Chapitre 8 : Un costume bien trop sexy

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/!\ Vous trouverez dans ce chapitre un peu de pelotage /!\



PDV Eijiro

Je pensais avoir VRAIMENT tout vu dans mon nouvel état de nana. Je pensais que plus rien ne pouvait m'étonner, et qu'après cette bonne nuit de sommeil dans les bras de mon Bakugo, je serais remise de ma surprise initiale et parée à affronter toute nouvelle surprise que me réserverait mon anatomie ; enfin, peut-être pas ce que Mina appelle les règles.

Parce que me vider de mon sang telle une fontaine chaque mois, ça me plait pas des masses.

Ce serait comme envoyer une invitation à toute la famille Dracula pour leur permettre de faire un banquet avec mon sang, et ça c'est hors de question.


M'enfin, à part ça, je me pensais vraiment motivée et préparée mentalement.



Mais évidemment c'était faux.



Et me voilà dans l'atelier de Mei Hastume de la Filière Assistance, accompagné des membres de la Bakusquad qui eux aussi avaient commandé des améliorations sur leur costume. Je tiens dans mes bras mon nouveau costume de héros entièrement adapté à mon apparence, ainsi que des bottes hautes noires. Je les fixe d'un air confus, et les avis de mes potes sur cette tenue sont assez partagés.


La fille aux cheveux roses ne comprend pas mon expression puisqu'elle se met à me déballer toutes les modifications qu'elle y a apporté :


-Donc je n'ai pas touché à ton masque puisque ton visage et tes dents sont restées telles qu'elles. En revanche, j'ai dû changer un peu ton pantalon et tes manches, te rajouter des bottes plus pratiques pour marcher et évidemment un soutien-gorge en acier renforcé (t'inquiète, la coque pour les seins est en coton) pour protéger ta poitrine des coups ; et éviter qu'elle ballotte dans tous les sens, accessoirement.

-Moi je trouve que ça pourrait faire une bonne diversion, suggéra quand même Denki. Tu te mets devant les criminels, tu retires ton trucmuche et pendant qu'ils te fixent on peut les avoir par surprise.

-DENKI ! s'indigna Kyoka en le fouettant violemment à plusieurs reprises avec ses prises jack, rouge de colère, tandis que je deviens pivoine.

-Bonne idée, mais est-ce que ça marcherait si les criminels sont gays ? questionna à son tour Hanta.

-HANTA ! s'étrangla Mina en lui balançant une gerbe d'acide à la tête, heureusement peu corrosif.

-C'était juste une suggestion... AÏE ÇA BRÛLE !!!!!!!!


Occupée à remercier Mei pour son travail visiblement acharné sur mon costume, je remarque à peine les bruits d'explosion de Katsuki derrière moi ; je plains les pauvres Hanta et Denki, même si leurs remarques m'ont fait rougir d'embarras.

Après ce petit contretemps gênant, nous nous rassemblons devant les vestiaires. Aizawa-sensei nous recommande d'aller nous changer rapidement car aujourd'hui on a un programme chargé : des combats en duo puis une patrouille en pleine ville ; on fait fréquemment ces entraînements sur le terrain depuis qu'on a obtenu nos permis provisoires.


-Bon, j'ai plus rien à vous dire, les jeunes. Allez mettre vos costumes.

-OUI MONSIEUR !


Aizawa, plus ou moins satisfait, retourne se mettre en PLS dans le couloir, emmitouflé dans son sac de cocon-chage, et nous prévient de le réveiller quand il sera enfin devenu un papillon, sinon nous allions prendre cher. (NDA : Et une ref évidente de casée pour meubler, une !)


Tout le monde se dirige vers les vestiaires tandis que les interrogation fusaient avec entrain, chacun se questionnant sur son potentiel adversaire. Par habitude, j'emboîte le pas à Bakugo vers le vestiaire des garçons, ce qui ne manqua pas d'alarmer mon petit ami :


-Je peux savoir ce que tu fous ?

-Je viens me changer avec vous.

-T'es une meuf maintenant, au cas où t'aurais zappé les 24 dernières heures !

