4 - Zuri & les enfants des rues

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Ren entrouvrit les yeux et s'assit. Il s'étira mais une douleur arrêta son geste. Il remarqua un bandage autour de sa taille et observa la chambre dans laquelle il était. Il ne la connaissait pas. Où pouvait être ? Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Où est Léo ? Et Holly ? Et les autres ? Est-ce qu'ils vont bien ? Et puis il avait faim. Depuis combien temps dormait-il ?

Soudain, la porte s'ouvrit, il sursauta. Une rousse rentra et remarqua qu'il était réveillé.

« Tiens, t'es de retour parmi les vivants. Tu te sens comment ? »

Elle était jeune, plutôt grande. Le blessé pencha la tête sur le côté.

« Qu'est-ce qu'il y a ?
- Tu parles toute seule ? fit une autre voix derrière elle. »

Un roux apparut derrière la jeune demoiselle et s'approcha en voyant que l'enfant était levé.

« Bonjour Ren, je suis Ryan et voici ma sœur, Alona. Désolé si elle t'a fait peur.
- Parle pour toi, t'as oublié de te coiffer ce matin ou quoi ? Ah non j'oubliais, c'est ta coupe habituelle.
- C'est vrai que t'es bien placée pour parler !
- Mieux que toi.
- Bref. Bienvenu Ren, je suis médecin.
- Même s'il soigne pas grand monde.
- Tais-toi sinon je te faire bouffer ton chapeau !
- J'aimerai bien voir ça. Sinon, c'est Léo qui t'a confié à nous alors t'inquiète pas !
- Qui me l'a confié...
- Peu importe, tu sais pas t'occuper d'un gamin.
- N'importe quoi ! »

Ren cligna plusieurs fois des yeux. C'était quoi ces deux zozos ? D'où est-ce qu'ils sortaient ? Et puis, qu'est-ce qui c'était passé ? Il ne se souvenait pas. Il avait beaucoup chercher dans sa mémoire, rien ne venait. Ils s'étaient passé quelque chose avec Léo et les autres mais quoi. Il avait l'impression de savoir sans savoir.

« Ren ? Ça va ? »

Le garou leva la tête vers Ryan et hocha la tête.

« Tu dois avoir faim. Je vais te faire quelque chose, fit Alona. »

La rousse sortit de la pièce.

« Sinon, évite les mouvements brusques et de trop tirer sur la plaie, sinon ça va se rouvrir. Tu peux te lever ? »

L'albinos fit le test mais à peine fût-il sur ses deux pieds qu'un vertige le prit. Ryan le rattrapa et l'aida à trouver son équilibre. Ren lui lança un regard de remerciement.

***

Léo passa dans l'après-midi et retrouva Ren en train de jouer avec les renardeaux sous le regard attendri des deux roux. Il était content que le petit aille mieux, il fallait dire que Ryan, sous ses airs distraits, était efficace.

Ren aimait bien les renardeaux, ils étaient mignons et joyeux surtout. Des enfants, qui ne connaissent pas le dur monde. L'albinos aurait aimé être comme eux. Juste ignorant.

« On va y aller Ren. »

Le garou leva la tête vers Léo et regarda les renardeaux. Il leur fit une caresse d'adieu à chacun et se leva. Il salua le frère et la sœur et se dirigea vers la sortie, suivant le brun. Il sentit qu'on le tirait en arrière et s'arrêta.

« Je crois qu'il s'est attaché à toi. »

Un des renardeau s'était aggripé à son pantalon. Léo jeta un regard las à Ryan.

« Okay, on en prend un. Mais c'est le premier et le dernier.
- Pas de soucis ! »

Et c'est ainsi que Ren repartit avec un petit renard.

***

Lorsqu'ils rentrèrent chez Léo, Ren lâcha le renardeau qui lança un regard circulaire à sa nouvelle maison. Le garou se transforma en chat et fit visiter le bâtiment au nouveau venu en insistant bien sur les toilettes. Il ne tenait pas à ramasser les crottes de son ami.

