Chapitre 6

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« Tu sais comme c’est ça, Sergio. »

« Ah oui ?... Donc comment serait ça s’il on peut le savoir ? »

Sergio était un peu anxieux à cause du dîner qu’il aurait cette nuit-là avec une femme inconnue dans un restaurant italien, c’est pourquoi il téléphona à un de ses amis colombiens pour lui demander un conseil.

« C’est facile mon ami Sergio. Si cette femme est très jolie et a une belle allure, mais fais attention car le ton de ta voix est évident, tu lui parles d’une manière très plaisante et agréable. Bien sûr, si avant de dire au revoir vous n’avez rien décidé, et tu sais bien ce que je veux dire, tu lui demandes au moins son numéro de téléphone. »

« Bon, même pas si j’étais un gigolo ou quelque chose comme ça, Jaime. »

« Non, bien sûr que non, mon ami. Mais tu es le grand Sergio Muselman. Maintenant que j’y repense, il ne serait pas mauvais si tu as envie de demander un bon apéritif, un Johnny Walker ou un bon brandy, peut-être. »

Certainement, comment Sergio n’allais pas être nerveux si une de ses admiratrices avais gagné un dîner intime avec lui, bien que l’entreprise de cosmétiques qui avait parrainé le concours, ne lui avait pas dit qui était l’heureuse gagnante, Sergio, cependant, avait déjà rêvé d’elle et il savait qu’elle était réellement jolie.  Pourtant, il ne savait pas si elle avait la parole facile et quelle était son intention avec lui. La seule chose qu’il savait à travers ses rêves prémonitoires, était comme elle serait. Pas nettement, mais au moins il savait qu’elle avait apparence de mannequine et une manière excentrique de s’habiller.  

Sergio arriva donc au rendez-vous tant attendu vers les six heures et demie, dans ce restaurant italien de la ville de Buenos Aires. La fille, par contre, arriva aux environs de sept heures, parce que l’idée était d’arriver là quand Sergio, qui était partie du prix, l’attendait déjà dès avant. Quand elle arriva, une équipe de personnes se chargea de la présenter à Sergio qui, au même temps, la salua d’une bise sur la joue. Il portait des vêtements légèrement décontractés, et elle, pomponnée jusqu’on ne peut plus.

Sergio voulait mener un dialogue amusant en ajoutant quelques commentaires intéressants à propos de lui, pendant qu’elle, de sa part, se montrait pléthorique d’idées et avec un air de sensualité séductrice. Elle, c’est-à-dire, la belle Judy Morel qui est née sous le signe de la luxure, savait qu’il ne serait pas facile d’emmêler un de ses sourires dans le cœur d’un homme que, comme Sergio, ne pouvait pas voir, de façon qu’elle se mît à l’essayer pendant toute la soirée.

Aucun d’entre eux, partagea avec l’autre aucune forfaiture importante de sa vie, mais au moment de l’adieu, et après qu’ils avaient dégoûté leur Fetuccini alla Panna, qui fut le plat que les deux demandaient, Sergio était-il déjà captivé par la spontanéité et le parfum floral de Judy.

Au moment de leur adieu, elle lui demanda de l’accompagner à son hôtel, si ça ne le dérangea pas, bien sûr, et il l’accepta puisque, après son diner merveilleux, la dernière chose qu’il voulait était la décevoir de quelque manière. Les deux partirent donc dans la voiture d’elle et quand ils arrivèrent à l’hôtel, elle l’invita à boire un brandy ou un Johnny Walker que, selon elle, étaient des apéritifs plus appropriés pour l’occasion. Sergio accepta et à partir de ce moment, Judy commença à exhaler un désir ardant et libidineux par les pores de sa peau. 

Dans la conversation qu’ils eurent, elle se vantait de ses qualités indéniables de mannequine. Mais après un silence transparent et provocateur, elle se précipita félinement sur lui avec l’intention claire d’exorbiter ses sens.

Il commença à l’embrasser dans la douceur de son cou, de son cou de cygne, et finalement les deux finirent par faire l’amour sur une couette taffetas rouge et douce, après cela dans la baignoire de cette chambre d’hôtel ou ils se trouvèrent.

« Tu dis que tu peux connaitre le monde à travers les fragrances, n’est-ce pas ? –Judy demanda soudain pendant qu’elle repassa ses lèvres humides par la poitrine de Sergio. »

« Oui, c’est comme ça, mon amour –Sergio répondit avec une sécurité absolue. »

« Je vais donc savoir quel est l’odeur de la fragrance exquisité de l’amour. »

« Pour maintenant, je peux te dire seulement que c’est ton odeur, Judy de mes rêves. »

Après cette question brève et cette réponse courte et nette, Sergio finît par épuiser toutes ses pensées dans les lèvres humides de Judy, dans la sérénité chaude de ses seins doux et énormes et la vitalité effrénée de son sexe ardent. Un sexe de femme dans lequel il explora en cherchant, là, entre ses fissures doux de plaisirs contenus, la humidité que son désir voulait beaucoup palper, c’est-à-dire, l’humidité avec la seule fragrance capable de s’accoupler à sa peau, ou qui sait si une humidité capable de rafraîchir le souffle que transpire l’âme quand elle sent qu’elle doit aimer sans aucun type d’empêchement. Elle, la belle Judy éblouissante se dédia entretemps à le combler avec la chaine liquide et délicieuse de ses affections, ainsi comme les étoiles clignotantes et joueuses, qu’elle inventa dans sa baignoire fine d’hôtel. Des étoiles qu’elle inventa très spécialement pour Sergio sur ses corps fusionnés. Elle, la douce inventrice des étoiles qui portent dans les nuances de sa lumière un péché plaisant et exquisité.      

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