B - Basique

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La balle a doucement ricoché contre le mur avant de revenir entre mes mains. Tout semblait être au ralenti tendit que je soufflais une fumée blanche vers le ciel, comme si le monde c'était soudain rendu compte que courir ne servait à rien. La douce fumée du joint, embaumait la pièce et ralentissait d'avantage le monde.

Tout ce que mon cerveau tolérait était le bruit de la balle contre le mur, le gout du chanvre dans ma bouche et l'image flou d'une personne aux cheveux bruns et aux yeux claires.

Andrew poussa la porte en bousculant mon univers, faisant voler la fumée et rendant à mon monde son rythme habituellement trop rapide pour moi. Molly et Jenny lui emboitèrent le pas comme deux chiens. Ils venaient encore d'avoir leur fameuse discussion au quel je n'étais jamais invité. J'ai laissé mon joint se consumé doucement dans le cendrier en les regardant rentrer.

Molly plaça sa tête dans mon épaule dans un soupir de fatigue. J'ai lancé la balle au dessus de nos corps couché à même le sol sans la quitté du regard. Du coin de l'oeil je voyais Jenny et Andrew essayé d'allumer leur cigarette l'air furieux.

« - T'es trop con, hurla Jenny.

- Vas te faire foutre !, répondit Andrew alors que je rattrapais la balle.

- Ne les écoutes pas, me murmura Molly alors que la balle entamait à nouveau sa course vers le plafond.

Molly posa sa main sur mon torse alors que la balle tournait à quelques centimètre du plafond. Elle releva mes lunettes sur le haut de mon front, la balle commençait sa descente inévitable. Molly m'embrassa et elle avait un gout de tabac, la balle n'était plus bien loin, à un peut plus d'un mètre maintenant. J'ai posé une main sur ses fesses sans quitté la balle des yeux. Elle retomba dans ma main libre et je la relance immédiatement hypnotisé par la façon dont elle tournait.

J'ai reprit le joint allumé dans le cendrier et ai prit une latte, le monde recommençait à ralentir. Ma copine passa sa main sous ma chemise tendit que dans un mouvement ennuyé, Andrew attrapa la balle en vol et se posa à nos cotés dos contre le mur. Molly, probablement déranger par sa présence, se leva d'un bond et se traina jusqu'à Jenny qui lu tendait une clope sans quitté son petit ami des yeux le regard plein de reproches.

J'ai continué à fumé en les regardant car ça m'aidait à réfléchir. Nous nous étions mis en couple en même temps et pourtant j'avais l'impression qu'il avait déjà atteint leur point de rupture. Andrew aimait Jenny et elle l'aimait aussi, mai pas de la même façon que moi et Molly nous aimions.De mon point de vu, nous nous aimions de façon désinvolte. Nous n'étions en couple que lorsque l'on était l'un avec l'autre tendis que Andrew et Jenny l'était en permanence.

Ils donnaient l'impression de ne vivre que dans les extrêmes, soit ils s'aimaient à en mourir soit ils se détestaient sans retenu.

C'était bien le genre d'Andrew. Il a toujours été quelqu'un d'entier, quelqu'un qui assumait se qu'il était, ce qu'il aimait, quelqu'un qui voyait plus loin que les autres. Il était lunatique et émotif, vivre à ses cotés était comme être au coeur d'une tempête sans pouvoir en sortir. Il était indomptable et incompréhensible.

« - T'es vraiment pitoyable, Molly lança un paquet vide sur Andrew alors que Jenny pleurait à coté elle. »

Je ne comprenais pas ce qu'il venais de se passé et j'ai regardé mon joint en fronçant les sourcils, j'étais déjà arrivé au filtre. J'ai attrapé mon sac en y cherchant une feuille. Il m'en fallait un autre si je vouais continué à faire taire leur dispute. J'avais allumé le joint entre mes lèvres quand on me tira par le col.

Andrew me trainait par le bras sous le regard désapprobateur de Jenny et Molly. J'ai fais sauté mon sac sur mon épaule en tira sur le joint. À chaque tournent, on se trouvait dans un endroit différent comme si mon cerveau effaçait les moments ennuyeux... ou plutôt comme si on se téléportatait !

Je voyais ça comme lorsque l'on passe de la cuisine au salon juste en tournant d'un coté ou de l'autre. J'étais chez Molly puis j'ai tourné et me suis retrouvé en bas de la rue, j'ai fermé les yeux pour tiré et les ai ouvert sur un mur remplie d'articles. J'ai regardé l'épicerie sans comprendre comment j'étais arriver à l'autre bout de la ville et ou était mon joint, puis Andrew me tapa dans le dos et je me suis retrouvé accroupi la tête reposant sur le bord d'une fenêtre.

J'ai passé mon visage sous l'eau avant de m'appuyer sur le bord du lavabo les yeux fixant l'eau qui tourbillonnait avant de disparaitre. J'ai fermé les yeux et ai serré les paupières. Des larmes ont coulé sur mes joues tendis que je me suis accroupi la main sur le coeur. Andrew entra dans la salle de main et posa une main sur mon dos.

