Chapitre deuxième

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Les arbres étendent leurs branches au dessus de ma tête tandis que, mains dans les poches, je marche à travers le bois. Après avoir vidé ma valise, j'avais décidé de m'extirper de la demeure, qui me donne déjà des maux de tête tant elle est démesurément immense. Le petit bois qui se trouve en contre bas du manoir est absolument sublime. Simple, certes, un tout petit chemin bordé de nature déshabillé par l'automne, mais c'est beau, reposant, et c'est le principal. 

Je ne comprend pas pourquoi ma mère a insisté pour que l'on déménage. Elle avait un boulot, j'avais des semblants d'amis, et mon frère avait finalement commencé ses études de graphisme. En bref, tout allait bien.On était heureux, et c'était très bien, n'est ce pas ? Il a fallut que ma mère tombe amoureuse de cette annonce, de ce vieux logis. Ma mère dans toute sa splendeur. Amoureuse d'architecture ancienne et d'histoire, elle n'avait pas hésité, voyant le prix si bas et les grandes qualité du bâtiment. Et nous voilà totalement perdu au beau milieu de nul part. Loin de tout. Peut être avait-elle fait ce choix pour une autre raison ? Je n'en ai aucune idée.


Dire que tout était parfait serait tout de même un peu utopiste. Tout était un semblant de perfection, un camouflage d'idéologie suicidaire. Je n'étais pas si heureuse et épanouie que ça. La mort de mon père, aux circonstances encore floutées, avait gâchée la moitié de mon année scolaire. Rendez-vous psychologiques, examens...Ma mère s'inquiétait de mon état de santé déplorable. Les mères s'inquiètent toujours beaucoup trop. Ce n'était qu'une passe, et je n'avais pas besoin de cette blondasse stupide pour tenir le choc. J'étais une grande fille, j'avais toute ma tête.

J'allais définitivement bien.

J'entamais donc ma dernière année de lycée, ici, à Stradford Upon Avon, enfin, à coté, en plein milieux de nulle part. Je n'étais ni une mauvaise élève, ni une bonne travailleuse, j'étais l'élève lambda, visant le strict minimum, ne cherchant pas à atteindre le niveau ultime pour les beaux yeux de ses parents, ou pour son propre orgueil.


Ici, je n'ai strictement aucun contact avec les personnes avec lesquelles j'avais eu des relations l'année passée, amoureuses et amicales confondues. De quoi me faire un minimum déprimé. Mais j'avais vécu bien pire, et ce n'était qu'un détail.

La police avait mis le dossier de mon père en attente. Effectivement, ils avaient des clients plus important à combler et des familles plus riches à réconforter. 


Une vibration dans ma poches me sort de mes pensées. Un vent frais balaye ma chevelure brune et m'aveugle alors que je tente d'empoigner mon cellulaire. Il tombe alors de ma main et s'écrase sur le sol boueux. 


-Merde.


Je râle et le rattrape tant bien que mal. J'essuie rapidement la batterie avec la manche de mon pull avant de la remettre dans le téléphone, et à mon grand bonheur, il se rallume. 


Un appel manqué de ma mère. Un autre de mon frère. Il serai peut être temps que je rentre. 


Pressant le pas, j'arrive quelques minutes plus tard devant la bâtisse, et je peux voir à travers les vitres sales, la mine inquiète et renfrognée de ma mère.


-Tempérance, où était tu bon sang ?  


-Depuis quand t'inquiètes tu d'où je vais ?


-Tempérance, ne remet pas sur le plateau des événements dont je ne suis pas responsable. 


-Tu étais responsable. 


-Ce déménagement devrai nous aider à recréer des liens, pas à effacer ceux qu'on aurai pu découvrir.


-Ce n'est pas en changeant de baraque que je te ferai des pancakes tout les dimanches, tu peux rêver.  


Un claquement de porte. Un soupir. La naïveté de ma mère a le don de m'insupporter. Je ne suis pas du genre à me laisser marcher dessus, et encore moins avec elle. Je me jette sur mon lit, enlève mes bottines crasseuses. Je nettoierai plus tard.


- Tempérance ! 


La voix grave de mon frère résonne dans mon crane et je souffle. 


-Quoi ?


-Où est ce que t'étais ? 


-Ça te regarde ? 


-Oui, j'aimerai bien être au courant de toutes les emmerdes où ma sœur pourrai se fourrer. 


-Va te faire foutre, Matthew . 


J'empoigne mes écouteurs et lance la musique alors que je ferme les yeux. Cette nouvelle vie ne semble pas si simple qu'elle pouvait le paraître.


-

07 octobre 2015.

Suite prévue pour le 10 octobre 2015.

Il y a des problèmes de syntaxes sur ce chapitre.... J'essaye de régler ça mais le site n'y met pas du sien.

Clémence gcn.

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