Chapitre 6 - Partie 3

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[Mais étonnamment, à ma plus grande surprise, ma rencontre avec le sol se retrouve atténuée, beaucoup plus douce que je ne l'aurais pensé. Quelqu'un est en train de me retenir le buste, entourant de ses bras mon ventre, pendant que ma respiration s'accélère, et que mes muscles se contractent une nouvelle fois dans un surplus d'informations.]

- Est-ce que ça va ? s'inquiète une voix féminine, collée contre mon dos.

Comme tétanisée, je mets quelques secondes supplémentaires avant de reprendre conscience de l'environnement qui m'entoure. Je sens les bras fins détacher mon corps, pendant que mes poumons commencent à reprendre une respiration stable et régulière. Pendant un instant, mes oreilles ont bourdonné, laissant un silence lourd et confus sonné dans ma tête. Machinalement, je me retourne lorsque mon cerveau semble apte à analyser, et répondre à la question.

Je me retrouve face à deux élèves du lycée, portant l'uniforme réglementaire des troisièmes années. La première que j'aperçois est une fille arborant des cheveux roses, longs et lisses, tombant parfaitement jusqu'à sa poitrine. Une légère frange sur le côté sépare son front, donnant naissance à des yeux bleus foncés en formes d'amendes. Ceux-ci sont écarquillés, comme surpris de la scène précédente. Sur une de ses joues est accroché un piercing, dorée et scintillant. D'ailleurs, celui-ci met en valeur ses lèvres, entrouvertes, maquillées d'une étrange façon. En effet, le rouge à lèvres forment comme un cœur arrondis, d'une couleur rougie. Son corps est particulièrement sculpté, laissant place à des formes généreuses et des jambes fines dévoilées par une jupe remontées au dessus des genoux.

Et, instinctivement, mes yeux se portent vers l'autre élève, celle qui semble avoir retenu ma chute ; une fille, au visage inquiet, puisque ses traits sont tiraillés dans une expression tendue. Ses cheveux, roux, sont attachés dans une queue de cheval faisait tomber ses boucles orangées sur ses épaules. Une frange, légèrement rebelle et encadrant son visage par quelques mèches plus longues, met en valeur des yeux marron, et ronds. Ceux-ci sont par ailleurs allongés légèrement, comme si cette personne souhaitant un maquillage discret, contrastant d'ailleurs avec la tenue qu'elle porte. La jupe a été retroussée, dans le but que ses jambes apparaissent. Ses hanches sont entourées du gilet beige que les élèves portent généralement le matin. Sa chemise blanche a été nouée, laissant apparaître son ventre, et un léger décolleté appréciable. Étrangement, cette tenue ne fait pas vulgaire sur elle, comme si elle savait appréhender ses formes et les mettre en valeur.

- Oui, balbutié-je difficilement. Je vais bien. Merci beaucoup de m'avoir aidé, je... (le temps que mes idées reprennent des connexions stables, un léger silence s'imprègne dans le couloir) J'allais sûrement me faire très mal si tu n'avais pas été là, continué-je avec un sourire penaud.

- Oh, mais, commença alors la rousse, dans une voix qui imitait maintenant la surprise. Tu es Ren, n'est-ce pas ? La petite sœur de Luffy ?

Mes yeux papillonnent doucement à cette remarque. Comme s'il me faut du temps pour comprendre cette phrase, que beaucoup de monde pose. La fille rousse, celle qui m'a posé la question, se met à sourire, m'encourageant implicitement à répondre. Les possibilités de réponses s'enchaînent dans ma tête, mais aucune ne sort du lot plus qu'une autre. Un étrange sentiment vient alors faire surface dans mes pensées ; je trouve que ces deux filles, présentent devant moi, dégagent une aura que je ne saurais décrire. Celle-ci est semblable à une douce pression, un pelle-mêle de sensations. Je me sens petite à côté d'elles, comme surplombées. Mais le plus curieux, c'est que je ne perçois pas une quelconque sentiment néfaste. Je me sens juste intimidée.

- C'est bien ça, réponds-je ensuite. Vous connaissez Luffy ?

- Oui, sourit alors la rousse. Nous sommes des amies à cette tête de nœud. Je te présente Bonney, et je suis Nami. (elle s'interrompt quelques secondes, et semble prendre conscience de quelque chose) J'espère que je ne t'ai pas fait mal en te rattrapant. La prochaine fois, demande à quelqu'un de plus grand de le faire à ta place, ajoute-t-elle, ayant toujours un léger sourire aux coins des lèvres.

- Non, non, balbutié-je une nouvelle fois, sentant une fois de plus mon corps se soumettre à une certaine sensation d'intimidation. Je peux faire quelque chose pour te remercier ?

