S1 : 🥈

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Équipe : @Vaaadk, @Nemesis__Kun & Iphicrate

TW : mort, maladie



Elle me manquait terriblement. Son sourire, sa beauté, ses formes. Tout me plaisait chez elle et tout me revenait en tête à chaque fois qu'elle s'éclipsait. Elle avait beau toujours avoir un œil sur moi, je n'osais pas la regarder trop longtemps pour ne pas la mettre mal à l'aise. Je sais que sans elle, je n'étais qu'un vulgaire morceau de chair. Heureusement qu'elle est apparue. Depuis ce jour, tout s'est illuminé. Mes nuits se sont déroulées sans cauchemars. Mes journées m'ont paru une éternité à cause de ses voyages incessants et loin. Très loin. Alors que fût mon bonheur de la revoir, le soir, à la douce brise du crépuscule. Son regard embrasait le mien. On discutait, une grande partie de la nuit, sans compter le temps passer. Verre à la main, je m'amusais à la déformer au travers de ma boisson. Elle riait. Je souriais. Nous étions heureux. Je me rappelle m'endormir, sous son regard apaisant. Alors quelle fut ma tristesse en m'apercevant qu'à mon réveil, elle était déjà repartie travailler. Je dirais qu'elle n'a jamais pu se tenir une seconde au même endroit. Elle était obligée de bouger. Mais cela ne me laissait pas indifférent. Bien au contraire, cela lui donnait un petit côté mignon. Un soir, alors que je l'attendais, un frisson a parcouru mon corps. Elle était là, cachée dans l'ombre des nuages. Elle n'avait pas l'air bien. Elle n'osait pas se montrer et ne voulait pas me regarder. J'étais triste. Qui aurait pu lui causer du tort ? Comment quelqu'un aurait pu oser gâcher cette beauté ? J'ai senti que je devais faire quelque chose, or je n'avais aucun pouvoir. Cette nuit-là était nuageuse. Comme si le ciel reflétait son humeur. C'est désespéré, que je suis allé me coucher cette nuit-là. La nuit suivante était différente. Elle se montrait à nouveau à moi. En revanche, elle s'était mise à pleurer. Je n'ai pas osé lui adresser la parole. Je ne suis même pas sorti pour aller à son encontre. Il pleuvait. J'ai donc pensé que ses voyages se passaient mal, alors j'ai décidé de lui remonter le moral. J'ai donc attrapé mon meilleur verre, fait mon meilleur cocktail que j'ai baptisé "Clair-de-lune", je suis sorti la rencontrer la nuit d'après, et elle était là. De nouveau souriante. De nouveau charmante. Oui, la Lune est magnifique. Mais la nuit finit toujours par s'endormir.

J'entends déjà les je-sais-tout, ceux que le savoir dessert, il faut être fou pour me traiter de fou quand on connaît la vérité et le pouvoir qu'elle me confère. Je me bats par amour moi, monsieur ! Fou d'amour peut-être je suis, mais cette douce folie entraînante n'est pas celle que l'on m'attribue, j'ai une femme moi, monsieur ! La maladie l'emporte, celle qui est tout pour moi qui ne suis rien, elle s'en va sous mes yeux et me laisse impuissant. J'ai divagué pour avoir son amour, et je divague pour la sauver. Les torrents de larmes, les vagues de chagrin, les avalanches de pleurs, je traverse toutes les phases pendant qu'elle en est déjà à la terminale.

Ce matin elle s'en est allée, apaisée. Et si je pensais me sentir seul, je me suis rappelé qu'en levant les yeux, je reverrai sans doute celle qui fût ma fiancée. Et là, oui, fière, resplendissante, l'astre de nuit nommé Lune. Même si ma femme s'en est allé, il est évident qu'elle occupe de la place là-haut. Et qui d'autre pour briller autant, pour effacer les autres étoiles, que ma chère et tendre épouse ? C'est elle, celle que je fixe avec mon cocktail en main, la lune. Suis-je fou de penser que ma douce m'envoie des messages, s'incarne dans mon amie de toujours ? Fou ça oui, je le suis, fou d'amour premièrement, fou de joie par la suite, fou à lier, lié à ma femme, allié à la lune. Les larmes coulent toujours, mais je les partage. Mes sentiments frappent toujours, mais je les exprime. Le verre à la main, l'astre de nuit au-dessus de mon esprit malade moins douloureux que tout esprit sain, oui c'est sûr, ce soir la lune est magnifique.


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