La wiegenlied de vert chap 4 section 2

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Section 2 -- La Petite Bouteille de la Plage --

Scène 1
♥ Clarith ~ "Couvent de la Ville Portuaire", Royaume de Lucifénia ~
La saison chaude était arrivée, et les travaux des champs commençaient.
Nous avions une nouvelle fille au couvent.
"Tu es allée trop loin ! Tu es encore là à ne rien faire !"
Une voix gronda dans la remise à outils. Je me dépêcha de courir vers la source du bruit, et vis une vieille nonne et une jeune fille blonde se disputer.
"Si tu ne travaille pas, tu me mangera pas aujourd'hui, Rin.
- Vous êtes ennuyante, comment est-ce que quelqu'un peut déplacer un outil aussi lourd tout seul !?"
(Pas encore...)
Bien que cela m'agaçait un peu, je ramassa quelques pelles qui traînaient par terre.
"Je vais t'aider en prenant la moitié, cela te va ?
- Clarith ! Chouchouter cet enfant n'est pas bon !"
La vieille nonne, les mains sur les hanches, semblait surprise.
"Elle n'es pas encore habituée à la vie ici... Je vous en prie, pardonnez la.
- Ce n'est pas le seul défaut de Rin. De toute manière, tout le monde attends. Donne moi l'engrais, et vous deux dépêchez vous avec les pelles."
La Soeur prit avec aisance deux sacs d'engrais sur ses épaules et se dirigea rapidement vers les champs. Après avoir vu la Soeur s'éloigner suffisamment, je me tourna vers Rin.
"Allez, viens Rin.
- Je ne veux pas, c'est ennuyeux."
Rin s'assit et détourna sa tête.
"Ici, il faut travailler pour manger. Si tu ne les porte pas, les Soeurs ne te donnerons pas de dîner.
- Clarith peut me donner secrètement de la nourriture.
- Je ne peux pas faire ça tout le temps. Si on nous découvrait, on serait grondées toutes les deux.
- Je m'en fiche, je ne le ferais pas ! Je - ne - veux pas !"
Rin s'allongea au sol. Avec une enfant comme elle, cela ne servait à rien de s'énerver ou de tenter de la persuader.
(Je n'ai pas d'autre choix...)
J'appela un enfant un peu plus grand qui jouait près de l'orphelinat.
"Donnie, peux tu venir ici ? J'ai besoin de toi pour quelque chose.
- Qu'y a-t-il, Clarith ?
- Je suis désolée, mais pourrais tu m'aider à apporter ces pelles jusqu'aux champs ?
- Pas de soucis. Vous pouvez compter sur moi !"
Donnie sourit en prenant les pelles.
Je regarda Rin du coin de l'oeil, et parla assez fort pour qu'elle m'entende.
"Donnie est vraiment fantastique ! Il peut porter tant de pelles ! Cette personne qui ne fait que paresser toute la journée ne peut certainement pas le faire !"
Donnie avait compris ce qu'il se passait, et répondit aussi fort que moi :
"De quoi parlez vous, grande soeur Clarith ! Le couvent n'abrite pas en son sein des larves si faibles qu'elles ne peuvent pas soulever de pelles ! Même une fillette plus petite que moi pourrait les porter !"
Rin, allongée par terre, nous espionnais en secret. Sa fierté semblait en avoir prit un coup. Les enfants ici devaient travailler dur. Je voulu donner un autre coup à son ego.
"Donnie est si impressionnant ! Pour te remercier, je vais te donner te donner du pain et du beurre au goûter tout à l'heure !"
Soudainement, Rin sauta et arracha les pelles des bras de Donnie.
"Rin peux le faire aussi ! Je vais toutes les prendre. Et donc, le goûter est à moi !
- Waouw ! Celle qui est fantastique c'est grande soeur Rin ! On peut vraiment compter sur elle !" dit Donnie assez fort tout en clignant de l'oeil dans ma direction, après avoir exagéré sa surprise, avant de repartir jouer.
Les pelles étaient en fait plutôt lourdes. Néanmoins, Rin semblait agir avec aisance, et afin de ne pas découvrir qu'elle jouait la comédie, elle me dit !"
Oui, allons y, Clarith ! Viens avec moi !
- Hmm, oui. Allons y, Rin."
Nous nous dirigeâmes vers les champs. Le ciel au dessus de nous était dépourvu de nuage, et le temps était suffisamment clément pour les travaux aux champs.
Il y avait des pentes escarpées devant le couvent. J'y avais trouvé Rin, une semaine après que Elluka et Gumillia m'aient rendu visite.
A l'époque, elle était beaucoup plus maigre que maintenant. Le boulanger et moi nous avions vu qu'elle était en train de mourir de faim, et nous l'avions emporté au couvent.
Rin affirmait qu'elle n'avait nulle part où aller. Quand je l'ai laissé résider au couvent, personne n'a fais d'objection. Quand a Rin, elle ne parlait jamais de sa vie passée. Bien que nous étions nombreux à vouloir la connaître, personne ne lui a demandé. Néanmoins, la Mère Supérieure pensait que d'après ses manières et son comportement, son alphabétisation et sa bonne éduction, elle devait venir d'une famille d'aristocrates.
Au début, tout le monde était gentil envers Rin, mais chacune de ses actions et chacun de ses mots étaient extrêmement méprisants. Par exemple, elle se plaignait que les repas n'étaient pas bon ; elle haïssait les autres enfants qui travaillaient ici, et elle était une vraie gamine pourrie-gâtée. Donc, petit à petit, les nonnes la virent comme un diablotin fauteur de troubles.
Moi aussi, je n'arrivais pas à cerner l'insubordination de Rin, mais j'étais déterminée à la traiter gentiment.
Au Village Yatski, j'étais également vue comme une nuisance. J'avais toujours été seule. Ce n'était pas ce que je désirais. J'ignorais simplement comment agir avec les autres.
Rin, qui d'habitude paraissait inébranlable, avait quelque fois une expression triste sur le visage. Elle ne voulait vraiment pas être seule. Quand je l'avais secourue, elle marmonnait dans son sommeil "Je ne veux pas être seule". Bien que j'ignorais ce qui lui était arrivé, elle avait sans doute dû être séparée de quelqu'un qu'elle aimait beaucoup, ou quelque chose d'aussi triste que cela.
Ce n'était que des théories. Mais, je pense que du moment que je suis honnête avec elle, un jour, elle m'ouvrira son coeur. Je voulais la sauver.
Tout comme Michaela l'avait fait pour moi.

