3.

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Une fois rentrée et que je vis le dos de Liam, mon côté sombre murmura : Mmm de la chair fraîche à dévorer. Je la fis taire, mis ma cape sur le petit porte-manteau et allai dans la cuisine. Il a le dos tourné, c'est facile de le manger du coup, en tout cas plus que quand il te regarde.

- Je sens que mon côté Ténèbres revient en force, lui dis-je en ignorant la voix.

- Je vois. Mais j'ai une question.

- Je t'écoute.

- Pourquoi avoir tué le duc et te confronter à l'armée toute seule ?

- Je ne m'attendais pas à ce genre de questions. Mais pour y répondre, il forçait et je n'étais pas seule, Mortis était avec moi. Pourquoi ?

- Pour savoir. Et pour ton problème je ne vois pas trop quoi faire. À moins que j'appelle mon père.

Sans le prévoir, mon côté Ténèbres reprit le dessus. J'avançai vers lui, les yeux noir et blanc, et lui cria :

- Putain, mais tu me sers à quoi ! T'es censés m'aider et tu n'en es même pas capable ? Pourquoi est-ce-que je suis venu dans ce cas ?!

- Écoute. Je sais que tu es en colère, que tu as peur et que tu es désespérée. Mais ne t'en fais pas je suis là pour toi.

Pour assouvir notre faim. C'est tout.

Mon cul ouais ! Moi je n'ai pas peur, mais toi si. Et tu sais quoi, j'aime voir cette peur luire dans tes yeux.

- Pardon !? Peur de quoi ?

- De moi. Et je vais calmement te détruire intérieurement et physiquement, lui dis-je avec un grand sourire.

- Pourquoi aurais-je peur de toi ? Je te connais et je sais que tu ne me feras aucun mal. J'ai confiance en toi.

- Tu as peur de ce dont je suis capable. Quand j'ai transpercé le duc, pas besoins de lire dans tes pensées pour savoir que tu avais peur. Ça se voyait sur ton visage.

- Je n'ai pas eu peur.

- Oh que si. Tu as eu peur que je ne te fasse la même chose. Depuis le début tu as peur. Depuis cinq ans. Même après quatre ans de relation tu as toujours peur que je te tue. Tu as toujours eu la crainte que je me retourne contre toi. Tu crains mes pouvoirs, mes dragons, mes esprits, Mortis et moi-même, lui dis-je en lui tournant autour. Même la nuit tu es sur les nerfs. Tu es terrifié à l'idée que je pourrais te tuer en un claquement de doigts. Tu sais que je peux te faire souffrir et te torturer. Mais tu fais mine de rien, dis-je en posant délicatement ma main sur son épaule, et tu fais comme si tu n'avais jamais eu peur de tout ça. Lors de notre toute première rencontre, quand je t'ai pris la main pour te saluer, j'ai lu dans ton esprit. Beaucoup de question te trottaient dans la tête. Mais une revenait souvent : Va-t-elle me tuer, ou me laisser en vie ?

Soudain je m'arrêtai face à lui et lui dit :

- Je pense que tu connais la réponse Liam. Que tu l'a toujours su, même inconsciemment.

- Je ne sais pas trop pour tout te dire.

- Même moi je ne sais pas. Mais puis-je te poser une question ?

- Heu... oui si tu veux, répondit-il en tremblant.

- Là, as-tu peur ? Dis-moi la vérité.

- Je... Oui.

- Et de quoi as tu peur ?

- De toi.

- Alors tu l'avoues enfin. Et tu dois avoir peur de moi !

Je me jetai sur lui, dégainant une épée de l'armée de derrière mon dos. Il m'esquiva et attrapa un des poignards posés sur la table. Je le poussai contre le mur, mais il fut plus rapide et me blessa à la jambe. Je pris le vase posé sur la commode et lui lançai au visage. Il se cassa sur le mur et un bout lui coupa la joue, laissant sortir un filet de sang. Enfin ! Éclate-lui la tête et bouffe-le ! rugit l'Ombre. Je le poussai une deuxième fois sur la séparation, mais il réussit à me prendre par les bras et à me plaquer contre le mur, la lame de son arme contre mon cou, sa main gauche sur mes côtes. Arrache-lui la main! Mon épée était à l'autre bout de la pièce, mais je saisis le premier objet lourd sur lequel je mis la main et le lui frappai dans les côtes jusqu'à carrément lui en casser une. Souffrant il me dit au bord des larmes :

- Je suis désolé Elvira.

Et quand je ne mis attendais pas, il fit sortir de sa main gauche toujours posé sur mes côtes un rayon aveuglant de lumière qui me laissa un trou dans celles-ci. Tu ne sais que tuer. Et j'apprécie ça, car la mort est le meilleur remède. Je réussis à lui murmurer ''Je t'aurais laissé la vie sauve '' avant de m'effondrer sur le sol, la respiration très faible, entre la vie et la mort.

