T - Femme au masculin

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J'ai shooté dans la ball avec vigueur les mains tremblantes et le souffle court je glisse sur le gazon fraîchement tendu. La balle est déviée et je la perd de vu, ma tête tournait et ma vue était troublé par le choc d'un coup sur ma tempe. J'entendais la foule pousser une exclamation au loin, avais je marqué ? Mes coéquipiers m'ont soulevé dans un mouvement collectif tendis que je reprenais conscience. Le score final était affiché et le temps écouler, on avait gagné !

J'ai soulevé le trophée mort de fatigue et fou de joie. Le public composé de parents et d'amis proches tendait leur mains dans notre direction. Ma main frôla celle de mon petit frère qui me regarda disparaitre en direction du vestiaire l'air fière.

Les autres joueurs se sont dirigés vers leur vestiaire en me félicitant d'une tape dans le dos. J'ai tiré le trophée dans mon refuge et l'ai posé dans un casier vide. J'ai retiré mon maillot trempé de sueur et me suis accouder au lavabo le souffle court. J'ai doucement desserré les bandes sur ma poitrine pour mieux respirer. J'ai attardé mon regard sur les attribues que mère nature m'avait donné, heureusement pour moi je n'ai pas été gâté de ce coté là...

J'ai rincé mon visage sous l'eau glacé de la douche avant de me rhabiller.

J'ai caché ma bande au fond de mon sac de sport et ai enfilé une brassière blanche que j'ai caché sous ma chemise. J'ai remis ma mèche en place avant de pousser la porte, m veste noir au bout du bras. Les autres garçons étaient tous aligné devant une photographe aux yeux brillants. Mon coach me serra la main avant de me tirer vers lui.

« - Je vous présente notre Joker, ria il en me présentant à un homme en costard gris. Grayson est la seule... le seul ayant réussi les sélections avec plus de facilité que le reste de cette équipe !

- Une... fille, répéta l'homme en me regardant de haut en bas. Est ce dans les règles ? Ce n'était pas une coupe mixte, chuchota il. On pourrait vus enlever votre prix pour ça.

- Ne t'en fais pas, coach caressa sa moustache en souriant. Ce petit canard est considéré comme une exception par le comité d'organisation. Nous n'avons pas d'équipe féminine et de toute façon il ne se voit pas dans une équipe féminine en générale.

- Oh je vois, l'homme me serra la main. Ravie de vous rencontrer, il me fit un large sourire. Aron Muller, je recrute certains dernières années pour intégrer le cursus sport étude de mon université. Serais tu intéressé par une bourse d'étude ? Tu as un excellent potentiel.

- Merci, je lui rend son sourire. J'ai déjà des plans mais j'y réfléchirais sérieusement. »

L'homme me tendit sa carte avant de s'éclipser. Je me suis mis au coté des autres pour une photo avant de partir à la recherche de ma famille. Le public commençait à sortir du stade en masse se qui ne rendait pas les recherches plus faciles. J'allais appelé ma mère lorsque main se posa sur mon épaule.

À paine ai je tourné la tête, qu'un puissant flash lumineux m'a aveugler. Je me suis frotté les yeux dans une injure. Un rire a éclaté de l'autre côté de l'appareil tendis que je retrouvais la vue. Théo me souriait en brandissant une photo à peine sortie de son Polaroïd ou mon visage offusqué commençait à se dessiner.

J'ai laissé tombé mon sac dans l'herbe et me suis agrippé à son bras sans parvenir à toucher le fin bout de papier glacé. Il posa une main sur mon dos et posa un baiser rapide sur mes lèvres avant de laisser échapper la photo. Je me suis rapidement accroupi pour la déchirer avant d'épousseter mon jeans.

« - Tu sais ce que je préfère dans le fait de sortir avec toi, dit il en me tendant la main. C'est le fait que les gens me dévisage en pensant que j'embrasse un garçon.

- Je n'ai jamais compris ce qu'il y avait de drôle là dedans, dis je en prenant sa main pour me lever. C'est un peut le cas.

- Non, il se serra contre moi. À mes yeux, tu n'es ni homme ni femme... Tu es simplement Grayson.

- Et c'est pour ça que je t'aime, dis je en le prenant dans mes bras.

- En plus, dit il l'air insouciant. Sortir avec une fille qui se sans homme est parfait pour un bisexuel comme moi. Il est rare d'avoir à la foi l'homme et la femme.

- Je retire ce que j'ai dis, tu n'es personne pour moi. »

Il repartit dans un rire communicatif en essayant de me maintenir dans ses bras malgré le fait que je me débattais. Il aimait me taquiner sur le fait que je persistais à rester dans le gris alors qu'il savait que me sentais bien en temps qu'androgyne pour le moment.

Apres avoir activement rechercher ma mère et mon frère sans succès, mon petit ami décida de me ramener en vélo. Debout derrière lui, je sentais le vent frais sur ma peut ardente. Théo me demanda pourquoi j'avais refusé la bourse et je lui ai murmuré une réponse à peine audible. Il s'arrêta au bord de la route en me demandant gentiment de répéter.

