Le ciel est d'abord devenu sombre,

Laissant place à une certaine pénombre,

Le spectacle n'allait pas tarder,

L'orchestre était installé,

Tout à commencé avec les saxophones,

Bruyantes et irrégulières, voilà qu'ils résonnent,

Dans le vent d'une magnifique symphonie,

Contrebasses et violons les ont suivis,

Et puis, tant attendu,

Le piano est apparu.

Dans le bel orchestre de cette soirée d'orage,

Le piano est la plus beau son, la plus belle image,

Pour voir ses notes tinter, je suis sorti un temps,

J'ai vu le pianiste sonner les notes harmonieusement,

Partout où elles le pouvaient, les croches ont ricochés,

A même le sol, les branches basses, et les murets,

Dans un sourire, je laissais la mélodie me glisser sur le visage, entre mes mains,

Je profitais de cet opéra, délicat, me plongeant à l'eau, serein,

Rien ne pouvait arrêter,

La musique devait continuer,

Un bref instant, une lumière les éclaire,

Accompagné par les trompettes, refusant de se taire,

Au gré des violoncelles,

Un ballet s'organisait dans le ciel,

Une jolie danse,

Et quelques révérences,

De prodigieux mouvements,

Tels des nuages au gré des vents,

C'est au rythme de leurs cabrioles,

De leurs notes, de leurs clés de sol,

Que l'on aperçoit, le grand final,

Commençant par un jeu de lumière, magistral,

Faisant apparaitre la plus belle peinture,

Ralliant les plus belles teintures,

Couleurs vives, sur une belle écharpe,

Usant des dernières cordes, pour la plus belle harpe