Puis il s'assit sur une chaise, en face de Léo. Il vérifia si la cuillère était toujours dans sa poche et se rappela qu'il avait un gage à faire. Mais il ne savait pas toujours pas ce qui s'était passé. Il chercha un peu attention auprès de Léo du regard mais le lion garou semblait totalement absorbé par sa lecture. Il alla donc chercher compagnie auprès du petit renard mais celui-ci s'était endormi sur son lit. Le garou n'osa pas le réveiller et s'assit dans un coin de sa chambre, la tête sur les genoux, écoutant la respiration du canidé. Il se sentait seul.

Soudain la porte de sa chambre s'ouvrit et contre toute attente, ce n'était pas Léo mais Holly. Qu'est-ce qu'elle fichait là ?

« Je peux entrer ? »

Il hocha la tête et elle referma la porte derrière. La garou lança un regard circulaire à la pièce et s'approcha du jeune garçon. Elle s'assit devant lui, sur les genoux.

« Ça va mieux ? »

Il hocha la tête une fois de plus.

« C'est qui Zuri ? Tu n'avais pas l'air d'apprécier que le sorcier en parle. »

Ren fronça les sourcils. Quel sorcier ?

« Tu ne te souviens pas ? Tu es amnésique ? »

Non, il n'était pas amnésique mais là, il ne voyait pas de quoi elle parlait. Néanmoins s'il comprenait bien, avec elle et les autres, ils devaient tuer un sorcier et il s'était fait blessé. Ça avançait...

« Peu importe, qui est Zuri ? »

Zuri ? Lui, il l'avait pas oublié. Il baissa les yeux.

« Je ne le répéterai pas, soit tranquille. »

Le jeune garou regarda l'autre albinos et finit par se désigner lui-même.

« C'est toi Zuri ? J'ai du mal à comprendre. Tu as deux noms ? »

Il ne savait pas comment lui expliquer.

« Bon c'est pas grave, laisse tomber. Après tout, ça ne me regarde pas. Je venais juste voir comment tu allais. Sinon, il s'appelle comment ? »

Elle lui désigna le renardeau. Il haussa les épaules, il n'y avait réfléchi.

« Hm... Üko ? »

Il hocha la tête. De toutes façons, il n'avait pas trop d'idée. Elle ne trouva rien à rajouter et le silence envahi la pièce. Un silence presque gênant. Ren ne se sentait pas l'aise et en le voyant, elle reprit la parole.

« En faite, tu as les félicitations du roi pour cette première mission. Blanche et Haley lui ont raconté tout ce qui s'était passé sauf les derniers mots du sorcier, ils ne les ont pas entendus je pense. Comme tu ne t'en souviens pas, j'imagine que tu veux que je raconte ce qui s'est passé. En gros pour faire simple, tu as sauté du haut d'un arbre, ce qui est totalement suicidaire. Nos mentors parlent de courage, mais la limite entre le courage et le suicide est mince. Tu as sauté sur le sorcier, tu es tombé devant lui, tu lui as sauté à la gorge après t'être pris un coup de fouet. Et tu l'as tué. Il t'a demandé deux ou trois trucs très philosophique avant de rendre l'âme aussi. »

Alors il avait tué, il était bel et bien un assassin à présent.

« Ren ? Est-ce que tu crois que les gens doivent mourir parce qu'ils sont mauvais ? Est-ce que les gens mauvais doivent forcément mourir ? »

Il ne savait pas. Il n'en avait pas la moindre idée.

« Est-ce que c'est parce que nous sommes des assassins que nous sommes mauvais ? »

Il secoua la tête. Holly était gentille avec lui, elle n'était pas mauvaise. Léo non plus.

« Pour toi peut-être. Mais pour les autres ? Si c'est un autre qui n'a rien à voir avec la cible qui juge, serons-nous forcément en tord ? »

Il était vrai que tuer des humains était mal vu parmi les gens.

« Je me demande pourquoi les autres trouvent ça si horrible de tuer... pourtant nous le faisons tous les jours. Nous éliminons ce qui nous gêne comme si c'était normal. Mais quand on touche à des créatures humanoïdes, c'est autre chose. Toutes les vies n'ont pas la même valeur. »

Il n'aurait jamais cru qu'elle pouvait être aussi bavarde. Puis, la porte s'ouvrit et c'est Haley qui apparut.

