Sa plume était comme le prolongement de son âme morcelé. Son cœur battait pour écrire et son écriture vivait pour son cœur. Elle était libre de ses pensées, un coup sombres, un coup joyeuses, et sa vie un peu sans dessus dessous.

Elle était un électron noir et pessimiste à la recherche d'une lumière pour lui montrer le chemin. Un peu comme l'œil de la nuit ouvrait la voix dans les ténèbres. Et, elle était aussi un proton blanc et vif qui courait dans le vent, libre et peut être un peu ivre de la vie. Elle était pessimiste quand elle n'était pas optimiste, optimiste quand elle n'était pas pessimiste, avec une petite touche de réalisme aussi.

Parfois, elle se voyait rose, et ce qu'elle se trouvait laide dans ces cas là. Le rose détruisait son assurance tout en massacrant sa confiance. Et tout ça, rien qu'avec une pensée trop destructive et rabaissante qu'elle s'accordait. Un simple reflet de sa propre personne dans son esprit embrumé et son estime d'elle même s'envolait. C'était bien triste tout ça.

Mais, la plupart du temps, elle se contemplait en orange, elle se trouvait si belle et si originale. Ses yeux ne ressemblaient plus à cet affreux océan qui grisait son âme et anéantisait son cœur. En orange, elle avait confiance en elle, en ses actes, ses paroles, et surtout elle se portait un bel amour pas trop ravageur. La vie en orange était vraiment une vraie bénédiction, elle lui apportait tout ce qu'elle avait besoin pour être heureuse.

Sauf, que tout cela ne tenait qu'à un petit cheveux, celui qui s'était coincé dans le rouage et faisait tout dérégler. Son bonheur était tel une épée de damoclès sans menaces, mais avec autant de risque, qui pendait au dessus de sa tête sans aucune défense. Et l'amour noir qui logeait dans son cœur dégoulinant de ses yeux sous forme de liquide sombre était revenu, plus obscur que jamais.

Oui, elle baignait dans un bonheur illusionniste qui transformait le tout en désespoir profond et destructeur.