- Maintenant que tu le dis... Je meurs d'envie de boire une boisson à la mandarine. Tu penses que tu peux aller m'en chercher une ?

Sans chercher à poursuivre la conversation dans des phrases peut être inutiles, j'acquiesce. Je pense que la moindre des choses à faire, c'est bien de lui offrir ça. Je me dirige machinalement vers mon sac, laissé un peu plus tôt dans la salle de classe, pour en sortir mon porte monnaie. Par la suite, je décide de parcourir les nombreux couloirs et intersections qui modèlent les bâtiments du lycée ; il n'y a pas à dire, il s'agit d'un vrai labyrinthe.

Je n'ai pas réellement de problème concernant l'orientation, même si je peux parfois avouer qu'elle laisse à désirer. Je ne peux m'empêcher de le comparer à mon ancien établissement, qui était beaucoup plus petit. Il n'accueillait seulement quatre centaines d'élèves ; c'était un petit lycée de quartier, où tout le monde se connaissait plus ou moins, et où la vie en communauté évoluait assez rapidement... Contrairement à lui, ici, je croise de nouvelles têtes tous les jours, presque à chaque fois que j'arpente un couloir à la recherche de mes salles.

Quand j'y pense, j'aurais pu être déroutée à l'idée de me retrouver face à un bâtiment aux centaines de couloirs, ayant une ressemblance effrayante ; mais j'ai toujours réussi à me diriger. Pas toujours dans les temps, comme mon premier cours de philosophie, là où j'ai rencontré Zoro. Cela ne fait qu'accroître mon envie de m'expliquer avec lui. Une boule au ventre s'installe progressivement en ce creux ; à croire que je regrette ce qu'on a pu faire. Tout m'avait l'air si simple, avec lui, à ce moment-là.

Ainsi perdue dans mes pensées, je déambule vers la cafétéria tout en grognant contre mes pensées. Il m'arrive même parfois de gratter l'arrière de ma tête, comme pour leur intimer d'arrêter de murmurer certaines choses. Très vite, j'arrive devant le comptoir et demande ainsi ce que Nami m'a demandée. Je reviens, cette fois-ci, un peu plus rapidement auprès des deux filles qui m'attendent assises dans la salle de classe ; elles ont été rejointes par Luffy. Il semble d'ailleurs excité de quelque chose, puisque je vois ses bras se mouver dans tous les sens, un grand sourire collé aux lèvres. Machinalement, je tends la boisson à Nami, m'excusant poliment d'un potentiel retard.

- Notre classe a organisé un photomaton, s'enquit alors Luffy. C'est Usopp qui a eu l'idée. On l'a testé aujourd'hui, et il déchire !

- Ça nous laissera l'occasion de prendre quelques photos ensembles, propose alors Nami tout en portant sa boisson contre ses lèvres.

- La nôtre est chargée de l'organisation de la post-portes ouvertes, on a proposé une sorte de feu de camps, avec de la musique pour la fin d'après midi, ajoute Bonney qui s'assoit sur une chaise non loin.

Étrangement, je reste à les écouter, sans pour autant intervenir. Je n'aime pas m'imposer dans les conversations diverses, et puis... Je préfère de loin écouter. D'ailleurs, au fur et à mesure de la conversation, j'apprends très vite que Nami et Bonney partagent la même classe qu'Ace, puisque Luffy aborde le sujet. Apparemment, lui et son groupe feront une petite prestation sur une scène présente dans la grande cours, au centre-même du campus. Un léger sourire vint orner mon visage en entendant qu'il est sûrement en train de répéter à l'heure qu'il est, juste au dessus de nous ; l'envie d'aller lui rendre visite me tend, mais je me dois de finir ce que j'avais commencé. Certaines élèves de la classe s'attellent encore aux décors du café. D'ailleurs, je trouve que la décoration devient de plus en plus minutieuse de minute en minute.

- Si tu veux, Ren, quand tu auras un moment de libre, tu peux venir traîner avec nous, aborde alors Nami tout en me lançant un regard amusé.

Luffy semble particulièrement enjoué par la proposition, précisant d'ailleurs qu'il me l'avait déjà dit. Bonney aussi, ne semble pas contre. L'idée de passer du temps avec eux ne me déplaît pas forcément ; ce serait l'occasion de faire de nouvelles connaissances et d'apprendre à côtoyer les amis de mon demi-frère. Je pourrais peut être leur présenter Vivi, d'ailleurs...

[Coucou tout le monde. Comment allez vous ?
Me revoici pour cette partie de chapitre, qui est, je l'avoue, un peu plate x3.
Alors, est ce que vous vous attendiez à ça ? Que va t-il se passer pour la suite ?]

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