Ecrite à temps

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Bonjour,


Je me prend enfin en main pour vous écrire cette lettre qui brûle sur mes doigts depuis déja bien longtemps.

Je suis là, encore et toujours. Vous savez bien que je suis là, sans même me voir. Sans même vouloir me voir ?

Vous ne me voyez pas, et pourtant, vous continuez de me courir après. A quoi cela vous avance-t-il ?

Vous savez que je suis là, et nombre d'entre vous connaissez mes petites habitudes. J'ai ma petite routine. Je tourne en rond. N'allez pourtant pas croire que je m'ennuie ! J'aime bien taquiner les gens, j'aimerais bien m'amuser un peu plus avec vous.

Mais croyez-moi, je ne suis ni plus rapide ni plus lent qu'un autre. J'avance juste à mon rythme.

Mais, si je suis là, si vous continuez à me chercher comme si je n'étais pas là, comme si je n'était plus là. Vous me voyez comme un homme en fuite, comme un homme traqué.

Vous aurez beau me voir comme étant fautif de pas mal de problème, au bout du compte, si vous souhaitez apercevoir un réel coupable, regardez-vous un instant dans le miroir.

Vous voulez allez toujours plus vite que la musique. Vous voulez tout finir, tout faire, tout commencer avant la fin du disque. Mais vous ne savez même pas quand est-ce que la mélodie cessera.

Personne ne s'intéresse à moi. Personne ne prend le temps de faire un bout de chemin à mes côtés. Vous préférez me repousser, vous plaindre de moi sans même savoir qui je suis.

J'ai pourtant essayer de faire des efforts. J'ai voulu me faire remarquer !

Mais il semblerait que mes tic-tac ne vous énerve plus qu'autre chose, et mes grands dong ne font que vous rappeler que vous n'êtes pas assez rapide, que vous êtes en retard.


Mais être à ma recherche quand je suis juste à coté de vous n'est pas le seul coup que vous m'offrez.


Regretter le passé, ignorer le présent et angoisser pour l'avenir.


Ce sont peut-être les trois plus grandes cicatrices qui traversent mon coeur.


Vous regardez en arrière lorsqu'il n'y a plus rien à voir. Vous vous bander les yeux quand vous croisez ma route. Vous observez loin devant vous avec une poussiéreuse paire de jumelles.

Cela peut paraitre insouciant pour vous. Pour vous, ces futiles activités que vous pratiqués ne sont pas grave.

Mais je reçois ça comme des coups de couteaux. Vous me taillader le coeur.


Sur ces certainement vains mots, je verse mes larmes.

De légères perles d'eau ruissellent à l'abondance sur mes joues tandis que je continue d'avancer, malgré tout. Sans vous. J'avance, seul, solitaire.


Cordialement,



Le Temps


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