"Comment est-ce ? Rin, est-ce que la nourriture te plaît ?"
Après cela, nous avions été obligées d'aider aux travaux des champs. Rin était fatiguée, mais néanmoins, elle coupa avec précaution le légume qu'elle tenait et en mangea un bout avec élégance.
"Hmm... Ce n'est pas si mauvais."
Rin ne se plaignait plus de la nourriture comme avant.
Bien qu'elle ne mangeait que des desserts de par le passé, maintenant qu'elle aidait aux champs, elle sentait que ce genre de nourriture était difficile à obtenir. Bien sûr, elle ne le disait jamais à haute voix.
J'arrosa les plantes en pot tout en observant Rin.
La cantine était l'endroit le mieux éclairé du convent, et était ainsi le meilleur endroit pour faire grandir les plantes.
"De quel type de plante s'agit-il ? demanda Rin tout en rompant du pain.
- Euh - sa nature. Je l'ignore également.
- Pourquoi Clarith ferait-elle pousser une plante qu'elle ne connaît pas ?
- Peu importe son espèce. Peut importe de quel genre de plantes il s'agit, elle pousse. Toutes les vies sont égales. Et... cette plante est mon amie.
- Une amie plante ? Tu fais parfois peur, Clarith.
- Héhé, peut-être."
Après avoir soupiré, Rin redevint sérieuse.
"Toutes les vies sont égales... hein.
- Oui. Peut importe qu'il s'agisse de plantes ou d'humains.
- Je ne le pense pas. Dans ce monde, seul le concept des "dominants" et des "dominés" existe. Si tout le monde était égal, ce serait impossible de construire une société. La justice, la politique et la culture en ont besoin pour fonctionner correctement. Tout le monde est égal. La sophistique est ce qui rend tout difficile."
Je fus surprise d'entendre Rin parler d'un sujet si complexe. Mais je répondis calmement :
"Peut être que tu as raison. Mais je... les vois tout de même de manière égale.
- Tu penses vraiment à la manière d'une sainte. Est-ce que tout le monde finit par penser comme Clarith en restant longtemps dans le couvent ?
- Héhé, Rin devrait pouvoir comprendre mes idées dans le futur.
- Qui sait. Je ne fais pas partie de la secte d'Held à la base.
- Que ce soit la secte d'Held ou de Lévia, ce sont fondamentalement les mêmes.
- Peut-être."
Rin semblait avoir terminé de manger. Elle posa ses couverts.
"Va nettoyer tes couverts.
- Je sais... Hé, Clarith.
- Oui ,"
Rin, tout en nettoyant ses couverts, me posa une question, inquiète :
"Peut importe quel genre de personne je suis... par exemple, si j'étais une personne méchante et haineuse... est-ce que tu me traiterais comme maintenant ?"
Rin semblait très sérieuse.
"Oui, bien sûr." répondis-je en souriant.

