Nuit 6 - Partie 2

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Je me fige. Mon oncle? Je ne comprends absolument rien à ce que cet homme, ce William, raconte. Il ne peut pas être le frère de mon père. Non. Je n'ose pas le croire.

Qu'est-ce que William Afton aurait bien pu faire pour que mes parents le retirent complètement de ma vie?

-Ce serait bien dommage que tu ne te souviennes vraiment pas de moi. Nous passions tant de temps ici dans ce restaurant avec les autres enfants. Et puis on s'amusait, toi et moi. Tu ne te rappelles pas?

On dirait que mon cerveau m'empêche de me souvenir de ce moment-là.

-Cela fait à peine 9 ans, voyons. Fais un effort.

Il tape sa main sur le bureau et je sursaute. Je secoue négativement la tête.

-Je... ne me souviens pas...

Pourtant, je m'en souviens. Je me souviens de cet homme qui m'emmenait voir les animatronics un à un et qui me faisait danser au rythme de la musique.

-Qu'est-ce que vous allez me faire...?

-Je n'ai jamais été un grand fan des adolescents.

Ok et qu'est-ce que je dois comprendre de ça? Il tourne autour du pot, mais je sais que sa phrase n'augure rien de bon.

-J'ai toujours préféré les enfants... vois-tu, je les aimais tellement qu'il fallait que je les tue.

Je manque m'étouffer. Pardon? Qu'est-ce qu'il a dit?

-Et personne ne l'a su que c'était moi qui les avait tué. Personne. Pourquoi? Parce que je suis le meilleur pour jouer à cache-cache.

Il fait une pause.

-Allez, essaye de deviner où je les ai caché!

Il a l'air excité que je le découvre. Je réfléchis.

-Dans un cimetière...?

-Mh, ce n'est pas bête. Il faudrait que je le mette sur ma liste.

Il se glisse derrière moi.

-Essaye encore, chuchote-t-il dans mon oreille.

Je retiens une grimace de dégoût et un frisson parcours mon échine. Voyant que je ne réponds pas, il continue:

-Je les ai caché dans nos amis les animatronics. Quelle cachette merveilleuse, n'est-ce pas?

Pourquoi est-ce qu'il me dévoile la cachette? Il n'a pas peur que j'aille le dire à la police? Si je m'en sors, c'est sûr et certain que je vais aller les prévenir de tout ça. Mais ça, c'est vraiment si je m'en sors.

-Et puis, je vais faire la même chose avec toi. Mais tu vas mourir à petit feu à l'intérieur d'un costume. Ce ne sera pas vraiment salissant et personne ne saura que tu es morte, car tu resteras ici, dans ce sous-sol, alors que moi je vais ressortir de ma tombe!

Il est vraiment excité par son plan. Il rit pendant quelques secondes.

Quelque chose frappe soudainement contre un mur ou une porte de métal. William arrête aussitôt de rire. Il y a de nouveaux des toc toc. Je prie. S'il vous plaît, faites que ce soit la police ou n'importe quoi qui pourrait me sauver.

-C'est toi qui va répondre.

Il se met derrière moi et me détache. Je n'ai pas le temps d'essayer de me défendre contre lui qu'il m'attrape la nuque et m'avance vers la porte de métal. Il me pousse contre celle-ci et je l'entends reculer.

Je tapote la porte à tâtons à la recherche d'une poignée. Les coups à la porte continuent et deviennent de plus en plus fort. J'ai l'impression que ces coups ne sont pas humains. Je trouve finalement la poignée et ouvre la porte.

Je vois cinq enfants devant moi, mais ils se fichent de moi. Il y a trois garçons et deux filles. J'aperçois même une silhouette squelettique derrière eux. La marionnette...

Ils ne font que regarder William Afton derrière moi. Ils entrent un à un dans la pièce.

-Vous? Comment est-ce possible?

J'entends la voix de William trembler. De peur? Ou de colère? Je n'en sais trop rien, je n'arrive pas à réfléchir, car tout ce que je vois, c'est le corps de cinq enfants ensanglantés. Ce sont eux les victimes de William. Ils sont là pour se venger.

-Vous êtes morts!!

La marionnette tourne son visage maquillé vers moi. J'ai presque l'impression de la voir sourire.

-Tu peux t'en aller, désormais, dit-elle de sa voix douce et enfantine.

J'hoche lentement la tête et recule, les yeux toujours rivés vers les enfants et William. Mais la porte se referme dans un claq sonore et je me fige. Je n'entends plus rien de l'autre côté. Puis, j'entends un effroyable cri et je devine que c'est le cri de William. Il continue avant de faiblir, son cri est presque plaintif.

Je tousse. Je tousse une nouvelle fois et mes yeux commencent à me piquer. Le feu n'est toujours pas fini. Je lève la tête et voit un escalier. Il faut que je sorte d'ici. Je ne voulais pas mourir aux mains de William, mais je ne veux vraiment pas finir brûlé ou asphyxié.

Je m'accroupis et commence à monter les escaliers. Je recouvre ma bouche de ma chemise de travail. J'arrive au premier étage de la pizzeria et je suis submergée par la chaleur intense. Il y a des flammes et de la fumée partout. Il faut que je sorte. J'entends des voix qui crient à l'extérieur.

Les larmes me montent aux yeux. Je veux juste sortir. Ô pitié, faites que je sorte.

Une petite main me prend la main et puis une autre. Les mains sont si gentilles. Elles me guident vers la sortie. Elles me protègent. Je continue de tousser, mais les enfants, les victimes d'Afton me donnent la force d'avancer.

Ils m'emmènent devant une ouverture. Je les regarde. Ils disparaissent à vue d'œil.

-Sois prudente, me disent-ils.

J'hoche faiblement la tête et, avec les forces qui me restent, je pousse la porte de la pizzeria. La soudaine lumière m'aveugle et je trébuche au bout de deux pas.

-Quelqu'un est sorti! Vite... bulance! Ur.. brûlée! Asque... ratoire...

Je vois des formes floues autour de moi. Mais je sens des yeux rassurants sur moi. Ils me protègent. Il ne va rien m'arriver.

J'espère.

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