Chapitre 17

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S'engouffrant dans un long couloir déserté, le prince de Zéphyr sentit son estomac se nouer tout comme sa gorge alors qu'il sentait l'aura fulminante du jeune garçon devant lui : sa mauvaise humeur était presque tactile. Les pas du Son claquaient sur le dallage alors qu'il tournait à droite puis à gauche en boucle sans prendre la peine de décrire la destination finale à Geonhak. Ce dernier espérait simplement ne pas atterrir dans une morgue ou une salle de torture, il ne payerait pas cher sa peau à la vue de la prestance du garçon qui semblait savoir se battre malgré sa frêle carrure : ne jamais se fier aux apparences, une règle de base.

Soudain, le petit prince s'arrêta devant une porte à la banalité fade. Elle était faite dans un bois de chêne, aucune gravure ne la décorait et la poignée était forgée dans du fer blanc donnant une allure très pauvre à l'ensemble. Était-ce une couverture pour cacher un lieu phénoménal ? Y avait-il un dragon de compagnie qui se terrait derrière cette simple paroi de bois ? Où était-ce un banal débarras pour les domestiques ?

« - Entrez, les vipères ont une ouïe bien supérieure à ce que vous pouvez l'imaginer. »

Dongju ouvrit la porte avec une légère violence, la clenche avait été durement baissé et la paroi de bois manqua de peu de s'encastrer dans le mur tant le jeune prince l'avait poussé sans réelle précaution. Cela serait mentir que de dire que Geonhak était serein puisqu'il avait brusquement fermé les paupières de peur de découvrir l'intérieur de la pièce. Un frisson désagréable le parcourut, un froid tétanisant se diffusa dans ses membres à partir de son cœur et il se demanda s'il n'était pas mort. Son souffle avait soudainement ralenti, les bouffées d'oxygènes semblaient rares et...

« - Cessez donc de faire l'abruti, trancha le plus jeune de deux années. Tss... Êtes-vous un pleutre ?

- ...

- Bougez, nom d'un tubercule ! Est-ce vraiment vous le futur successeur du Royaume Ajri ? Si c'est le cas, j'espère que vous avez un bras droit compétent pour rattraper votre bêtise. Maintenant ouvrez les yeux et entrez au lieu de trembler de la sorte. C'est pathétique. »

La rumeur comme quoi le prince Son Dongju avait un fort caractère semblait réellement fondée. Le jeune garçon savait frapper là où cela faisait mal et il n'avait pas sa langue dans sa poche : cela rendait son aura d'autant plus effrayante ce qui ne donnait point envie à Geonhak de le suivre. Au contraire, son instinct lui hurlait de fuir immédiatement. D'une manière qui se voulait discrète, le prince commença à tourner les talons dans l'espoir de s'éloigner du jeune souverain de Gaïa mais ce dernier n'était pas dupe et il ne partageait clairement pas le même avis que son futur amant.

« - Ne fuyez pas. En plus d'être un pleutre pathétique vous êtes lâche ? Quelle qualité pour un Homme. Ne ternissez pas plus la réputation qu'ont les Ajri à Gaïa. Prouvez-moi que votre peuple n'ait pas composé de poules mouillées. »

Dongju avait attrapé avec dureté le bras du futur Roi des Airs puis il l'avait tiré vers lui. Sa poigne était forte, impartiale et glaciale : le petit prince n'était pas le genre de personne à se faire marcher sur les pieds apparemment. Les corps des deux promis rentrèrent brusquement en contact, Geonhak était plus grand de quelques centimètres mais il se sentait tout de même affreusement petit en face de son cadet dont l'aura était écrasante et oppressante. Les iris ébènes constellées de pêche sondaient celles orageuses du jeune Kim qui commençait à en avoir marre de cette situation. Lui aussi était une victime de cette mascarade !

« - Ne me touchez pas, gronda de sa voix grave le Ajri en se reprenant un peu tandis que Dongju haussa un sourcil.