« - Je t'avais dis d'arrêter ! »

J'ai plissé les yeux car je n'avais pas mes lunettes, il semblait très calme et son regard bleuté se plongea dans le mien. Il passa une main sur son front puis ses doigts sur mes lèvres avec un air concentré. Les quelques secondent ou ses doigts étaient posé sur mes lèvres, avaient ralenti le temps.

Ses meches brunes tombaient sur ses yeux, il avait les joues légèrement rouges et les lèvres entre ouvertes. Il retira doucement sa main et voulu me dire quelque chose mais je ne l'écoutais pas. Mes yeux était perdu sur ses lèvres, je brulais de l'intérieur. Entrainer par mes émotions, j'ai posé ma main sur son épaule et l'ai embrassé. Il avait le gout du café tendit que ma propre odeur de chanvre me monta à la tête.

Sa phrase était rester en suspend sur ses lèvres et la main qu'il avait levé pour me repoussé flottait à ses côté avant de retomber d'un geste las. J'ai senti ses muscles se détendre sous ma main et je me suis redressé sur les genoux. Il posa ses mains sur mes hanches toujours accroupi dans la salle de bain.

Alors que nous nous embrassions, il me repoussa soudainement comme si quelque chose venait de lui tapé la tête. Il se leva et je l'ai suivi jusque dans sa chambre. Il était assis sur son lit le regard perdus dan le vide la tête entre les mains. Je me suis assis à coté de lui sans rien dire, sans comprendre.

« - Jenny va me tuer, il ne releva pas la tête.

- Je sais, j'ai ris. Tu as toujours aimé les femmes avec du caractère.

- J'ai toujours été maitre de mes sentiments et de ma vie, il leva ses yeux bleus vers moi dans un geste dramatique. Et puis il y a eut toi... tu as tout chamboulé.

- Je suis désolé, je me suis levé coupable. Jei t'es embrassé alors que tu as Jenny et moi Molly... Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça ! T'es mon meilleur ami et... je suis totalement défoncé... on est deux hommes et tu aimes Jenny ...

- Je n'ai jamais aimé Jenny, il me regarda ahurit. Elle n'est pas le problème et je me fiche que tu sois un homme ! Tu sais très bien que mon ex en est un ce que tu dis n'as aucun sens !

- Alors quoi Pourquoi tu es assis là l'air abattu ?, je me suis massé le crâne. Tu ne m'aime pas c'est ça ?

- Bien sur que oui idiot !

- Alors explique moi pourquoi tu semble totalement dépassé ?!

- Pourquoi avoir attendu tout ce temps ?, il se leva. Je voulais faire ça depuis longtemps, il nous montra les deux du doigt tour à tour. Depuis notre première rencontre il y a deux ans, depuis que j'ai quitté Dave ! Mais tu n'arrêtais pas de parler de Molly et du fait qu'elle vouait me présenter à Jenny ! Alors pourquoi tu fais ça ? Pourquoi maintenant ?

- Je me suis rendu compte que je voulais ça il n'y a pas longtemps. Puis j'ai eus peur, je me suis rassis sentant les effets des la drogue revenir. J'avais peur d'être different de celui que je pensais être, de ce que Molly allait penser de moi, de ce que tu allais penser de moi...

- Il ne faut pas que tu ai peur, il me prit dans ses bras en caressant mes cheveux. Peut importe se que les autres peuvent pensé, ce qui compte c'est l'image que tu as de toi. »

On est resté enlacé longtemps, le temps que. je commence à reprendre entièrement mes esprits. C'est la tête encore embrouillé que j'ai appelé Molly.

« - Tu te fous de moi c'est ça ?!

- Molly...

- Ecoutes, elle respira profondément. Je suis ravie que tu ai assumé le fait que tu aimais tout les genre vraiment, elle poussa un cri de victoire faussement enjoué. Mais pour le moment j'en ai rien à foutre ! Tu ne peux pas me quitté sur un coup de tête pour Andrew ?! C'est qu'un gros con ! Regarde ce qu'il a fait à Jenny ! »

Une cigarette au bout des lèvres, je l'ai écouté me hurler dessus jusqu'à ce que j'aperçoive Andrew en bas de l'immeuble avec un sac plastique et une pizza. J'ai tiré une grande latte sur ma cigarette avant de l'écraser dans le cendrier à coté de mon téléphone ou Molly criait toute seule de l'autre cité de l'écran.

Andrew ouvrit la porte et me tendit la pizza avant de voir mon téléphone sur le balcon.

« - Molly ?

- Oui, elle ne l'a pas très bien pris. Tu as acheté mon paquet ?

- Tiens, il me tendis un paquet de biscuit à lla forme de cigarette. Il faut que tu arrête de fumé, je n'ai pas envie de te retrouver en position de foetus sous mon lavabo. »

Je lui ai relancé son paquet dessus en riant. Il a sourit en rattrapant le paquet. Maintenant, c'était lui et moi. On allait s'aimer jusqu'à notre mort ou jusqu'à ce que Andrew recommence à suivre ses pulsions en draguant une autre personne. Tout ce dont j'étais sur, c'est qu'il allait devenir ma nouvelle dépendance.

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Merci d'avoir lu cette troisième histoire ! Elle est plus simple et hésitante que les précédentes mais j'espère qu'elle vous plait !

N'hésitez pas à me donner votre avis et vos conseils !

Le dernier chapitre est déjà écrit ! J'espère qu'il vous plaira !

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