G - Ghost story

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Il était blond, de grands yeux bleus et de belles dents blanches biens droites. On devait rentrer ensemble, franchir les portes de l'aéroport habillé de nos uniformes avec à peine quelques blessures. On devait serrer nos famille dans nos bras, regarder les larmes de joies couler  sur leurs joues rougies de froids. Mais ce n'est pas arrivé, rien de tout cela n'est arrivé.

C'était le lendemain de Noel, on était assis dans un avions perdu dans le ciel. Il souriait en regardant un vieux film en noir et blanc, sa fossette se dessinait clairement sur sa joue pâli par la fatigue. J'ai posé ma main sur la sienne afin d'attirer son regard perçant sur moi. 

Je voulais lui dire ce que nous avions garder silencieux lors de notre séjour sur le terrain, ce que nous avions cacher avant d'être enrôler dans l'armée, je voulais lui dire à quel point je l'aimais, lui dire tout ce que nos baisers donner dans l'ombre avaient signifié pour moi. Mas je n'ai pas pus, je n'ai rien pus lui dire.

Je me souviens de son regard magnifique et de ses boucles blondes disparu en à peine quelques secondes dans un tourbillon de flammes incandescentes. Je me souviens qu'il n'avait même pas eut le temps de crier avant de se faire dévorer par les flammes provoqué par l'explosion du réacteur. Je me souviens de la difficulté que j'ai eus à respirer, de ma main qui avait lâché la sienne de surprise, je me souviens des cris et puis du silence. Le genre de silence que les soldats prêts à mourir sur le champs de bataille appréandaient , ce genre de silence qui pouvait s'avéré mortel.

Nous n'avions jamais vu les portes de l'aéroport, jamais essuyé les larmes de joie. J'avais vu les portes de l'hôpital tendis que lui avait vu celle du trépas. J'étais vivant mais je n'étais jamais vraiment descendu de cet avion. Une partie de moi volait toujours dans le ciel infini en lui tenant la main. Il était mort mais une partie de lui me hantait en restant à mes cotés.

Il était devenu une hallucination que je ne voulais pas abandonné. Mon psychologue m'avait dit que mon cerveau devait avoir construit une image de lui grâce à mes souvenirs pour combler un manque. Que cette hallucination allait partir âpre mon deuil, que je devais accepter sa mort et le laisser partir.

J'ai essayé, vraiment, mais il revenait à chaque fois. Il se tenait debout aux cotés du prêtre le jour de son enterrement l'air triste pour lui même, répétant que la couleur de son costume ne lui convenait pas, que son visage calciné était bon à cacher ou encore qu'il n'imaginais pas voir autant de monde pour lui.

Il me tenait compagnie lorsque personne n'était là, il me tenait la main le soir lorsque les cauchemars me réveillaient. On avait de longues discussions pareil à celle que l'on faisait de son vivant. Il riait du même rire musicale, marchait du même pas décidé. Tout était pareil hormis le fait que je ne pouvais le touché car je risquerais de me rendre compte qu'il n'était pas là.

Mon cerveau avait retenu chacune de ses mimiques, de ses répliques, avait compris comment il pensait et le reproduisait, mais le souvenirs de son touché avait disparu. Je ne savait plus quel effet me faisait ses caresses, ses baisers ou encore ses doigts enlacés aux miens. Lorsque la peau froide de mon imparfaite illusion rentrait en contact avec la mienne, il disparaissait avaler par des flammes rouges vives.

Un jour, je me suis assis à la table de sa mère, et il était là. Il était assis sur sa chaise habituel, sa main tremblait au dessus de celle de sa mère tendis que des larmes coulaient sur ses joues. Il lui demandait doucement de le regarder mais elle ne l'entendait pas, elle parlait du fait qu'elle avait enfin réussi à accepter sa mort. Ce soir là fut le dernier soir ou je l'ai vu après un ans passé à me hanter.