J'étais entourée constamment par la mer, la terre et les prières.
Certains pourraient penser que ce genre de vie est ennuyeuse.
Néanmoins, au milieu de l'ennui, même le plus petit changement peut apporter la plus grande joie.
Rin était devenue petit à petit plus franche. Rin, qui passait d'une mignonne fillette à une belle femme, commençait à travailler sérieusement, et à parler avec respect à ses aînés. Il y a quelques jours, elle m'a demandé des conseils culinaires.
Pour moi, son changement était un grand changement. J'étais heureuse, c'était comme si j'avais une mignonne petite soeur.
Inconsciemment, je me mis à penser de moins en moins à Michaela.

Scène 2
♥ Clarith ~ "Soir, Couvent", Royaume de Lucifénia ~
Cette nuit, alors que j'allais dormir, je remarqua qu'une de mes pinces à cheveux était manquante.
(Hein ? Quand est-elle tombée...)
Je me souvins de notre journée. Après le petit déjeuner, nous étions parties travailler aux champs et, l'après-midi, nous avions nettoyés le confessionnal...
Maintenant je m'en souvenais, pendant que nous nettoyions le confessionnal, ma pince à cheveux s'était cassée. Je l'y avais posée et l'avait oubliée.
(Je peux toujours la réparer)

Je ne pouvais pas me perdre de gâcher mes biens. Je devais la reprendre demain matin... mais j'aurais oublié d'ici là, donc je vais devoir le faire maintenant. Je pris une chandelle et me dirigea vers le confessionnal.
Sur mon chemin, en passant par la cantine, je vis la pousse de Michaela, qui grandissait très bien. Il y avait déjà quelques branches et des feuilles.
(Où devrais-je la planter...)
Je devais prendre mon temps et la planter dans la Forêt de l'Arbre Millénaire. Puisqu'elle est l'héritière d'Held, je devais la placer au meilleur endroit.
Bien que j'allais encore être éloignée de Michaela, je ne serais plus triste comme avant.
Il faisait très sombre dans le couvent la nuit, car aucune chandelle ne l'éclairait. Je ne pouvais même pas voir mes pieds. Je plaça ma main sur le mur et put me diriger vers le confessionnal.
Quand j'y parvins, je me souvins de quelque chose d'important - le confessionnal était fermé la nuit. Je ne m'en souvenais plus.
(Oups, j'ai oublié...)
La clé devait être dans le bureau de la mère supérieure, mais cet endroit était très éloigné. Je ne voulais pas non plus entrer dans son bureau, mais je ne pouvais le faire demain; Avant de partir, dans un élan d'espoir, je pris la poignée du confessionnal.
(... Hein ? C'est ouvert !)
Une nonne était chargée de fermer la porte. J'ouvris la porte tout doucement.
(... est-ce qu'il y a quelqu'un ?)
Il y avait une silhouette dans le confessionnal. Qui pouvait bien se confesser aussi tard la nuit ?
(Un voleur... c'est impossible, non ?)
La silhouette était agenouillée... et priait.
"Oh, Dieu, j'ai tué beaucoup de personnes. Bien que je ne l'ai pas fait moi même, beaucoup de personnes sont mortes sur mon ordre."