- Votre voix contraste avec votre côté petite nature. Avez-vous trouvé un peu de courage au milieu de votre trouble ? Allez-vous enfin me faire face au lieu de tenter de fuir ?

- Si vous voulez que nous discutions de manière diplomate, je vous conseille de baisser d'un ton et d'être respectueux. Vous êtes plus jeune à ce que je sache et vous n'êtes même pas le futur Roi. Mettez-vous à votre place avant de prendre vos airs arrogants. »

Des éclairs s'étaient mis à traverser les pupilles du prince Ajri tandis que celui de Tokësor grimaça en étant mécontent qu'on le prenne de haut tout en lui rappelant sa place dans la famille royale : Geonhak avait touché une corde sensible sans le savoir. Relâchant avec violence le bras de son fiancé, l'enfant du Lotus tourna les talons avant de s'enfoncer dans la petite pièce sans dire un mot de plus. Sa chevelure platine vola derrière lui et le Ajri ne lâcha pas des yeux la fine silhouette du garçon qui osait le regarder avec tant de défi.

Dongju était une personne intrigante camouflant beaucoup de mystères. Cela rendait très curieux le Kim qui voulait fouiller l'esprit et le cœur, si inaccessible, du jeune homme mais il se doutait que cela serait une quête difficile voire impossible et puis... En avait-il réellement envie ? Après tout ce gamin était insupportable. Il n'avait aucun respect pour ses aînés et supérieurs hiérarchiques, sa politesse semblait à revoir tout comme son éducation : il n'était clairement pas fait pour devenir la Reine de Zéphyr. Mais, après tout, Geonhak était-il fait pour être Roi lui ? Le prince était aussi en dehors des codes, son attitude, sa manière de vivre ne suivait clairement pas l'étiquette. En quoi avait-il le droit de juger le prince Son alors que, lui aussi, était une espèce de paria ?

Passant la petite porte de bois, le Ajri prit la peine de la refermer afin de créer une légère intimité permettant, peut-être, d'alléger l'atmosphère en brisant le bouclier de son cadet rebelle. Aussitôt que le noir englouti le lieu à cause de la fermeture de l'entrée, des centaines de petites étincelles iridescentes s'allumèrent sur le plafond uniformément noir créant une véritable galaxie artificielle qui illumina Dongju. Ce dernier était assis au fond de la pièce sur un fauteuil taillé à l'intérieur d'un pommier fleuri et quelques pétales tombaient des branches jusqu'au pied du jeune noble qui semblait perdu dans ses pensées.

Son visage était fermé, ses yeux fixaient avec intensité les petits débris floraux s'écrasant sur le sol terreux et herbu tandis que des traces de larmes étaient visibles sur ses joues. Les sillons n'étaient pas frais, Geonhak en était certain, et ces derniers ne s'observaient pas avec une lumière naturelle mais, sous celle artificielle de la pièce, les lignes se dessinaient aussi nettement que des rides d'expressions. Comparé au garçon qui s'était fièrement dressé en face du prince Ajri en le traitant de poule mouillée, ce Dongju assit dans cet arbre semblait affreusement faible et détruit. Ses mains étaient tremblantes, sa jambe droite tressautait d'angoisse tandis que ses ongles ne cessaient de s'enfoncer dans sa paume jusqu'à marquer sa chair : un véritable paradoxe.

Timidement, le plus vieux s'approcha de son futur mari tout en continuant de l'observer sous toutes les coutures afin de comprendre un peu plus le personnage en face de lui. Le basculement de la figure adulte et mature à celle enfantine et fébrile perturbait beaucoup le Ajri qui ne savait comment réagir et débuter une discussion avec cette personne si versatile. Tout en prenant place dans l'autre assise taillée dans un poirier, dont les fleurs pointaient timidement le bout d'un pétale, Geonhak croisa les jambes et les bras tout en essayant de trouver un début à cet échange verbal. Devait-il briser immédiatement la glace en parlant du mariage ? Devait-il apprendre à le connaître un minimum ? Ou bien s'excuser pour son petit accès de colère devant la porte ?

