Chapitre 18

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Le jour se levait doucement, en même temps que mes yeux s'ouvraient. Enroulé bien comme il faut dans la couette, je ne voulais en aucun cas me lever et sortir de ce lit douillet. Vous savez pourquoi ? Lui. Il est là, allongé à mes côtés, éclairé par les doux rayons du soleil. Il est tellement beau quand il dort... Ce n'est pas possible, je suis fou. Il me rend fou. Et puis... cette soirée... juste inoubliable. Un dieu. Voilà la personne qui était avec moi hier. Plus jamais je ne pourrai me détacher de lui. Problème. A la fin de l'année, je passe ce stupide bac. A la fin de l'année, je serai diplômé -ou pas- et je devrai trouver un travail. A la fin de l'année, je devrai m'envoler de mes propres ailes, je serai libre. A la fin de l'année, je vais devoir le quitter. Cette pensée me provoqua un pincement au cœur. Comment pourrai-je me passer de lui alors que je suis accro désormais. Son visage, sa voix, ses manières, son corps.... Il me rend complètement dingue. 

Je me levai légèrement pour pouvoir l'observer en détail. Il est vraiment beau quand il est endormi. Sans mon accord, ma main sortie de dessous la couverture et vint se déposer sur la joue éclairée de mon professeur. Un son plus qu'adorable passa le seuil de ses lèvres, me faisant rougir. Comment fait-il pour être aussi mignon et sexy en même temps ? Impossible, cet homme est parfait. Sa tête bougea légèrement, jusqu'à ce qu'il se retourne vers moi, les yeux mi-clos, aveuglé par la trop forte luminosité du soleil. Évidemment, je ne pus m'empêcher de l'embrasser chastement et de lui faire part de mon plus beau sourire. 

 - Bonjour Eren. 

 - Bonjour Levi. Comment allez-vous ? 

 - Je te retourne la question. Ce n'est pas moi qui ai souffert hier. 

 - Contrairement à ce que vous pouvez penser, je suis plus costaud que ce que j'en ai l'air. Donc je vais parfaitement bien. Et puis vous semblez oublier que je suis plus qu'entraîné... 

 - Arrêtes de parler de ça, tu veux. Je veux que tu oublies ce passage de ta vie, je veux que tu oublies que tu as vendu ton corps. 

 - Plus facile à dire qu'à faire, monsieur Ackerman. 

 - Ne t'inquiètes pas, je vais t'aider. Crois-moi, tu vas vite oublier avec moi. 

- Je compte sur vous ! 

 Il prit alors d'assaut mes lèvres qui ne demandaient qu'à être embrassées, puis il se leva du lit, mettant au préalable un caleçon, histoire de ne pas avoir trop froid, avant de se diriger dans la cuisine où je pouvais l'entendre préparer le petit déjeuner. Je le suivit peu de temps après, ayant enfilé également un boxer accompagné tout de même d'un jogging. La douce odeur des œufs et du bacon emplit mes narines, me faisant involontairement saliver. 

Je vis alors Levi, qui avait prit -sûrement en cachette- un de mes t-shirt qui, bien sûr, était beaucoup trop grand pour lui. Mais Ô combien il pouvait être mignon dedans... Il veut vraiment me faire tourner la tête. Alors qu'il était occupé à faire cuire correctement l'œuf dans la poêle, je le pris doucement par la taille, passant ma tête au dessus de son épaule, respirant en grand coup l'odeur exquise qui se dégageait de la nourriture. 

 - Comment avez-vous fait pour oser me voler un t-shirt, monsieur Ackerman ? 

 - Comment as-tu fait pour oser me voler mon cœur, Jaeger ? 

 Il se retourna en même temps qu'il prononça cette phrase, déposant ses lèvres sur les miennes. Ce baiser fut court mais tendre, et bien assez déstabilisant pour me faire rougir comme une pivoine. Comment, seigneur, arrive-t-il à dire des choses embarrassantes aussi calmement ? Je vais vraiment virer fou s'il continue... 

 Je décidai alors d'aller prendre une douche rapide en attendant que mon aîné termine de préparer le petit déjeuner. Une douche froide. Glaciale. C'est mauvais, je doute encore... Non pas sur mes sentiments... mais je ne veux pas que mon professeur soit renvoyé ou quelque chose de pire par ma faute. Mais je ne veux pas le quitter. Je ne le veux pas et je ne le supporterai pas. Il m'a sauvé... Je lui dois tellement de choses... Peut-être que ce n'est rien pour lui, mais il m'a réellement empêché de faire une connerie.. Je souhaite vraiment qu'il soit heureux. Mais... Est-il heureux avec moi, un gamin souillé jusqu'aux os... ? 

 Je sortis de la salle de bain, habillé et... ah non, pas coiffé. Comme toujours de toute façon. Je me dirigeai dans la cuisine où l'odeur était encore plus intense que tantôt. Mon ventre se mit alors à faire d'étranges sons, faisant rire doucement la personne qui se trouvait déjà attablée. Attendez, il y a un problème là...

 - Monsieur... vous allez bien ? 

 - Très bien, pourquoi ? 

 - Vous... vous avez ri. 

 - Je te l'ai déjà dis, non ? Je suis humain. 

 - Oui, j'ai juste été agréablement surpris. Vous avez un rire sublime. 

 - Merci, Eren. Aller, viens manger ou ton ventre va encore faire des siennes. 

 Je ne me fis pas prier et je le rejoignis tranquillement, m'asseyant en face de lui, regardant tour à tour les ingrédients parfaitement bien cuisinés disposés sur la table, jusqu'à ce que mon regard s'arrête sur le cou de mon amant. S'il savait à quel point je désire le dévorer lui à la place du bacon griller.... 

 Le repas se déroula une nouvelle fois sans aucune parole de notre part, avec pour seule compagnie le sons pas désagréable mais presque de nos bouches mastiquant avec conviction afin d'éviter une mort certaine par étouffement. Une fois notre festin terminé, on débarrassa tout les deux la table pour enfin nous poser dans le sofa. J'entamai la lecture de mon nouveau livre pendant que mon prof écrivait des mots sans réelle cohésion entre eux sur une feuille blanche. 

 - Levi... 

 - Qu'y a -t-il, gamin ? 

 - Ce n'est pas juste... 

 - Qu'est ce qui n'est pas juste.. ? 

 - Vous... Je vous ai volé votre cœur.... Mais vous avez également volé mon cœur, et un de mes t-shirts... c'est injuste. 

 - Alors, voles-moi autre chose... 

 - Quand j'aurai une idée... je vous promets de vous voler autre chose. 

 - J'attendrai, jusqu'à ce que tu trouves. 

 Il s'approcha de moi et m'embrassa passionnément, entraînant nos langues dans une folle danse rythmée par nos battements de cœur. Le reste des vacances se déroula aussi vite que le début, jonglant entre manger, promenades, révisions et dodo. Nous avons célébrer le nouvel an dans le calme et le romantisme et, le Lundi de la rentrée ne tarda pas à arriver.

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