2.

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Il sortit son épée et fonça sur moi. Il était rapide, mais Mortis l'est encore plus. Il invoqua une nuée d'esprit rongeur qui transpercèrent le duc au ventre. Le malheureux baissa la tête et dit, d'une voix faible :

- Pourquoi faites vous cela ?

- Ne comprenez-vous pas que vous m'avez énormément soûlée avec vos charabias et vos discours à deux balles. Je voulais en finir, et c'est enfin fait. Vous allez enfin me laisser tranquille, après 100 ans de débat.

Ils'effondra par terre, nous permettant de découvrir un mur et un sol éclaboussés de sang et de boyaux. Soudain, je vis apparaître le visage effrayé de mon père au bout du couloir. Toute la garde ainsi que Liam le suivait. La garde royale comportait un peu plus de 1000 hommes. Je me tournai vers Mortis, me transformai et lui dit :

- On va s'amuser.

- Oh oui. Un vrai carnage se prépare. Je dois tuer tout le monde ?

- Non. Laisse ma famille et Liam tranquille, le général.

- Pourquoi ?

- Je tiens à eux, et je ne veux pas qu'il leur arrive quelque chose.

- Bien. Tout le monde, sauf eux. Compris maîtresse.

- Et arrête de m'appeler comme ça.

- Comme vous voulez.

- Et tutoie-moi.

Je m'élançai avec Mortis sur les 1000 hommes de mon père. En tout, nous tuâmes 504 soldats, soit un peu plus de la moitié. Ma robe et mes mains furent tachées de sang. Le combat pris fin lorsque Zel, un dragon de fumée arriva, enfuma toute la pièce et s'arrêta à mes côtés. Je lui dis sans même le regarder, de peur qu'une flèche ne me touche et me blesse, ou pire, me tue :

 - On se replie. Emmène-moi au sud de l'île. S'il te plaît.

- Bien. Montez.

Au moment où la fumée s'échappa, j'étais partie. Ma bonne partie eu pitié de tous ces hommes que je venais de tuer de mes propres mains, encore souillées par le sang de tous les soldats mort par ma faute. Je la fis taire et me concentrai sur moi, mais elle était toujours présente et me sussurrait '' Comment dors-tu après avoir tué tous ces pauvres hommes de sang froid ? N'as-tu donc aucune compassion ? Aucune pitié ? ''. Je repris alors ma forme de Feu. Une fois arrivé, je remerciais Zel et demandais à Mortis :

- Cela ne te dérange pas de te dire que toutes ces personnes sont mortes à cause de... nous ?

- Je suis né pour tuer et contrôler les autres. Alors pas vraiment. Toi aussi tu as une partie née pour ça.

- Non. Je ne veux pas me résigner à tuer sauvagement des hommes qui n'ont rien fait et à mentir sur qui je suis.

- Tu ne peux pas nier ou faire semblant que ce n'est pas toi. Que tu le veuilles ou non, tu es ainsi et on ne pourra te changer.

- Mais... Je ne veux pas être une meurtrière crainte par tout le monde.

Je décidai de rentrer sur les coups de minuits au château, à l'heure où tout le monde est censé dormir. Mais je me trompais. Mon père m'attendait de pied ferme, debout en train de tourner de ma chambre. Quand il me vit, il me fonça dessus en criant :

- Qu'as-tu fait ?! Ne te sens-tu pas bien ?! Pourquoi avoir tué le duc de Corin ? Te rends tu comptes que tu as décimé la moitié de mon armée et détruit la tour Est du château ?! Comment as-tu fui ?

- Du calme.

- Non certainement pas jeune fille. Je ne vais pas me calmer tant que je n'aurais pas de réponse.

- Je vais très bien. Quoi que un peu bouleversée. Mais j'ai décidé de tuer ce duc, car il était d'une arrogance extrême et qu'il forçait ses avances. Vous avez toujours fermé les yeux sur le faîte qu'il me harcelait pour avoir ses fichues réponses ! Pendant un siècle il m'a embêté ! Je me suis débarrassée de lui, car je ne le supportais plus, et je me suis juste défendue de vos épées, vu que vous étiez décidé à me tuer. J'ai réussi à partir en m'envolant à dos de dragon. Pourquoi ? Quel châtiment m'avez-vous encore préparé ?

- Tu as commis énormément de dégâts. Tu es donc punie dans ta chambre jusqu'à que je décide de lever cette peine. Et cela ne prendra pas un mois, mais beaucoup plus, tu peux me croire.

- Mais comment vais-je faire ? Vous ne pouvez pas faire ça.

- Je suis ton père, je fais ce que je veux. Une domestique t'apportera tes repas tous les jours. Tu as ta propre salle de bain et pour tes cours, tu iras dans la salle en face. Ton professeur sera là-bas. Tes gardes protégeront ta porte jour et nuit. Et je t'interdis de voir Liam. Même pour vos thérapies.

- Compris père...

Bien-sûr que j'allais partir ! D'une façon ou d'une autre, sinon je tuerais quelqu'un. Et je devais parler à Liam de toute façon.

Je suis restée dans ma chambre une semaine entière. Je sentais que mon côté Ténèbres resurgissait, vu que j'avais blessé une de nos domestiques. Il grimpait en puissance et voulait plus de mort. Je pris donc la décision d'appeler Agola, une dragonne d'Eau, pour me transporter jusqu'à la maison de Liam. Je pris une cape surmontée d'une capuche et partis.

Une fois arrivé devant chez lui, je fis un geste à Agola pour la remerciée et lui dire de partir. Je mis mon capuchon pour cacher mon visage ainsi que mes cheveux (qui étaient bien trop reconnaissables). Je toquai d'une main tremblante, de peur qu'il ne me dénonce. Lorsque je l'entendis arrivé, mon ventre se serra et je voulus courir dans la direction opposée. Il ouvrit et dit d'une voix claire :

- Bonjour. Que puis je faire pour vous ?

Il ne m'avait pas reconnu, et je remerciai les dieux pour ça. Je lui répondis aussitôt :

- J'aurais besoins d'aide, s'il vous plaît.

- En quoi vous serais-je utile ?

- C'est compliqué à expliquer. Pouvons-nous en discuter à l'intérieur, s'il vous plaît ?

- Pourquoi vous ferrais-je entré ? Je ne sais pas qui vous êtes. Même si votre voix me dit quelque chose.

- J'ai réellement besoin d'aide et c'est très personnel. Et compliqué.

- Même.

- Liam. S'il te plaît j'ai besoin de toi, dis-je en relevant la tête.

- Elvira ? Qu'est-ce-que tu fais là !? Tu ne devrais pas être dans ta chambre au château ?

- Heu... normalement oui. Mais ne le dis pas à mon père je t'en pris.

- Compris, je ne dirais rien. Mais pourquoi tu lui désobéis ?

- C'est mon côté obscur qui reprend le dessus. Et il est de plus en plus fort. J'ai besoin de toi, je ne sais plus quoi faire.

- Déjà rentre et enlève ta capuche, mes voisins risquent de te voir et de te balancer, dépêche.



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