« - Excusez-moi, souffla Dongju en ne quittant pas les pétales des yeux.

- Pardon ? »

Geonhak écarquilla des yeux en ouïssant des excuses sortir des lèvres de son cadet qui semblait être une personne bien fière n'aimant pas remettre en cause ses torts. Le prince eut un petit moment de remord envers sa propre personne : il avait encore jugé trop vite quelqu'un.

« - Je m'excuse d'avoir été si dur avec vous... Je pense que la situation est tout aussi compliquée pour nous deux. Du moins, je m'en doute. J-je... Je n'aurais pas dû rejeter ma colère sur vous, veuillez me pardonner.

- Ce n'est pas grave. On ne réagit pas tous de la même manière à ce genre d'annonces inattendues.

- Pour être inattendue, rit jaune le cadet. Je ne sais pas quand et comment vous l'avez appris mais j'espère que cela ne s'est pas déroulé comme moi.

- Je... Comment cela ?

- Dites-moi comment ça s'est passée pour vous. Je répondrai après à votre question. »

Dongju releva finalement les yeux de son tapis de verdure pour déposer ses iris ébènes dans celle de son interlocuteur. Le petit prince semblait avoir une aptitude innée de leader puisqu'il était celui qui conduisait la discussion. Il était bien surprenant de savoir qu'il ne deviendrait pas le Roi de Gaïa avec un tel talent. Son jumeau devait être une personne incroyable pour avoir été choisi comme successeur au trône, Geonhak se sentait bien pathétique à côté avec son manque de qualités flagrantes.

« - Je..., le plus vieux se racla la gorge en essayant de gagner en assurance. J'ai appris la nouvelle hier après-midi. On m'a annoncé que j'étais convié à la cérémonie afin de que je puisse découvrir mon futur mari, soit vous. Je n'ai pu poser aucune condition, le Roi a tout décidé pour moi. J'ai uniquement réussi à négocier une chose.

- Vraiment ? Qu'est cette chose ?

- Cela ne vous concerne pas, ce... C'est pour un ami proche. Je ne dirais rien de plus là-dessus, désolé. »

Geonhak était toujours méfiant avec les inconnus. Certes, il était conseillé que le garçon s'ouvre à cette personne qui deviendrait son futur mari mais... Allaient-ils réellement respecter les règles de l'union ? Où feront-ils des écarts ? Le prince de Zéphyr ne se sentait pas prêt à discuter sur sa relation avec Youngjo, sur la protection de ce dernier : c'était quelque chose qu'il devait garder secret. De plus, le Kim ne connaissait pas les idéologies de la personne en face de lui, sa position dans la guerre et ses relations avec les autres peuples. De ce qu'il avait remarqué, Dongju semblait peu accepter les Ajri... Il était peut-être plus sûr de garder certains détails secrets le temps qu'il puisse apprendre à connaître le plus petit. Enfin, s'ils essayaient de sympathiser car la chose n'était pas certaine.

« - Vous avez de la chance, souffla avec un sourire en coin l'enfant du Lotus.

- Je ne vois pas en quoi j'ai de la chance dans ma situation.

- Vous avez eu le temps de vous préparer, de digérer l'information un minimum.

- En moins de vingt-quatre heures, il est dur d'avaler une telle chose.

- Et en moins d'une heure cela est d'autant plus difficile. Croyez-moi. »

Geonhak eut un moment de pause lorsque son regard croisa celui brillant du plus jeune et, rapidement, il sentit les pièces du puzzle s'emboîter dans sa tête. Le discours, le retard du prince, les traces de larmes, l'énervement... Le Roi Son avait-il fait un tel coup bas à son enfant ? Même le père de Geonhak avait pris un peu plus de pincette en lui annonçant la chose hier, le prince était soudainement presque conciliant avec son géniteur.

« - Je ne veux pas de ce mariage, trancha Dongju. Ne pensez pas un instant que je serais le parfait époux et la Reine idéale. Cette union je ne la veux clairement pas.

