PDV Mina :

Après l'attaque, nous sommes dehors, et un homme nous compte.

L'homme : "15, 16, 17, 18, et 19. Il en manque un. Où est-il et qui est-ce ?"

Moi : "Il manque Ayaka. Ayaka Aïzawa. Elle a dut partir avec son père à l'hôpital. Je vais l'appeler."

~~~~Appel en cours : Papillon-junior~~~~

Moi : Allô ?

Papillon-junior : Mina ? Oui tu veux quoi ?

Moi : On vient de nous compter. Et il manque quelqu'un. C'est bien toi ?

Papillon-junior : Oui oui. Je suis vers mon père, dans une ambulance. Je suis désolée, j'aurais dû vous prévenir.

Moi : Non, ne t'en fais pas. Vous allez à l'hôpital ?

Papillon-junior : Oui. On y arrive dans deux minutes. Vous me verrez en cours demain.

Moi : OK, alors à demain !

Papillon-junior : A demain Mina !

~~~~Fin de l'appel~~~~

On rentre en cours et continue nos leçons tranquillement. C'est un peu ennuyant sans mini-Aïzawa, mais elle a forcer les infirmiers à les accompagner. On a pût discuter par téléphone à la pause de cet après-midi. Elle m'a expliqué que son père était couché dans un lit d'hôpital, des bandages sur tout le corps, et des fils de partout aussi. Elle à quitté le lieu il y a peu de temps, et là, elle est chez elle. Elle m'a proposé de passé, et j'ai accepter. Les garçons ont voulu venir, et Ayaka à dit que finalement, la classe entière pourrait venir si elle le souhaitait.

~Ellipse sur la fin des cours. Chez Ayaka~

Je me tiens devant chez elle, avec seuls Bakugo et Kirishima. Les autres n'ont pas put venir (ou voulu, je ne sais pas).

Moi : "C'est immense chez elle."

Bakugo : "Ouais. Bon dépêchez-vous de sonner."

J'appuie sur la sonnette, et aussitôt, des aboiements retentissent. On ouvre la porte, et on tombe sur une Ayaka, dans une tenue autre que celle du lycée, et qui montre son état actuel.

Elle demande calmement à ses animaux de se taire, et me fais un câlin sans force. Je sens mon haut se mouiller, et je sens bien qu'elle pleure pour évacuer son stress de l'accident. Je lui caresse le dos, et elle nous fais entrer. Elle essuie ses larmes, et nous montons à l'étage, puis dans sa chambre. Elle descend pour nous chercher à manger, et Bakugo la suit.

PDV Bakugo :

Je sens bien qu'elle n'est pas normale. Je décide alors de venir avec elle quand elle descend pour prendre de la bouffe. Elle arrive tranquillement dans la cuisine, mais je vois bien qu'elle retient ses larmes.

Moi : "Ayaka ? Tu es sûre que tu vas bien ?"

Ayaka : "O... oui. Ne t'en fais pas..."

Sa voix est chevrotante. Elle était à deux doigts de pleurer quand je suis arrivé. Je m'approche un peu plus d'elle, et sans que je puisse faire quoi que se soit, elle se rapproche de moi en pleurant à chaudes larmes. Elle enfouie sa tête contre mon cou et pleure tout ce qu'elle peut. Je passe mes bras dans son dos, et un au niveau de ses cheveux pour les caresser.

Ayaka (en pleurant) : "C'est de ma faute si mon père est dans cet état... Je n'ai rien fait pour lui, je n'ai pas chercher à tuer Tomura... Si j'aurais fait un truc, on en serait peut-être pas là... J... je suis une bonne à rien..."

Moi : "Mais non. Non, tu n'es pas une bonne à rien. Regarde moi."

Ayaka : "Si... Je n'ai servi à rien dans ce combat. Vous étiez tous en train de faire quelque chose, et moi je me morfondais juste sur l'état de mon père..."

Moi : "Aya', lève la tête. Regarde moi."

Elle relève la tête, et ses joues sont ruisselantes de larmes. Je les essuie avec mon pouce, et lui embrasse le front. Je ressens un sentiment étrange depuis pas mal de temps, et là, j'ai envie de la réconforter, de la protéger. "Tout vas bien" je lui murmure en caressant ses cheveux. Elle m'embrasse le cou, et je sens le rouge me monter aux joues. Je vois qu'Eijiro est descendu, et il vient vers nous.

Eijiro (en chuchotant) : "Embrasse la."

Moi (en chuchotant aussi) : "Mais t'es fou ?"

Eijiro (chuchote) : "Tu pourras la réconforter comme ça."

Il remonte, et je relève la tête de la voleuse. Doucement, je pose mes lèvres contre les siennes. Elle est étonnée, je le vois bien dans ces yeux. Mais elle ne me repousse pas. A la fin de notre échange, elle replonge la tête dans mon cou pour cacher ses rougeurs. Au moins, elle ne voit pas les miennes...

