Ses sentiments se résumaient en quelques mots, seulement. Il y avait la jalousie, cette peste qui l'empoisonnait de ces vices, et qui lui faisait faire l'impardonnable. Elle apportait des problèmes en sur quantité, un peu comme un aimant drôlement puissant. Et, elle l'armait d'un des défauts les plus importants qui soit, tout en lui en apportant un autre, la possessivité.

Ensuite, il y avait la tristesse, cette emmerdeuse de première qui s'amusait à la faire pleurer pour un rien comme un tout. Elle coulait telle une rivière en crue, et détruisait tout sur son mauvais passage. Elle prenait possession de son corps et le transformait en cascade de pleurs aux allures des larmes du ciel rempli de nuages.

Venait ensuite la gentillesse, cette innocente qui cachait si bien son jeu. Elle paraissait démunie de défauts, la perfection incarnée même. Sauf, qu'elle ne l'était vraisemblablement pas. Ses coups bas qui blessaient tant et sa naïveté extrême. Cette belle qualité était toujours là pour se transformer en défaut plus que tueur.

Après, la colère arrivait, cette petite impulsive qui se savait rien contrôler à part celle qui la logeait. Elle lui faisait faire n'importe quoi avec tous ses ordres pour sa propre satisfaction. Elle frappait des murs avec les poings de sa propriétaire et lui faisait mal à elle. Même des fois, ça l'amusait de voir les ecchymoses et les plaies rouges de celle qui l'abritait.

Il y avait encore pleine d'autres sentiments et défauts qui la torturait à longueur de temps avec leurs désirs qui n'étaient pas les siens. Toutes ses émotions étaient plus néfastes et que le plus nocifs des poisons, mais contre ça, elle ne pouvait pas lutter. C'était une cause perdue d'avance, et elle ne lui aurait servit qu'à creuser le gouffre encore un peu plus. Son pauvre cœur allait finir recouvert des maux de ses tristes mots.

Même ses sentiments étaient de banales illusions qui ruinaient sa vie avec leurs conséquences désastreuses.