Chapitre 4# : La bénédiction des Anges [Fin]

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Rien n'aurait pu être plus parfait ! Ils s'étaient tellement amusés, et rapprochés encore plus ! Entre quelques barbes à papa, manèges, discussions et rires. Rien ne pouvait plus les atteindre, ils se fichaient de quoi ils pouvaient bien avoir l'air lorsque l'un donna des défis idiots à l'autre qui les réalisa pour leurs meilleurs fous rires. Ou lorsqu'il offrait des bouts de friandises à l'autre en se fixant dans les yeux envoûtant du second. Ils appréciaient simplement ce moment de pur bonheur, dans leur bulle, loin de toute la triste réalité. Ils écrivaient leur propre réalité, construisaient la forteresse de cette dernière, et y dessinaient à deux le soleil d'une réalité lumineuse. Ils y gommeraient les préjugés infondés, y effaceraient les remarques désobligeantes, et y condamneraient le mauvais des hommes. Pour n'y graver qu'un amour sincère éblouit d'un soleil de joie. Ils se le juraient. Ils se juraient un chemin ensemble où ils donneraient tout pour faire fleurir des milliers de fleurs de bonheur aux pétales d'or sur une terre morte bafouée. Ils seraient là. L'un pour l'autre. Aussi longtemps que leurs pas voudront fouler la même piste. Aussi longtemps que leurs âmes souhaiteront valser sous le même air. Aussi longtemps qu'ils désireront que leur lit soit le théâtre de leurs ballets charnels. Jusqu'à ce que la flamme ne s'éteigne et ne mette fin au bal des amours. Ils seront là. L'un avec l'autre.

La soirée arriva en même temps qu'une pluie de neige. L'après-midi avait été merveilleuse. Tout depuis le McDo du midi avait été un bonheur pour les deux. Gabriel comptait bien offrir une dernière chose pour que son brun se rappelle de tous ces souvenirs d'allégresse. Il se dirigea avec lui vers un stand en souriant.

« Tu n'y arriveras pas.

- Tu n'devrais pas me sous-estimer ! »

Il sourit de plus belle et commença, une partie, puis deux. Raphaël se moquait, ce qui l'encourageait. Et enfin, il réussit ! À la surprise de son brun. Il observa les prix et se rappela une vieille conversation, comme celles qui les avaient si souvent taquiner sur eux deux puis l'avait fait plus sérieusement jalouser avec un ami proche de Raphaël, où ce dernier pour rire avait demandé un jour de vouloir faire un câlin à un koala. Il choisit la grosse peluche koala qu'il donna immédiatement à son cadet.

« Merci... »

La couleur présente sur ses joues, les étoiles dans ses yeux, et ce sourire angélique lui confirmèrent qu'il avait bien fait. Raphaël serra tendrement la peluche en riant. Ils quittèrent l'endroit encore enchanté par ce moment féerique. Raphaël le démontra en se mettant à courir dans le parc sur le chemin, levant les bras, tournoyant, sautant sur les bancs.

« Mais tu t'es pris pour un papillon ou quoi. »

Rit le plus âgé en le suivant du regard, amusé. Raph' s'arrêta d'un coup et vint vers lui, une idée en tête faisant briller ses pupilles. Il passa sa peluche à Gabriel puis essaya de grimper sur son dos.

« Nan mais t'es pas sérieux ! »

Ce dernier en était surpris mais très diverti. Il l'aida difficilement et réussit sans trop savoir comment à parvenir à le porter sur son dos tout en tenant cette peluche. Le calme était revenu. C'était agréable. Raphaël était blotti contre son dos. Sa chaleur l'enveloppant et le réchauffant de l'intérieur. La lune pleine éclairant leurs pas qui laissaient leurs empreintes dans la neige qui commençait à former un tapis blanc sur le sol. La neige tombait sur eux doucement. Leur souffle étaient le seul bruit qu'ils écoutaient. Raphaël entoura leurs deux cous de sa grosse écharpe et réfugia sa tête contre son amour secret. Son souffle caressa le cou pâle de Gabriel qui frissonna une seconde avant de sourire, appréciant. Il ferma les yeux un peu et se concentra simplement sur ce corps contre lui et la douce brise fraîche qui rougissait ses joues.

« Dis Raphaël... As-tu aimé aujourd'hui ?

- Énormément, pourtant je n'pensais pas pouvoir apprécier autant avec toi. »

Il pouffa mais arrêta face à l'absence de réaction de son ami qui s'était arrêté de marcher, il aurait dû saisir cette occasion. Il se concentra et se fit alors plus sérieux, et sincère.

« J'ai rarement passé d'aussi bons moments, et c'est grâce à toi si j'ai été aussi bien aujourd'hui Gabriel. J'ai vraiment aimé. Merci... J'espère que ça t'a plu aussi ?

- Beaucoup. Mais, je n'arrive pas à faire ce que je voulais avec tout ça... »

Il baissa la tête et son cœur se serra. Il caressait vaguement la main de son ami en réfléchissant à comment il pourrait risquer ces moments de joie. Raphaël descendit alors de son dos et prit délicatement sa main dans la sienne pour le retourner face à lui. Il contempla longuement les yeux de Gabriel, les fixant sans pouvoir s'y décrocher, leur magnifique reflet avec la lune face à ce dernier, leur sérieux rare, leur beauté fréquente. Il se perdait au fond d'eux. Sans désirer une seule fois s'en détacher. Il espérait le regarder suffisamment intensément pour s'ancrer en lui. Il approcha lentement sa main de la joue glacée par la nuit froide qu'il réchauffa de tendres caresses. Puis ses deux bras se glissèrent autour de son cou, poussés par les rayons de la lune, ravis d'exaucer les prières d'amour. Elles les couvrit de sa grâce et leur accorda l'ultime merveille de la vie sous les yeux des anges, gardiens du secret. Ils unirent leurs lèvres en se pressant l'un contre l'autre. Ils s'offrirent leurs cœurs. Bénit par la nature, témoin silencieux de leur amour archangélique, les élevant au panthéon des plus grands couples de l'Histoire.

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