Aya' : "C'est... c'est sincère ou c'est juste pour me réconforter ?"

Moi : "Hum... Pour te réconforter. Ne va pas t'imaginer des choses, papillon-junior."

Aya' : "Hi hi. Même si ce n'est pas sincère, je te remercie Katsuki."

Elle retire ses mains, m'embrasse la joue, prend des gâteaux, et remonte dans sa chambre avec un petit sourire aux lèvres. Je remonte à mon tour, et m'assois sur son lit. On mange tranquillement en faisant nos devoirs. J'explique les cours à Ayaka, qui comprend moins vite que d'habitude.

PDV Ayaka :

On révise normalement, et Katsuki est mon professeur. Il m'explique bien, mais mon cerveau est plus lent que normalement. En plus, je repense un peu au bisou de tout à l'heure. Etait-il sincère, ou était-il simplement "réconfortant", comme il me l'avait dit ? Les questions tournaient dans ma tête, et j'étais un peu sûre que ce n'était pas que ça.

Katsuki : "Aya' ? Tu m'écoutes ?"

Moi : "Hein ? Non, désolée. J'étais concentrée sur autre chose. Mais oui, c'est bon, je suis tout à toi."

Katsuki : "Tout à moi~ ?" dit-il avec un sourire coquin.

Moi : "Pas dans ce sens là, idiot. Je t'assure que je ne m'égarerais plus dans mes pensées."

Katsuki : "D'accord. Alors fais moi cet exercice en moins de dix minutes."

Il me met une feuille sous le nez, et je m'empare de mon stylo. Je lis l'exercice, et commence à faire des équations. Je suis bien trop absorbée dans mes révisions que je ne vois pas Kirishima et Mina partirent de chez moi. Bakugo les a raccompagné jusqu'à la porte, et remonte discrètement dans ma chambre. Il se remet à côté de moi et regarde ma feuille.

Moi : "J'ai fini ton exercice."

Katsuki  : "Fais voir." Il lit ma feuille, me la rend, et me dit. "C'est tout bon. Mais tu as juste une faute sur l'exercice trois."

Moi : "Ah merde."

PDV Bakugo :

Ayaka : "Ah merde."

Je lui montre, mais je n'arrive pas à bien me concentrer en voyant sa petite bouille. Et si le bisou de tout à l'heure était sincère et pas rassurant ? En la voyant comme ça, j'ai envie de l'embrasser de nouveau, mais alors elle saurait mes sentiments. Même moi je n'en suis pas sûr.

Ayaka : "C'est bon là ? Ou toujours pas ?"

Moi : "Voyons voir. Non c'est bon, tu as juste. On a fini ou tu veux encore réviser ?"

Ayaka : "Moi en math c'est bon. Mais il me semble que tu es un peu une quiche en anglais."

Moi : "Ouais bah l'anglais... On fera demain si tu veux ?"

Ayaka : "OK, si tu veux."

Elle se lève, range les paquets de gâteaux, et m'invite à descendre. On va donc jusqu'à la cuisine, elle pose les biscuits, et moi, je la regarde. Elle est magnifique... HEIN ?! J'AI BEAU L'AVOIR EMBRASSEE JE NE L'AIME PAS ! En plus je suis sûr que c'est du push-up et que c'est une vraie planche à pain en réalité... Sans que je ne m'en sois rendu compte, elle à mis de la musique sur son enceinte.

https://youtu.be/-NvenirQgJs

https://youtu.be/IBPB0LP_Ulo

Elle danse un petit peu, dodeline de la tête, et m'entraîne avec elle contre mon gré. 

Ayaka : "Détends toi Bakugo. Viens danser toi aussi."

Je fis non de la tête, mais elle me prit les mains, et commence à danser au rythme de la nouvelle musique.

https://youtu.be/1S_kYVwYxf4

Ayaka : "Quand je vois ce gars sur ta miniature j'ai l'impression de t'espionner ou que j't'ai pris en filature. Putain j'suis immature mais tu m'attires, à moi-même j'peux pas mentir."

Moi : "Je sais plus comment tourne la terre, j'savais pas qu'Cupidon tire à l'automatique. Mayday mayday j'suis touché, mayday mayday j'suis touché. Tout est pété même la fête que l'on fêtait car j'suis partagé."

Nous deux : "Entre l'amour et la haine, on s'aimera dans une autre vie, en vrai c'est toi que j'voulais, donc me parle pas d'une autre fille, me parle pas d'une autre dame. J'voulais briser la glace comme Jonh Snow, mais t'as brûlé mes sentiments comme Notre-Dame."

On continue de chanter dans sa cuisine, et les parole ne gêne ni l'un ni l'autre, même si elles sont profondes et qu'elles expriment les pensées mélangées dans ma tête.