- Nous sommes sur une longueur d'onde similaire. Actuellement, je ne prête guère attention à l'Amour et tout ce genre d'émotion. Je ne me sens pas capable de passer ma vie à vos côtés mais nous n'en avons pas réellement le choix.

- Vivons nos vies de nos côtés. L'union est une chose accessoire, un simple papier attestant la chose mais rien ne nous empêche de réellement appliquer à la lettre ce mariage.

- Que voulez-vous dire par là ?

- En public, je pense que nous devrions jouer la carte du petit couple amoureux mais, en privé, ignorons-nous ? De ce que je comprends, je devrais rejoindre votre palais. Je refuse catégoriquement de dormir avec vous. Je veux ma chambre et je vivrais à mon rythme. Pas de repas ensemble en tête à tête. Pas de petites activités d'une débilité sans nom. Pas tout ce romantisme et tout ceci. Je jouerais le jeu pour le bien de nos peuples, pour la bonne entente de nos Royaumes mais lorsque le rideau tombera nous redeviendrons des inconnus. »

Une détermination profonde brillait dans les iris du jeune prince et Geonhak ne put qu'agréer à son plan qui lui semblait parfaitement adapté à la situation. Aucuns des deux ne souhaitaient ce mariage, ils ne se connaissaient ni d'Adam ni d'Eve et ils ne comptaient pas le faire alors cette histoire de comédie déguisée intéressait le Kim. Tendant la main pour conclure ce pacte, le fils du Lotus s'empressa de la serrer avec un sourire satisfait : la connexion était bonne entre les deux, leur idée sur ce mariage semblable.

« - Je suis heureux que nous soyons arrivés à de telles conclusions. Bien, nous devrions peut-être retourner auprès des invités. Les gens vont certainement lancer des rumeurs sur notre futur couple en s'imaginant moults choses tordues. »

Le plus jeune roula des yeux en balançant ces quelques mots qui s'avéraient corrects. Les futurs mariés traversèrent les couloirs en silence, une distance séparant leurs deux corps afin d'éviter que leurs mains ne puissent se frôler ou qu'un contact non-désiré se fasse. Cependant, Geonhak ne pouvait s'empêcher de jeter quelques coups d'œil à son cadet qui semblait irradier de bonheur à la suite de cette discussion peu banale. Un faible rictus apparaissait sur le visage de Dongju, ses yeux pétillants de désespoir avaient gagné en gaieté et lorsqu'il passa la porte amenant à la salle de cérémonie, tout le monde se tut en le voyant presque heureux.

Le petit prince se retourna une dernière fois vers son amant, se courba avec élégance en lui souhaitant une bonne fin de banquet et il s'enfonça dans la foule laissant Geonhak en plan tandis que l'assemblée n'arrêtait pas de faire des allers-retours entre les deux silhouettes. Très rapidement, les murmures diplomatiques devinrent des commérages chuchotés sur la bonne entente des deux promis. Femmes comme hommes dévisageaient les deux garçons mettant mal à l'aise le plus vieux alors que le cadet semblait indifférent à la situation comme si ce genre de chose passait au-dessus de lui. Geonhak était affreusement gêné, ses joues ne pouvaient s'empêcher de rougir alors qu'il ouïssait diverses personnes murmurant son prénom.

« - Pensez-vous que le prince Son Dongju mènera à la baguette son amant ? Il a un caractère vraiment fort ce petit.

- Voyons, c'est certain. N'avez-vous jamais vu le prince Kim ? Un enfant timide sans compétence de leadership. Le Lotus ne fera qu'une bouchée de l'oiseau charmé par la beauté de la fleur.