C'était une confession. Quelqu'un s'était glissé ici en pleine nuit pour demander la miséricorde de Dieu. Néanmoins, le meurtre n'était pas une petite affaire. Mais qui donc était dans le confessionnal ?
"Les gens qui me contredisaient étaient envoyés à la guillotine. J'étais convainque que pour que le pays prospère, son dirigeant devait avoir le pouvoir absolu. Néanmoins, j'ai finit par agir de manière capricieuse et arbitraire. Je ne faisais qu'utiliser mon pouvoir afin d'augmenter ma gloire. J'étais une stupide et ignorante petite fille."
C'était une voix de femme. Je savais déjà de qui il s'agissait, mais mon esprit tentait de le nier.
"... J'ignore pourquoi j'ai agit de manière aussi folle. Peu importe à quel point j'étais buté, tout était idiot. Comme tuer une personne qui m'accusait. Tout ceux autour de moi avaient des sourires douloureux. C'était à cause de ces ministres sournois... et de mes propres défauts."
Je ne voulais pas entendre sa confession. Cela allait réduire à néant ma détermination. Néanmoins, je ne pu partir.
"Quand l'autorité des ministres s'est évanouie, j'ai entendu toutes sortes d'opinions. C'était déjà trop tard. A l'époque, j'avais le pouvoir de dominer un pays entier. Tout ceux qui s'opposaient à moi étaient exécutés. A la fin, tout ceux qui m'étaient chers, même ma famille, ils ont tous été tués."
De beaux cheveux blonds - ils étaient courts, mais avaient poussé en même temps qu'elle devenait plus mature. Dire que je la considérais déjà comme ma petite soeur.

"Mes désirs malveillants ont même touchés les pays voisins. Quand j'ai appris que mon fiancé en aimait une autre, je suis devenue maladivement jalouse. Je ne pouvais supporter l'idée que quelqu'un se rebelle contre mes idées. Mon envie n'avait pas pour objet mon fiancé, mais la femme qu'il aimait. Puisque j'ignorais son identité, j'ai ordonné de détruite tout le pays et de tuer toutes les femmes avec la même couleur de cheveux qu'elle..."
Je revins dans ma chambre.
Je ne pouvais en entendre plus. Je savais déjà tout, j'avais tout compris.
Comment dire...
Elle... Rin était la cause de la mort de Michaela.
Elle est la Princesse de Lucifénia - "La Fille du Mal".

Scène 3
♥ Clarith ~ "Plage sans nom", Royaume de Lucifénia ~
La plage était calme durant la nuit.
Je pouvais entendre le faible bruit des vagues.
Cette plage était très éloignée de la ville portuaire. Pendant la journée, des bateaux de Marlon et des bateaux de pêcheurs allaient et venaient. Il y avait beaucoup de bruit. Néanmoins, à minuit, on ne voyait qu'une poignée de bateaux de pêcheurs, disséminés dans la mer.
Encore plus loin, très loin de la ville, il y avait un petit endroit que l'on ne pouvait même pas voir depuis les bateaux de pêche. Elle était située entre la fin de la plage, au sud, et la vaste mer.
En allant dans ma chambre, j'avais prit quelque chose dans une armoire et était revenue au confessionnal. Néanmoins, Rin n'y était plus. Je vis sa silhouette s'éloigner du couvent, lorsque je regarda par la fenêtre. Bien que j'ignorais où elle allait, je la suivis.