« On va y aller, sinon on ne sera pas rentré avant la nuit. »

Elle se leva et tendit sa main vers Ren pour l'inviter à en faire de même. Il lui prit et s'exécuta. Les trois se retrouvèrent dans la pièce d'entrée avec Léo. Holly regarda le brun.

« Est-ce que Ren a le droit de sortir ?
- Oui, pourquoi je lui interdirait ? »

Elle le tourna vers l'albinos.

« Ça te dit de se voir demain après-midi ?
- Sauf que je te rappelle qu'on, commença Haley.
- C'est pas grave ! Alors ? le coupa la louve. »

Ren hocha timidement la tête, où est-ce qu'elle voulait l'emmener ? Haley, frustré, soupira silencieusement sous le regard amusé de Léo.

« À demain alors ! »

Elle se dirigea vers la sortie. L'albinos lui fit au revoir de la main. Son professeur la suivit avec avoir salué les deux garçons. Et puis, ils disparurent dans la rue.

***

Le lendemain après-midi, Holly se pointa devant chez Léo et Ren, qui l'attendait, la rejoignit.

« S'lut ! Ça va ? »

Il lui sourit et la suivit. Elle s'enfonça dans les rues grises de la ville.

« Tu veux aller quelque part en particulier ? Parce qu'en faite, j'ai pas réfléchi à un endroit précis. »

Il secoua la tête, amusé. Elle n'avait rien prévu du tout, ça ne lui ressemblait pas. Il l'avait imaginée autrement lors de leur première rencontre.

Soudain, un jeune garçon arriva en sens inverse d'eux. Sa chevelure verte n'était pas inconnue à Ren et c'était réciproque. Dès que le gamin vit l'albinos, il lui sauta dessus et l'enlaça.

« Ça faisait longtemps ! Pourquoi tu ne viens plus jouer avec nous ? »

Ren lui passa une main dans les cheveux et lui fit un sourire désolé. L'enfant le lâcha avec un air déçu.

« Et c'est qui elle ?
- Je m'appelle Holly.
- C'est vrai ? C'est joli !
- Et toi ?
- Sorah ! Enchanté !
- De même. »

Le gamin des rues attrapa la manche du garou et le tira.

« Viens voir ! On a améliorer notre base ! »

Ren fut "contraint" de suivre. Il était content de revoir Sorah. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant un parc de jeu de fortune.

« Eh les amis ! Y'a Zuri qu'est revenu !! »

Quatre têtes d'enfants jaillirent de la cabane qu'ils avaient construite dans une arbre. Tout ici était du bricolage fait par les enfants. Les mômes descendirent de la maisonnette de bois et accoururent auprès de l'albinos.

« T'étais tout ce temps ?
- C'est encore tes vieux qui t'ont retenu ?
- Ou t'étais trop occupé ? »

Zuri sourit, amusé par tant d'agitation.

« Pourquoi tu dis rien, ils sont pas tes vieux ? C'est pas nous qui allons te balancer tu sais. »

L'albinos soupira.

« T'es trop gentil avec eux ! Ils ne méritent même pas te t'avoir à leur côté ! »

Le garou lui indiqua d'un grognement de se taire. Il n'aimait pas en parler.

« Bref, tout ça pour dire que tu pourrais quand même aligner trois mots pour nos retrouvailles ! »

L'albinos soupira, ce que ça peut être têtu un gosse. Les règles c'est les règles et puis c'est tout. Mais les autres commencèrent à insister aussi. Il se racla la gorge et ils se turent, pendus ses lèvres. Il les regarda surpris, puis se rendit compte qu'il n'avait pas vraiment le choix. Il soupira, quelle bande de sales gamins... mais c'est comme ça qu'ils les aimaient.

« Je suis content de vous retrouver, fit-il doucement. »

Ses mots furent accueilli par une exclamation joyeuse des enfants. Eux par contre, c'est pas la discrétion qui les étouffe... Son regard croisa celui d'Holly qui visiblement avait du mal à suivre. L'un des enfants regarda la jeune garou et le remarqua bien.