- Ô très cher ! Quelle mauvaise métaphore. Il est dit que le prince Kim Geonhak est un tyran. Son apparence timide cache bien des choses, ce petit finira comme son père. Ou comme la Reine d'Aral. Pauvre prince Son... Il méritait une bien meilleure personne : une belle femme qui lui offrirait une progéniture et des successeurs. Pauvre enfant, un triste destin d'être marié avec un tel monstre. Tant de sombres rumeurs courent sur Kim Geonhak vous savez. »

Baissant la tête tout en serrant les dents et les poings, le futur Roi des Ajri tenta d'ignorer toutes ses discussions autour de sa personne qui ne le mettait clairement pas en valeur. Il était soit vu comme une personne pathétique qui se ferait martyriser par Dongju, soit un monstre qui allait faire du mal au petit prince qui méritait mieux qu'un oiseau ayant perdu ses ailes. Ce banquet tournait au cauchemar, l'angoisse monta jusqu'à l'esprit du Kim qui se renfermait sur lui en devenant imperméable aux ragots jusqu'à qu'il revienne au côté de Youngjo.

Son domestique se tenait légèrement à l'écart tandis que Seoho terminait une discussion politique avec un inconnu. L'adopté semblait très bien se fondre dans la masse, dans cette foule de personnes hauts-placés et Geonhak ne put s'empêcher de penser que son grand frère méritait mille fois plus la place de souverain que lui.

« - En espérant vous revoir, prince Kim Seoho. Vous êtes une personne incroyablement cultivée, cette discussion était passionnante.

- Mais de rien, Vicomte De Montaigne. Au plaisir de vous revoir. »

Le noble quitta l'adopté qui ne remarqua pas l'arrivée de son petit frère à la mine épouvantable. Seul Youngjo, angoissant dans un coin depuis le départ de son ami, vit Geonhak revenir et il se dépêcha de marcher dans sa direction alors que Seoho soufflait à voix basse, exténué.

« - Que des faux-cul ici.

- Geonhak, te revoilà ! Mon dieu, pourquoi cette mine effroyable ? Il t'arrive quoi ?

- Oh ! Tu es de retour, se ressaisit Seoho en s'approchant de son frère. Mon dieu ! Tu es pâle, mon poussin.

- M'appelles pas poussin, grogna sans énergie le nouveau venu.

- Il n'aime pas qu'on l'appelle ainsi. Même moi je n'ai pas le droit.

- Vraiment, Youngjo ? Pourtant cela te va bien comme surnom.

- On rentre quand ? Je suis fatigué de cet endroit. »

Les épaules du prince Kim étaient affaissées, son expression montrait que son énergie l'avait quitté et ses traits s'étiraient en une moue soucieuse et exténuée. En observant cela, Youngjo fut d'autant plus inquiet et il attrapa la main de son ami en l'observant avec de grands yeux. Seoho, quant à lui, camouflait comme il pouvait les deux amis afin d'éviter que les invités puissent remarquer leurs échanges intimes : il voulait éviter d'autres sombres rumeurs à son cadet. Beaucoup trop de commérages circulaient déjà dans la pièce, l'adopté voulait éviter que de nouvelles bêtises puissent se développer.

« - De quoi avez-vous parlé, Geonhak-ie ?

- Pas grand-chose... On s'est surtout disputé au début car il était un peu tendu mais après on a discuté du mariage et ce qu'on comptait faire. Puis on est revenu et les gens ont commencé à dire toutes ses choses enfin... Je devrais être habitué qu'on me parle dans le dos.

- Yah, ne dis pas ça. Cela sous-entendrait le fait qu'on te rabaisse, gronda Youngjo. Ces gens n'ont pas le droit de te dénigrer, tu ne dois pas accepter cette situation où tout le monde t'humilie.

- Mais que veux-tu que je fasse ? Mon avis ne vaut rien...

- Agis, souffla Seoho. Les actes sont plus convaincants que de beaux discours. Montre-leur que tu es une bonne personne derrière ta carapace. Prouve-leur qu'ils ont tort de te juger simplement sur ce que tu renvoies.

- Depuis quand tu es gentil avec moi, lâcha interloquer Geonhak.

- Je suis ton frère. Et dans une fratrie on s'entraide et on se soutient non ? Laisse-moi t'aider. Laisse-moi te prouver que toi et moi on peut bien s'entendre et devenir de véritables frères bien que nous ne partagions pas le même sang, Geonhak. »

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