1.SA VIE

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Tic tic tic...

Le bruit de sa tape sur le clavier courut monotone dans son grand bureau.

Vouh vouh vouh...

Le climatiseur ronronna. Cette suite de bruits insipides et froids fut lancée éternellement.

A travers ses lunettes épaisses, grossières et trop lourdes, l'homme dans une veste noire correcte était en train de travailler assiduement bien qu'il  soit 18h30.

-Mon cher frèreee !!!-une fille de quatorze ans ouvra la porte et entra le bureau du directeur principal en demandant- Viens aller au parc avec moi, s'il te plaît ! Il y a longtemps que nous sortons pas ensembles.

L'homme tourne vers sa petite sœur, sourit. Ce doux sourire donna une paix légère dans l'âme de  sa sœur.

-Alix, je m'excuse, je ne peux pas. Le délai est à semaine prochaine. Vas-y. Si je peux finir mon travail tôt, je viens avec toi.
-Non ! Non ! Philibert, tu es mon frère mais tu ne sers de modèle ! Chaque fois que je te demande de venir avec moi, tu toujours dis 'je suis sur le point de finir mon travail. Je vais venir avec toi après.' . Mais tu ne veux pas finir tes travaux ! Je ne suis pas importante que tes travaux, non ? La seule raison pour tous tes refus est que tu ne veux pas venir avec moi ! Puisque tu ne veux toujours venir avec moi !

C'était la première fois qu'il vit sa sage sœur être en colère contre lui.
-Sois sage, ma chérie! Dit-t-il doucement.- Dis-moi ce qui te gêne. Tu ne te ressembles pas du tout.
-Je me suis pas du tout transformée. C'est toi qui t'es transformé!
-Pardonne-moi. Je peux pas. Si tu m'aimes, ne sois pas comme ça, ma chère sœurette.

           

-Alors, je reste ici.
Il soupira. Puis revint à son travail.  Parfois, il l'observa silencieusement. Alix était triste pareille à un mignon chiot repliant ses oreilles. Il voulut venir avec elle mais ... le délai fut à la semaine prochaine. En outre, s'il l'accepta, elle le répéterait. Mais, il y avait longtemps, depuis la dernière fois où ils étaient venus ensemble. Il ne se sentit agréable si elle était triste. Il n'avait plus confiance en lui. Etait-il un directeur, un homme admiré de tous ?  Oh oui, il était un homme admiré de tous. Il put être un frère décidé  admiré de sa sœurette aussi !

-Oui, fais comme tu veux. -lui dit-il  avec un ton froid.

-Je t'attends ici.- lui dit-elle décidément mais aussi peu tristement.

Il resta silencieux. S'il n'avait pas le lui dit ...

-Rentre chez toi. Je te permets plus de rester dans ma salle. Au revoir.

Il était un homme trop glacial pour élever sa petite sœur.

S'il ne l'avait pas oublié...

Il continua à travailler dans l'ambiance tranquille, sans la voix de sa petite sœur.

***

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