Il était debout dans le coin de ma chambre me regardant m'assoir sur le lit l'air déterminé. Il c'était doucement rapproché et c'est baissé à ma hauteur. Je l'ai regardé sans comprendre et prêt à l''écouter.

« - Tu dois me laisser partir, murmura il doucement. »

Ma poitrine me faisait mal, des larmes ont coulé sans prévenir. Une partie de moi était en train de se briser.

« - Que veux tu dire ?, demandais je incertain.

- Je ne suis pas réel, je suis partie il y a un ans maintenant. Ne pense tu pas qu'il est temps de me laisser partir ?

-Non, j'ai serré les poings. J'ai besoin de toi, je veux pas d'une vie sans toi ! Prends moi avec toi, ma gorge c'est noué, partons ensemble !

- Tu ne peux pas faire ça, il essuya une larme sur sa joue. Tu n'oserais jamais me faire ce coup là, tu sais que je ne supporterais pas que tu meurs pour moi. S'il te plait, il avança sa main vers moi, fais cesser tout cela. Je n'en peux plus de te voir t'enfermer dans une illusion, de voir ma mère faire comme si je n'avais jamais existé et de ne rien pouvoir y faire... Je n'aurais pas voulu vivre ça. »

J'ai fermé les yeux contraint en serrant les paupières. J'ai pus sentir ses doigts glacés se posés sur mes joues et ses lèvres sur les miennes avant qu'il ne disparaisse dans en vent chaud. J'ai ouvert les yeux sur une chambre vide le corps tremblant. J'ai éclaté en sanglots les genoux contre la poitrine haletant. 

J'ai passé plusieurs jours en états de choc, incapable de faire quoi que ce soit d'autre qu'attendre qu'un fantôme vienne posé sa main glacé sur mon épaule. Mais ce n'est jamais arriver.

J'ai raconté à mon psy qu'il était parti et il me rassurait en me disant que maintenant, tout allait aller en s'arrangeant. J'ai beaucoup parler avec les parents du défunts, j'ai revu de vieux amis qui avaient survécu tout comme moi.

Je commençais à me faire à sa perte, pas du premier cou, il y avait des moments plus durs que d'autres, mais maintenant j'allais mieux.

Aujourd'hui, je suis allé lui rendre visite. Je n'ai pas posé de fleurs sur sa tombe car il les détestaient mais j'y ai déposé une lettre. Un récit incroyable lui racontant tout ce qui c'était passé ses dix dernières années sans lui. Lui détaillant le parcourt de chacun de nos anciens camarades et les jour fabuleux qu'on été mon mariage et l'adoption de mes enfants.

En ce 26 décembre 2017, j'ai serré la main de mon fils avec une larme au coin de l'oeil. Il pointa du doigt la tombe où son prénom était écrit. Ses yeux bleus pétillaient de curiosité alors qu'il me demandait de lui parler de celui qui couchait sous la pierre.

J'ai caressé ses boucles blondes sous le regard compatissant de mon mari qui tenait ma fillette dans ses bras. Je les ai tous regardé, et c'est le coeur serré que j'ai commencé à leur raconter l'histoire de deux personnes qui se sont aimé chaque jour de leur vie jusqu'au 26 décembre 2007 où l'une d'elle n'est jamais descendu de l'avion...

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Merci d'avoir lu la deuxième histoire de ce livre !  Vous avez surement remarqué que j'ai une façon d'écrire et que j'aborde des thèmes qui sont loin du cliché de roman d'amour fleur bleu avec happy end garantie ! J'espère que ça vous a plus et n'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

Bonne fêtes à tous et je vous retrouve bientôt dans le troisième chapitre traitant de la bisexualité !

Encore merci d'avoir lu, les prochain chapitre arriveront au cour de la semaine et le livre ce finira soit le 31 décembre 2017, soit lorsque j'aurais fini toutes les histoires !

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