Je me réveillai une semaine plus tard, couchée dans des draps de soie violette, bandée de partout. J'étais entourée de matériel médical. Dans le couloir, j'entendis soudain trois voix. Je réussis à reconnaître la voix de mon père, de Lisia (une infirmière) et celle de Liam (même si j'aurais aimé qu'il ne soit pas là). J'entendis Lisia annoncer :

- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle sire.

- Commencez par la bonne.

- Elle est en vie. Elle se porte bien, même si sa respiration est encore faible, elle se rétablit calmement.

 -Et quelle est la mauvaise ?

 -Nous avons dû lui faire subir quelques changements.

- Comment ça ? demanda Liam.

- Vu que beaucoup de ses tissus étaient touchés, nous avons dû en combiner. Elle est donc à moitié elfe de l'Ombre maintenant.

- Que cela veut-il dire ?

Ignare. Même pas capable de savoir qui je suis, je devrais méchamment le punir pour ça, dis l'Ombre.

- Ses pouvoirs sont plus puissants. Elle possède toujours ses pouvoirs de Nuit et de Ténèbres, mais... ils sont plus fort.

La puissance est tout ce qui compte. Je peux maintenant le tuer avec moins d'effort qu'avant. Le faire mourir sera plus facile et encore plus sanglant.

Comment cela ? Donnez un exemple je vous prie.

- Par exemple, pour ses pouvoirs de Nuit, elle n'a plus besoin de toucher une personne pour lire dans ses pensées et elle peut ne plus utiliser son bracelet pour voir l'avenir. Pour le côté Ténèbres, son esprit est cinq fois plus puissant. Elle peut donc tuer cinq personnes et elle peut invoquer le nombre d'esprit qu'elle désire.

- Mon... mon roi. Puis-je entrer ?

- Oui. Mais faites vite.

- Oui sire.

La poignée de la porte s'abaissa et laissa entré Liam. Il avait un bandage pour la côte que je lui avais cassée. Il s'approcha doucement de moi et vint s'asseoir sur le lit. Il parla le premier :

- Je suis désolé pour ce que j'ai fait Elvira. Pardonne-moi, s'il te plaît. Je m'en veux terriblement.

- Et tu as raison de t'en vouloir. J'aurais pu mourir. TU as essayé de me tuer.

- Je n'ai fait que me défendre, dit-il en se levant un peu trop brusquement.

- Pourquoi ? Pourquoi ne veux-tu pas accepter qui je suis ? Pourquoi as-tu peur et pourquoi avoir fait ça ?

- J'accepte qui tu es, même si tu es maintenant une elfe de l'Ombre. Et j'ai juste peur de te perdre.

- Alors pourquoi avoir pris ce risque si tu tiens à moi ?

- Je ne pensais pas avoir une telle puissance.

- Liam ? Peux-tu faire un truc pour moi ?

- Ce que tu veux princesse.

- Va-t'en.

Fais lui la même chose que ce qu'il t'a fait. Ouvre-lui la gorge. Fais le souffrir et bouffe ses organes qui doivent être délicieux, susurra l'Ombre.

- Pardon ? Non je reste ici pour te surveiller.

- S'il te plaît.

- Non. Je dois faire mon devoir de général et te protéger.

- J'ai dit : dégage, dis-je plus fermement.

À ce moment, Mortis apparut, posa une de ses griffes sur son torse puis lui dit : ''Au revoir'', et il fut projeté sur le mur d'en face. Mon père se tourna brusquement pour comprendre la raison de ce vol plané à l'autre bout du couloir. Il se rua vers Liam et lui dit :

- Que se passe t-il ? Vous allez bien ?

- Oui ça va, merci. Mais je crois que ma fracture c'est un peu rouvert. Je pense également que votre fille ne m'aime plus vraiment après ce que j'ai fait.

- Oh je suis tellement désolé ! mentit-il.

- Ne vous en faites pas. Je trouverais un moyen de me faire pardonner par la princesse.

- Oh... Je l'espère pour vous.

Mon père affichait une mine signifiant qu'il ne voulait pas que je pardonne Liam et que je devrais l'envoyer boulé encore une fois. Mais même si Liam le savait, il jouait avec le feu. Mais je le connaissais, et je savais qu'il n'allait abandonner facilement.

Une fois que tout le monde fut partis, j'entrepris de me lever pour aller me promener dans les jardins du château et discuter avec Onyx. Il fallait juste que j'évite les gardes que mon père avait posté devant ma porte. De toute façon, il suffit de leur trancher la gorge et ils ne seront plus là. Comme ça, se sera réglé. Mais vu mon état, je pensais (pas) que ça irait bien. Il faudrait juste que je me cache quand j'en vois un. Et que je fasse un détour par la cuisine parce que mon ventre criait famine depuis une bonne heure (la nourriture avant tout).

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