I- Matin Calme

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En ce matin d'été 1562 dans la ville de Venise, un jeune artiste peint.

Il s'appelle Gian, Gian Savarino, fils unique d'une célèbre famille de banquiers au service des Médicis. Son père est un homme richissime, banquier et importateur à Venise. Sa mère est décédée emportée par la Variole alors qu'il n'avait que huit ans.

Sa passion pour la peinture est d'ailleurs née très rapidement après ce terrible événement, peut-être comme un moyen d'exprimer ce que les mots ne peuvent décrire. Grâce au métier de son père et à l'accord de celui-ci malgré quelques réticences, il possède à présent son son propre matériel ainsi que son atelier personnel aménagé à la fois en habitation.

Sur le canapé en face de lui dans son appartement du 14 de la via delle Galeazze e Vasca baptisée La Rue des Artistes, une jeune femme nue s'applique à demeurer immobile.
Cette dernière nommée Claricia travaille en tant qu'assistante pour un homme se plaisant à se croire magicien. 

Gian, ses longs cheveux bruns tombant en cascade folle sur ses épaules qu'il enroule parfois entre ses doigts promène son regard entre sa toile et la jeune femme, ne négligeant aucun détail, ni le moindre éclat de lumière illuminant son corps.
À chaque instant se sont les ombres délicates de l'aisselle que le jeune artiste tente de saisir, rendant avec une voluptueuse exactitude les chaudes nuances de la chair. Après tout, Gian, étant un artiste passionné, peut passer des heures à s'attacher aux moindres détails de la vie, les éveillant sur sa toile, sans s'apercevoir même de la fuite du temps, jusqu'à ce que ses modèles l'avertissent de leur fatigue.

- Je termine de capturer cette délicieuse lumière qui entoure tes épaules délicates et nous en aurons terminé pour aujourd'hui.

- Très bien, alors ne crains rien je ne bouge pas.

- Grazie Claricia mia, sourit le jeune peintre.

Quelques minutes plus tard,
le jeune artiste informe la jeune femme de l'iminente fin du tableau.

- Je peux ? demande alors Claricia à Gian en s'approchant du tableau.

- Lorsque nous aurons fini, s'il te plaît.

- Bien sûr, répond la jeune  femme compréhensive.

- Merci.

- Non, merci à toi d'avoir accepter de faire de moi ton modèle.
Moi qui ne suis qu'une simple fille des rues recueillie par un《 soi disant 》 , disent les gens, 《 magicien 》.

- Tu es un modèle à rendre jalouse la Vénus du Maître Botticelli. Tu es si belle que tu donnerais le feu de l'inspiration à n'importe quel artiste.

- Ah Gian !

- N'en dis pas plus Claricia mia je sais ce que tu vas me répondre et oui tu mérites un tel compliment et je suis fière d'être ton artiste.

Gian et Claricia passèrent ainsi la matinée à discuter avant de se séparer aux alentours de midi.

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