-Les règles de moralité et d'hygiène interdisent aux jeunes filles de se changer avec les garçons ! Il ne fait pas bon de stimuler nos hormones en ébullition à un âge où les pulsions sexuelles sont omniprés...

-Tenya, je trouve que tu pars beaucoup trop loin, marmonna Shoto en entrant à son tour dans les vestiaires.

-Bah après, c'est pas si grave si tu viens quand même t'habiller avec nous, haleta Mineta avec un sourire de conspirateur et des yeux exorbités, avant que je ne l'envoie déguster le mur d'un coup de pied bien placé.

-Joli coup, tête d'ortie.

-Merci... Mais ça ne me met pas super à l'aise de m'habiller avec les filles, et je pense pas que j'arriverais à me changer toute seule la première fois...

-Tu veux que je t'aide ?

-S'il te plait...


Bakugo hoche la tête pour me signifier qu'il accepte. Il porte mes bottes pour que je ne sois pas trop embarrassée tandis que je serre toujours mon costume dans mes bras, et nous arrivons ENFIN dans les toilettes.


Il ne me reste plus que dix minutes pour me changer, et Bakugo dispose d'encore moins de temps puisqu'il devra retourner aux vestiaires pour mettre son costume en quatrième vitesse.

Promis, la prochaine fois, je me change avec les filles pour ne plus le gêner.



Je bloque le verrou de la cabine handicapée où je me trouve avec mon petit ami (désolée aux éventuels handicapés de Yuei, mais à situation désespérée, mesure désespérée !) et entreprend de me déshabiller. Je retire mon t-shirt avant de me tourner vers Katsuki. Il parait captivé par mon soutien-gorge bizarrement, avec un mélange de curiosité, de gêne et quelque chose qui ressemble à... de l'envie ? De l'excitation ?

Hmm... Il était donc sérieux quand il disait que mes attributs féminins ne le dérangeaient pas, il a même l'air de bien les aimer...


-Tu... Peux m'aider avec le soutien-gorge ? N-Normalement c'est Mina qui le fait mais...

-C'est bon, je m'en charge.


Baku s'approche de moi, très près... Peut-être trop, qui sait...

Il me fait face à présent, me domine de toute sa hauteur depuis hier, son souffle soulève quelques mèches en désordre de mes cheveux et mon regard est rivé sur son t-shirt dont les plis laissent deviner ses abdos bien dessinés.

Lentement sa main droite se pose sur ma joue. Ses paumes sont calleuses, mais ses gestes doux. Une lueur étrange, indéfinissable sans être effrayante, scintille dans son regard tandis qu'il me caresse la peau. Je le laisse faire en attrapant son autre bras, qui me sert de point d'ancrage afin de ne pas vaciller.

Je ne sais pas vraiment pourquoi mon pétard mouillé a décidé subitement d'agir comme ça, ni jusqu'où on va aller, mais pour l'instant je veux juste me noyer dans ses beaux yeux carmin et laisser le monde s'évanouir autour de nous.


Puis sa main descend dans mon cou, sous mon menton, qu'il soulève calmement. Ses lèvres effleurent les miennes en un baiser affectueux et léger comparable à un battement d'aile de papillon. Je me dissous intérieurement quand sa langue pénètre dans ma bouche, mes mains semblent animées de leur volonté propre. Elles sont passées sous le t-shirt de Katsuki pour caresser ses abdos d'acier, son ventre. À mon contact, mon blond frémit, délaisse mes lèvres pour mordiller mon cou, assez pour me faire gémir, en me murmurant :


-Arrêtes ça tout de suite, tête d'ortie ~

-Pourquoi ?~

-C'est toi qui dois te déshabiller, pas l'inverse ~


À contrecœur, je me résous à arracher mes doigts de sa jolie peau lactée. Mon pétard mouillé continue de déposer une myriade de baisers le long de ma mâchoire et dans mon cou. Un de ses bras entoure ma taille pendant que l'autre touche amoureusement le fermoir dans mon dos.


