Aimer. C'est un verbe trop faible et trop compliqué qui prend trop de place dans mon cœur.

Détester. Parce que tu m'as toujours haït et je l'ai mérité.

J'aimerais reprendre les mots que je t'ai dis, les atrocités que je t'ai craché. Mais pourquoi tu n'arrivais pas à voir que je t'aimais ? Pourquoi tu en as choisi un autre ?

Un être détestable qui ne te rendra jamais heureuse.

J'aimerai tellement qu'on redeviennent enfant à ce temps où la vie était plus simple, ce temps où tu me préférais.

Mais la chose que j'aimerais le plus au monde, c'est que ton fantôme cesse de me hanter.

Je n'en peux plus d'entendre ta voix chaque soir, de penser à toi chaque seconde et de me souvenir sans cesse de toi. Je vais étouffer. Ton fantôme me hante à jamais et chaque seconde de libre te reviens.

Tu vas me tuer.

Je vis encore pour ton sang, celui à qui tu as donné vie. Je vis pour cet enfant que tu aurais voulu que je protège. Malgré tout le mal que je t'ai fait, je sais que tu tenais encore à moi.

Alors je me persuade qu'à présent ma raison de vivre c'est l'enfant, c'est tous ces idéaux.

Mais c'est faux.

Ma raison de vivre, c'est toi. Oui, encore et toujours toi. Toujours.

À vous de devinez qui écrit à qui ( bon, c'est simple, hein ;) ).