Le lendemain, Gian reprend sa séance de peinture en compagnie de son modèle, la belle Claricia.

A présent, il s'applique sur la rondeur délicate de ses hanches  puis sur ses jambes et ses pieds tout aussi délicats.

- Je suis fier de tout notre travail déjà accompli, la félicite Gian sans quitter sa toile.

- C'est ton talent que tu devrais remercier.

- Tu as eu le courage de passer toute une matinée nue sur mon canapé selon la pose que je te demandais de conserver.

- Merci.

Aux alentours de quatorze heure, Gian ajoute les dernières touches au tableau de sa ravissante muse avant de lever les yeux vers cette dernière.

- Ça y est tu peux te relever et aller remettre tes vêtements, Claricia mia, lui dit-il ainsi. 

- Je reviens demain ? demande la jeune femme en terminant de couvrir à nouveau son corps de ses vêtements.

- Tu n'en auras point besoins, sauf si, bien sûr, quelque chose te déplairait, sourit Gian en regardant sa muse.

- Tu as terminé ? demande cette dernière en sautillant, heureuse.

- Bien sûr ! s'exclame le jeune peintre, ravi.

- Puis-je ? demande à nouveau Claricia en s'approchant du tableau.

- Cette fois tu en as tout les droits, lui dit Gian en retournant doucement son chevalet sur lequel est posée sa toile.

- Maria Sanctissima ! Gian c'est... c'est magnifique... c'est moi tu es sûr ? l'interroge la jeune femme, ébahie.

- Eh bien, sauf si j'avais des hallucinations, oui c'est bien toi. Je me suis permis d'ajouter un petit chien à tes pieds, un décor avec une femme te regardant de loin et une enfant.

- Merci Gian ! Merci, murmure la jeune femme à qui les mots se mettent à manquer.

- Mais je t'en prie, sourit le jeune peintre. 

Claricia rentrant auprès du soi disant magicien allait lui parler du tableau qu'avait réaliser pour elle le jeune peintre Gian Savarino.

Dans son atelier, ce dernier s'assoit devant son tableau à l'endroit même ou s'était assise sa muse avant de s'endormir...