-Putain, Eijiro ~ Tes hanches sont méga fines ~

-Ah vraiment ?~


Un son frêle attire mon attention, et la pression au niveau de ma poitrine se relâche. Manifestement, il a compris comment détacher mon soutien-gorge. Bakugo retire ce bout d'étoffe, libérant mes seins de leur geôle soyeuse. Le bout de son doigt effleure ma peau bombée, pince mon téton sensible alors son autre main débute son massage agréable sur mon sein. Le sang brûle dans mes veines, l'excitation provoquée par la sensualité de ses gestes me fait trembler et je tente de masquer mes gémissements de plus en plus fort dans le cou de mon petit ami.


-Hmm !~ Aaah ~ B-Bakug-go ~


Katsuki a une ébauche de sourire, intensifie ses massages sur mes seins et m'embrasse affectueusement les cheveux. Une buée de plaisir voile mon regard, une chaleur de plus en plus intense bouillonne dans mon bas-ventre que je ne peux m'empêcher d'appuyer contre celui de mon pétard mouillé ; chaleur qui devient délicieusement insoutenable quand le blond se pencha soudain pour prendre un de mes tétons en bouche.


-Kyah ! K-Katsuki ~

-Hmm ~


Aucune parcelle de ma peau n'échappe à la douceur humide de sa langue. Mes doigts s'ancrent dans ses cheveux alors qu'il suçote et mordille mon sein comme un bébé réclamant du lait maternel. C'est une sensation folle, tellement inattendue et inhabituelle, mais si délectable que je m'y perds toute entière...



La voix d'All Might, quelque peu étouffée, nous coupe dans notre élan. Katsuki se redresse, marmonnant une injure à voix basse tandis que j'halète pour reprendre mon souffle. Cette voix est la sonnerie du portable de mon petit copain (heureusement d'ailleurs, parce que si All Might était là, la situation aurait été TRÈS embarrassante) qui décroche en jetant à son interlocuteur :


-QUOI ???

-Katchan ? Vous êtes où ?

-D'OÙ TU AS MON NUMÉRO, SALE NERD ????

-C'est le portable de Todoroki-san.

-D'OÙ CE CRÉTIN DE VANILLE FRAISE A MON NUMÉRO ????

-C'est Mina qui le lui a donné.

-D'OÙ CETTE ALIEN A MON NUMÉRO ????

-C'est Kirishima qui le lui a donné.

-D'OÙ TÊTE D'ORTIE... Ah oui, c'est vrai, merde, c'est moi qui lui ai donné mon numéro.


Je ne peux m'empêcher de pouffer devant le comique de la situation en commençant enfin à enfiler mon costume de héros.


-BREF, POURQUOI TU M'APPELLES, SALE NERD ?????

-On a presque tous fini de se préparer, alors on s'inquiétait pour vous puisqu'on vous voyait pas revenir.

-Si c'est juste pour ça, arrête de nous emmerder et raccroche, on arrive tout de suite.

-Bon bah d'accord. À tout de suite Katchan et Kirishima-kun... Euh, ce serait pas plutôt Kirishima-chan ?

-ARRÊTES AVEC CE SUFFIXE DÉBILE ET RACCROCHE !

-À... À plus !


Katsuki coupe furieusement la communication alors que je finis de m'habiller. Ne reste plus qu'à remettre mon soutif et... Sa protection en métal chelou ; putain, je me transforme vraiment en Robocop avec des boobs en portant ce truc.


Bakugo m'aide à m'habiller en deux temps trois mouvements et nous sortons finalement des toilettes pour rejoindre les autres.




Mon cœur bat encore quand je me remémore tout ce qu'on a fait ensemble, et ce qu'on aurait fait si Izuku ne nous avait pas interrompu. J'ai ressenti un désir violent et puissant, identique à celui que j'éprouvais pour Katsuki en tant que garçon tout en étant très différent.


Est-ce que ça me fait peur ? Est-ce que j'aime ça ?

Les deux sans doute...




(DEVINEZ QUOI ???? JE SUIS PAS MORTE ! *évite vos jets de tomate* Je suis sincèrement désolée pour cette absence hyper longue sur cette histoire et pour ce chapitre loin d'être exceptionnel ! Je vais me rattraper par la suite pour écrire quelque chose de meilleur !

Au fait, on est presque à 5K vues ! Merci, vous êtes les meilleurs lecteurs que je puisse avoir ❤

Restez Ultra-Cool, mes petits Evoli !)

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