Rin se tenait maintenant sur la plage, fixant la mer.
Je l'avais vu de loin.
(Qu'est-ce qu'elle veut faire ici ?)
Rin finit par sortir une bouteille et la mettre dans la mer.
(... Ah, je vois)
J'avais entendu la Mère Supérieure parler de cette légende de la mer. Si l'on place dans une bouteille un morceau de parchemin où est inscrit votre voeu, et si on laisse la bouteille être portée par les flots, alors votre voeu deviendra réalité.
(Néanmoins, Rin, connais tu la légende en entier ?)
Depuis ma cachette, je m'approcha d'elle.
J'entendis un murmure près de moi. C'était une faible voix, mêlée au bruit des vagues.
'Mais cette enfant est définitivement bien ignorante.'
(Oui. Cette fille ne sait rien. Elle est en train de signer un pacte avec un démon.)
Rin ne m'avait pas remarqué. Elle fixait la bouteille, qui s'éloignait dans la mer.
Le murmure se renforça.
'C'est vrai, elle signe un pacte avec le diable. Si le contrat est signé, alors...'
(Elle va devoir offrir sa vie.)
Je raffermi ma prise sur le couteau que j'avais prit.
Les murmures étaient encore plus forts, maintenant on aurait dit une alarme qui rugissait dans mon esprit.
'Dans ce cas, nous devons l'aider.'
(Oui, Michaela. Elle doit mourir si elle veut que son rêve devienne réalité.)
De quoi pouvait-elle se repentir ? Même si elle se confessait maintenant, Michaela ne reviendra jamais. Elle ne pourra plus rire ou pleurer. Une plante ? Une déesse ? Ce n'était pas ce que Michaela voulait devenir. Elle devrait être restée pour toujours humaine, et vivre avec moi pour toujours. Tu me l'as prise à jamais. Tu me l'a arrachée sans savoir ce qu'elle désirait, ou ce que je désirais. Quelle blague, qu'une personne comme toi puisse souhaiter la rédemption !
'Clarith, j'ai été atrocement poignardée, et c'était très douloureux. Oh, j'ai eu si mal.'
(Pauvre Michaela. Attends. Nous allons infliger à cette gamine le sort qu'elle t'a fait subir.)
J'étais dans le dos de Rin. Bien que j'étais proche d'elle, Rin était beaucoup trop préoccupée par la bouteille, et ne m'avait pas remarqué.
'Fais le, Clarith. Venge moi !'
Je leva le couteau.

... qui ?
Qui es-tu ?
Pourquoi interfères tu ?
Ce garçon ressemble exactement à Rin. Qui es-tu ?
Pars, je dois la tuer !
Pourquoi as-tu une expression si triste ?
Non, ne me regarde pas comme ça.
Hé, Michaela. Dis à ce gosse...

... qui ?
Vous n'êtes pas Michaela.
Michaela n'aurait jamais une expression aussi haineuse et méprisante.
Elle avait toujours un magnifique sourire.
Qui êtes-vous ?
Vous êtes... ah, oui.
Toi... cette expression démoniaque...
... Oh, mon....

J'ignora combien de temps je passa comme cela, mais j'eu l'impression d'être brutalement sortie d'un rêve.
Une fois que je repris mes esprits, je vis que Rin me regardait avec surprise.
Elle avait vu l'objet que je tenais, et était choquée, ne pouvant détourner ses yeux de ma main droite.
"Je vois, la personne en dehors du confessionnal, c'était toi."
Rin, qui avait maintenant tout compris, garda son visage vide de toute expression. J'aurais pensé qu'elle allait se débattre ou s'enfuir.
Mais Rin ferma calmement les yeux. On aurait dit qu'elle venait d'accepter quelque chose, elle affichait un sourire triste que je ne lui avais jamais vu.
"Très bien, Clarith, fais ce que tu désire."

J'ignorais quoi faire. Personne ne pouvait me dire quoi faire. Michaela était partie. Je devais décider par moi même.
Rin avait tué Michaela.
Rin était ma mignonne petite soeur.
Rin était la Fille du Mal, auteur de méprisables crimes.
Rin était une personne solitaire et triste.
Rin est... Rin est...

"Aah... AAAAAHHHHHH !"
Tout les muscles de mon corps se tendant, je leva mon couteau et l'abattit violemment.

La plage était très calme ce soir.
Je pouvais entendre le faible bruit des vagues.

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