« En faite, les parents de Zuri lui ont interdit de parler alors il est tout le temps silencieux ! Même quand ils sont pas pour vérifier.
- Mais ses parents sont des brutes épaisses, personnellement, je comprends pas pourquoi il reste avec !
- Ouais ! Nous on a plus de parents et on vit très bien sans !
- Pas de loi, pas de règle, c'est la belle vie !
- C'est peut-être parce que vous n'avez pas de parents que vous ne le comprenez pas. »

Les enfants se turent à sa remarque. Holly les regardait, s'attendant à une réaction plus vive. Elle chercha le soutien de Ren du regard mais celui-ci semblait décidé à se taire. Elle décida de le réveiller.

« Ren ? »

L'albinos leva la tête dans la direction de la garou.

« Ils ne sont pas au courant n'est-ce pas ? »

L'apprenti assassin secoua la tête, il ne souhaitait pas leur dire. Il savait parfaitement que la nouvelle serait mal accueillie.

« Au courant de quoi ? Et pourquoi tu l'appelles Ren ?
- De rien. Je trouve que ça lui va bien. »

Sorah fronça des sourcils, ayant compris qu'on leur cachait quelque chose. Il regarda Ren.

« Nous finirons par savoir de toutes manières. Les murs ont des oreilles... et pas que, souvent. J'espère juste que c'est pas trop important. »

L'albinos soupira. Si, c'était important. Et de toutes manières, il serait obligé de leur raconter quoiqu'il arrive. Il fallait juste espérer qu'ils le prennent bien.

« C'est important. Allons dans la cabane, on sera mieux, proposa-t-il. »

Le groupe grimpa dans la cabane. Ren nota au passage qu'elle avait été renforcée depuis son dernier passage. Les enfants s'assirent en cercle. Sentant tous les regards sur lui, le garou inspira profondément et se lança.

« J'ai quitté ma famille. Maintenant je vis chez Léo, il est gentil. Il m'a pris comme apprenti.
- Apprenti quoi ?
- Assassin. »

Tous se turent. Ren, gêné par leur silence, chercha du soutien auprès de Holly qui semblait dans la lune.

« Si un jour on m'avait dit que Zuri deviendrait tueur à gage...
- Non, pas Zuri, Ren maintenant.
- Tu resteras Zuri pour nous !
- Je te vois mal tuer quand même moi !
- Moi aussi ! Tu es trop gentil pour ça !
- Et puis tu es drôlement doué en bricolage ! Tu avais des chances de réussir ta vie autrement qu'en tuant.
- J'avoue ! Sans toi, on ne serait pas ! Ça fait bizarre d'apprendre ça.
- Et donc j'imagine qu'on te payera pour tuer... mais qui te passe commande ?
- Le roi. »

Un nouveau silence s'installa. Les enfants se jetaient des regards tour à tour comme s'ils cherchaient comment réagir.

« Zuri... tu es tombé si bas ?
- C'est... bizarre.
- On n'aurait jamais cru ça de toi...
- Sans le roi, nous aurions peut-être toujours des parents et toi, tu aurais moins de soucis avec les tiens ! Et tu ne serais pas devenu assassin !
- Je suis sûr qu'en faite tu as quelque chose derrière la tête. »

Zuri secoua la tête, il avait prêté serment de servir le roi. C'était trop tard. Sorah, qui était resté silencieux jusqu'ici, se décida à parler.

« Zuri, quelqu'un est , n'est-ce pas ?
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
- Tu as changé... sans changer. C'est bizarre. Le Zuri qui a joué avec nous n'aurait jamais accepté de tuer. J'ai l'impression d'avoir quelqu'un d'autre en face de moi... mais c'est toujours toi. »

Les deux garçons se regardèrent, Zuri comprenait parfaitement ce que voulait dire son ami. Puis, un autre garçon rompit leur silence.

« Zuri ?
- Hm ?
- Si jamais le roi t'ordonne de nous tuer, tu le feras ?
- Il ne le fera pas si vous restez tranquille.
- Il a quand même des idées bizarres des fois...
- Et puis, ce ne serait pas de chance, il a d'autres personnes pour s'occuper de ça.
- C'est sûr qu'il ne manque pas de toutou.
- Et je te rappelle que je ne suis qu'apprenti, ne va pas trop vite.
- C'est vrai... »

Holly lança un regard circulaire au groupe et se leva. Elle regarda Ren.

