Nuit 6 - Partie 1

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

La première chose que j'entends est un cillement fort désagréable. Ma tête est lourde et j'ai l'impression qu'un marteau frappe à l'intérieur de mon crâne. Quelque chose de collant coule le long de mon visage et j'essaye de le toucher, mais mes mains sont ligotées. Ligotées, pourquoi?

Je me souviens alors. La pizzeria à passer au feu et j'ai été frappé à la tête. J'ai dû m'évanouir, mais pendant combien de temps?

J'ouvre difficilement mes yeux. Un bureau en bois se trouve face à moi, mais je n'arrive pas à distinguer autre chose. Une lumière s'allume soudainement et je devine que quelqu'un d'autre se trouve dans la pièce. J'entends des pas qui marche autour de moi et l'inconnu dépose en face de moi une boîte. J'ai à peine eu le temps de voir des mains, si c'était des mains. Ça ressemblait plus à de gros gants jaunes et sales.

J'entends une chaise grincer au sol et quelqu'un s'asseoir dessus. Mes yeux s'habituent lentement à la lueur ambiante et je distingue une grosse ombre avec deux oreilles de lapin. Bonnie? Non, c'est impossible, Bonnie est un lapin violet, pas jaune. Qui était cette personne?

Il, ou elle, ne parle pas et je ne parle pas non plus. J'essaye de dénouer mes liens, mais de toute manière, je n'ai jamais été bonne pour défaire des noeuds alors qu'ils sont en face de moi, alors je n'imagine même pas si le noeud est derrière moi.

La personne semble attendre que je réussisse à les défaire. On dirait qu'il se fiche du temps que je vais passer ici. D'ailleurs, quelle heure était-il, maintenant? Je crois m'être évanouie un moment, 1 heure ou 2 peut-être... il serait à peine 8h du matin, ce qui pourrait être alarmant pour ma famille. Oh, pitié, faites qu'ils aillent remarquer mon absence.

Je finis par abandonner à essayer de dénouer mes liens. Je suis fatiguée et mes poignets me chauffent. Et enfin, si c'est ce que je peux dire, la peur me fige.

Je viens de me faire enlever, mon agresseur est juste devant moi. Je suis attachée sans pouvoir me libérer. Je ne vois même pas son visage et je ne vois pas les alentours. Je suis totalement vulnérable dans cet endroit.

La personne devant moi lâche un petit rire.

-Il était temps que tu ailles peur.

Je le vois effectuer quelques mouvements. On dirait qu'il, d'après la voix, retire un costume. Le costume de lapin jaune, j'imagine. Quel étrange costume, d'ailleurs. Les revêtements d'animatronics peuvent être très durs à porter à cause de l'endosquelette à l'intérieur. C'est peut-être un vieux modèle.

Deux grandes mains d'hommes se mettent sous la lumière et je me fige de nouveau. J'ai l'impression de voir les mains de mon père.

Mais c'est impossible, car mon père a disparu il y a 6 ans et est probablement mort. C'est peu probable que ce soit vraiment lui qui est assis en face de moi, même si une partie de moi peut l'espérer.

-Mes mains te rappellent quelque chose, n'est-ce pas?, dit-il.

J'hoche lentement la tête.

-Bien sûr que oui elles te rappellent quelque chose. Car elle te rappelle moi. Rebecca, c'est moi.

Je me mets à trembler. Il connaît mon nom. Comment peut-il connaître mon nom s'il n'est pas mon père? C'est impossible que ce soit mon père.

-Je ne suis pas lui, par contre. Ne t'emballe pas comme ça.

Il retire ses mains de la lumière et je l'entends se lever.

-Tu as probablement déjà entendu parler de moi. Dans les nouvelles il y a quelques années, par tes parents peut-être... ou bien ici, dans cette pizzeria.

Je le sens contourner la table. Ok, il dit ici, alors nous sommes toujours chez Freddy Fazbear's pizza. Nous sommes probablement dans une salle dans le sous-sol du bâtiment.

-En passant, merci de m'avoir libéré de ses murs.

Je fronce les sourcils. Le libérer? Comment j'aurais pu le libérer?

-Cela faisait quelques temps, que dis-je, quelques années que j'étais coincé là.

-Pardon...? Personne ne pourrait survivre pendant plusieurs années enfermé dans un mur, c'est insensé...

-Rien n'est insensé, Rebecca. Tout est juste encore inédit. Vois-tu? Tu as vu mes mains toute à l'heure. Elles étaient belles, n'est-ce pas? Si douces et si propres, alors qu'au fond... elles sont répugnantes.

Ses mains font face à mon visage et je manque vomir. Une odeur de mort envahit mes narines et je vois des mains squelettiques tachées de sang.

-C'est ton esprit qui les fait croire belles. C'est l'une de mes créations qui fait tout ça.

-Vous êtes une sorte d'inventeur, un truc comme ça...? je demande.

-Oui, un truc comme ça. Un inventeur qui va très loin dans ses créations, ça oui.

Il prend une pause.

-Cette description ne te dit vraiment rien? Je suis déçu que ton père ne t'es jamais parlé de moi, mais je comprend pour ta mère. Elle ne m'a jamais aimé.

-Comment connaissez-vous mes parents?

-Tu ne t'es jamais demandé pourquoi tu avais le nom de famille de ta mère et non celui de ton père? Ton père avait tellement honte de moi. Est-ce que tu te souviens de son nom, au moins?

-Oui... son nom était John. John Afton.

Il se met juste derrière moi. Je peux sentir son souffle sur ma nuque. Un frisson me parcours l'échine.

-Et moi je suis son frère, William Afton. Ton oncle.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro

#fnaf