« - J'ai déjà accepté l'offre de Jim... »

Il me regarda un moment sans rien dire avant de lâcher son vélo pour m'embrasser. Il me fit basculer en arrière dans un geste de film niais avant de me serrer fort dans ses bras. Jim était un agent qui m'avait demandé après quelque séance photo de devenir un modèle à temps plein pour son nouveau photographe de talent, qui était bien comme de par hasard mon petit ami.

J'avais accepter son offre après plusieurs mois de réflexions intense et je mentirais si je vous disais que j'avais accepter par passion. J'ai accepté après avoir vu le prix qu'étaient prêt à mettre les magazines dans un mannequin androgyne de mon âge... et aussi pour être avec mon petit, un petit peut pour ça.

Mon père était en train de garé sa voiture lorsque Théo me laissa devant chez moi. Je l'ai embrassé en lui disant que tout allait bien se passer et je me suis dirigé vers la voiture pour saluer mon paternel. Il n'osa pas lever les yeux et bredouilla un  bref « salut ».

Nous qui étions si proche étions devenu distant depuis que je lui ai avoué que je depuis enfant, je me considérais comme un garçon. Mon travestissement ne semblait pas l'avoir déranger comparé au fait que je sortais avec un bisexuel assumé. Apres son choc face à l'orientation de mon petit ami, je ne me suis pas fatigué à lui annoncer que j'étais pansexuel et ce que cela signifiait.

Ma mère me disait souvent qu'il fallait lui laisser le temps, que voir sa princesse ce transformer en prince était dur pour lui. Mais j'avais assez attendu, je déménageais dans deux semaines dans le studio de Théo et je ne pouvais pas partir et creuser d'avantage le fossé. Je suis monté dans ma chambre pour enfilé un t-shirt blanc et un short noir avant de redescendre au séjour.

Mon père lisait un journal sur la table à manger avec ses lunettes au bout du nez. J'ai tiré la chaise à coté de lui en lui demandant de m'écouter. Son visage était triste et les rides creuser par le temps semblaient plus profonde qu'avant.

« - Papa. Je sais que ça doit être dur pour toi, pour moi aussi ça l'a été. J'étais perdu, je ne comprenais pas en quoi je me sentais différent. Mais maintenant je sais pourquoi... je sais que je suis un homme née femme, je sais que je suis panséxuel, je sais enfin qui je suis papa. Et j'ai besoin que toi aussi tu le comprenne et que tu me soutiennes car c'est dur de te voir m'éviter chaque jour, ma voix tremblait tendit que je regardait les larmes de mon père couler.

Comprends moi papa, je n'en pouvais plus de me faire passer pour une femme alors j'ai arrêté de me déguiser, je suis enfin moi et j'adore ça. Je me fiche que les gens dans la rue me dévisage parce qu'ils n'arrivent pas à mettre un genre sur mon visage, ça continuent à piquer un peut mais au moins je suis moi... Je peux vivre avec leur regards dégouté mais pas avec le tien, pas quand tu me regardes avec honte.

Je ne veux pas que tu détourne le regard de ce que je suis, de ce que j'ai toujours été. Je ne suis plus tout à fait ta fille mais je reste ton enfant et j'ai besoin que tu me soutiennes dans mon choix de vie ou au moins que tu essaye... Rien à changer entre nous papa, je reste ton enfant et tu reste mon papa, ça ne changera jamais...

- Ma fille, il essuya ses larmes en bredouillant des mots en italien. Mon enfant je suis désolé si je t'ai blessé je ne savais juste pas comment réagir. Je t'aime, je n'ai pas honte de toi. Mais, il serra ma main, comptes faire ses opérations finalement ?

- Oui papa, pas pour le moment mais quand je serais prêt, oui.»

Je le pris dans mes bras et il continua à me parler en italien la voix tremblante.

Deux semaines plus tard, Théo serrait la main de mon père un sourire sincère dessiné sur le visage. J'ai câliné ma mère et ai ébouriffé les cheveux de mon frère malgré son interdiction. J'ai regardé la maison de mon enfance s'éloigné les doigts de mon petit ami enlacé aux miens.

« - Notre nouvelle vie commence monsieur Grayson, il embrassa le dos de ma main en souriant. Es tu prêt à dire adieux à mademoiselle Grayson Lili Keller ?

- Oui, je suis prête. »


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Manequin sur la photo : La mannequin androgyne Erika Linder que je trouve tout bonnement magnifique !

Merci d'avoir lu ce dernier chapitre traitant de la communauté LGBT ! Il est vrais que j'ai d'avantage parlé d'un personnage androgyne que transsexuel mais je n'arrivais pas à écrire efficacement sur ce thème que je ne connais pas et je ne voulais pas dire de bêtise du à mon manque de connaissance ! J'espère que vous avez tout de même apprécié !

N'hésitez pas à donner votre avis cela m'aiderait vraiment à m'améliorer ou si vous avez des choses intéressantes à dire sur ces thèmes complexes que sont le transgenre et la transsexualité dites le également !

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