« C'est l'heure de rentrer pour moi. Déjà qu'Haley ne voulait pas que je sorte cet après-midi... si je rentre trop tard, il va sérieusement m'en vouloir. »

Elle se dirigea vers la sortie.

« Holly...
- T'inquiète ça restera entre nous. »

Elle partit sans se retourner.

« Elle aussi ?
- Oui. »

L'albinos soupira.

« J'ai l'impression de vivre deux vies. Celle de Zuri l'enfant des rues et Ren l'assassin. C'est bizarre. »

Les enfants semblaient réfléchir, se jetant des coups d'œil interrogatifs.

« Dis, tu nous aideras quand même si on a besoin d'aide pour la cabane et le reste ?
- Ouais, Sorah voulait construire une cabane plus grande pour aider les enfants sans famille, mais pour accueillir tous ceux dans ce cas, faudra que ça soit immense !
- C'est une bonne idée tu ne trouves pas ? Comme ça on sera encore plus !
- Vous êtes ambitieux, c'est bien. Je vous aiderai avec plaisir.
- Ouais !! Et puis même si tu deviens l'assassin le plus sanguinaire du pays, tu feras toujours parti de la famille ! Hein les gars ?
- Oui ! Évidemment !
- Merci... »

Le garou leur sourit, touché par leur affection. Il tendit sa main vers le centre du cercle formé par les enfants. Ces derniers ajoutèrent leur main par dessus, et tous ensemble, lâchèrent un cri de guerre, même Zuri. Puis, il se leva.

« Je vais devoir y aller aussi, si vous avez besoin de moi, n'hésitez pas !
- À bientôt Zuri ! »

Il sortit, suivi de Sorah.

« Je t'accompagne. »

Les deux compagnons se dirigèrent chez Léo en silence. Zuri avait peur que le jeune garçon ait mal pris la nouvelle.

« Je suis content que tu sois parti de ta famille Zuri. Comme tu as dit que Léo était gentil, j'imagine que ça se passe mieux. Tu lui parles ? »

L'albinos secoua la tête, l'autre ne semblait pas être fâché et il en était content.

« Il te l'a interdit aussi ? Ou tu considères toujours cette règle valable ? Je trouve ça débile de se taire tout le temps, tu pourrais au moins parler dans leur dos, ils ne verraient rien. Et puis maintenant, ils n'ont plus leur mot à dire. Zuri n'a peut-être pas le droit de parler, mais qu'en est-il de Ren ? »

C'est vrai que Sorah marquait un point de ce côté là. Ce qui s'appliquait d'un côté, n'était pas forcément à appliquer de l'autre. Ren était très différent de Zuri. Et puis, qu'est-ce qui l'interdisait de désobéir puisque ces parents n'étaient plus là ? Un sale gamin, ce n'était pas grand-chose à côté d'un assassin.

« Et Léo ? Il est doué en bricolage ? Il pourrait nous aider aussi ! S'il est gentil, il acceptera sûrement ! »

Zuri haussa les épaules, il ne l'avait pas encore vu bricoler.

« Et Holly aussi on pourra lui proposer ! Pour un coup qu'on aura une fille pour nous aider ! »

Zuri rigola, c'est vrai qu'ils n'étaient que des garçons. Sorah voyait vraiment les choses en grand ! Il était génial pour échafauder des plans, ça c'est sûr. Et puis, c'est un bon leader, il sait se faire apprécier et monopoliser du monde. C'est une personne autour duquel on a envie de se rassembler.

Les deux arrivèrent devant la maison de Léo et se dirent au revoir. Zuri était un peu triste de déjà le quitter mais bon, il le verrait une prochaine fois. Il rentra et se retrouva seul. Le brun n'était pas là, peut-être encore une urgence. Il se retrouva donc à jouer avec le renardeau.

Lorsque Léo rentra, Ren était déjà couché et dormait profondément.

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