m'échappai et je me cachai la tête sous mes mains, soudainement embarrassé de la situation. Le faire avec lui... Cela n'a rien à voir avec ce que je faisais quand je travaillais au bar.. Cette sensation... de le faire avec la personne qui compte le plus pour vous... Pour rien au monde je voudrais revenir en arrière. 

 Les douces mains de mon professeur vinrent enlever les miennes de mon visage, caressant au passage mes joues rougies par la chaleur qui se dégageait de nos corps. Et c'est en m'embrassant encore une fois que Levi me pénétra lentement, faisant attention à mes moindre réactions. Une légère douleur s'installa quelques secondes avant de repartir aussi vite qu'elle était arrivée. 

 - Levi... 

 Je commençai à mouvoir mes hanches, indiquant à mon professeur que j'étais prêt. Il entama alors une longue série de vas-et-viens tous plus intenses les uns que les autres, manquant de peu de toucher mon point sensible. Les gémissements commençaient à se faire entendre dans toute la pièce. Ses coups de butoir me rendaient fou. Fou de lui, toujours un peu plus à chaque seconde. 

 - Oh... Eren... 

 Sa tête vint se nicher au creux de mon cou, et il accéléra la cadence. Les gémissements se transformaient en petits cris, puis en hurlement lorsque le membre de Levi toucha enfin ma prostate. Je me répète peut-être, mais jamais aucun client ne m'a fait ressentir ça. J'ai tellement envie que cet instant dure tout une éternité... Mes jambes s'enroulèrent d'elles même autour du bassin de mon dominant, lui permettant d'aller encore plus loin dans ses gestes. Mon dieu ce que c'est bon... Je ne tiendrai pas une décennie... Je... je me sens tellement bien présentement... Je ne veux pas que ça s'arrête... 

 - Levi... Levi...! Je... Pourquoi...? Mes yeux me brûlent à nouveau... 

Trop tard, cette fois les larmes dévalent sur mes joues rougies. Bon sang... Pourquoi faut-il que je pleure maintenant... Pourquoi faut-il que je craque... Je... 

 - Levi... Je vous aime tellement... Ne... ne me quittez pas... s'il vous plait... Levi..! 

 - Eren... Je te le promets...Ah... 

 Il essuya mes larmes à l'aide de ses pouces et augmenta la vitesse de ses coups une dernière fois avant de venir en moi, laissant sortir de sa bouche un magnifique râle rauque, qui me fit venir également. Essoufflé, Levi se laissa tomber sur mon corps un peu moite dû à l'effort. Je l'entourais de mes fins bras très légèrement musclés et je fermais les yeux, savourant cet instant plus que parfait. 

 - Eren... j'ai attendu si longtemps.. je ne compte pas te laisser partir comme ça. 

 - Levi.. Merci... 

 - Je t'aime gamin. 

 - M-moi aussi, je vous aime Levi... 

 Ses lèvres arrivèrent une nouvelle fois jusqu'aux miennes, les scellant dans un baiser tendre et passionné, qui sembla durer toute une vie. Tout ce que je réussis à faire, c'est approfondir encore plus notre échange, le serrant contre moi comme si ma vie en dépendait... Désormais, il me sera difficile de ne pas dépendre de lui... 

 - Joyeux Noël, Eren. 

 - Joyeux Noël et bon anniversaire, Levi...