✖ Chapitre 5 ✖ Alliance

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

- Mais bon sang, Moore, qu'est-ce que vous fichez ?

Sitôt sorti de la salle d'interrogatoire, l'inspecteur s'était trouvé entouré de supérieurs mécontents, frustrés de voir l'entretien qui dépassait leurs attentes être stoppé en si bon chemin.

- Vous vous débrouilliez comme un chef, pourquoi êtes-vous sorti ?

- Je viens d'avoir une idée.

Sans prendre la peine de développer sa pensée, le jeune homme les dépassa en trombe et longea précipitamment le couloir en direction du bureau de Harris.
Bureau dans lequel il pénétra sans se faire prier, avant de se mettre à parcourir frénétiquement les dossiers laissés à vue sur l'étagère personnelle du directeur.

- Hey ! S'indigna le propriétaire des lieux, sitôt qu'il fut parvenu à rattraper l'enquêteur. Ne vous gênez pas, surtout !

Il n'eut - hélas - pas le loisir de s'épancher plus longuement sur le comportement du rouquin, car la tête de celui-ci émergeait déjà des documents, un sourire triomphant fiché sur les lèvres et une chemise cartonnée au bout des doigts - des doigts valides, s'entend.

- Et voilà !

Les deux directeurs en oublièrent momentanément leur irritation et s'approchèrent, curieux.

- C'est le dossier Mad Queen, constata sobrement Hunter. Quel rapport a-t-il avec Radiance ?

Une lueur d'espoir éclaira brièvement ses yeux.

- Auriez-vous découvert un lien entre les deux ?

L'inspecteur eut un rire léger, puis secoua la tête.

- Monsieur, je suis désolé de vous décevoir. Mais non, ce dossier n'a pas de rapport direct avec notre affaire. Du moins, pas encore, précisa-t-il en souriant de plus belle.

✕ ♛

L'horloge, pendue au mur décrépi qui lui faisait face, égrenait péniblement les secondes de sa trotteuse mourrante. Tic, tac, tic, tac. Les cliquetis résonnaient, éphémères, aux oreilles de la délinquante. Entêtants, lancinants. Franchement, avait-on vu plus pénible accessoire dans une salle déjà si lugubre ? Il ne fallait pas s'étonner si le commissariat était à cran ; entendre ce genre de bruit à longueur de journée devait être une véritable torture pour les nerfs !

Et cette chaise bancale, qui gémissait à chacun de ses mouvements ! Et cette table qui lâchait de temps à autres ces sinistres grincements ! Quelle était la dotation budgétaire dont bénéficiait le poste, exactement ? Quelque part, il rappellait à Brown le QG de Radiance, la modernité du matériel informatique en moins. Et surtout, terriblement intérieurement accueillant à ses yeux.

Il était fou de constater à quel point l'impatience la forçait à se focaliser sur de si futiles détails. Elle s'était bien accommodée de la salle d'interrogatoire numéro six ces trois derniers jours, pourtant ; mais son esprit vagabond faisait dans ces conditions état de bien peu de choses.

Moore revint finalement après de longues minutes, pour se rasseoir illico face à sa prisonnière, un sourire satisfait et étrangement peu rassurant sur le visage. Il fixa Ashley avec insistance, au point que celle-ci commença à trouver la situation assez inconfortable, malgré le fait que son attention se soit ainsi enfin portée sur autre chose que l'aspect miteux de son environnement. Une question, à ses yeux bien trop répétitive depuis quelques jours, résonna une énième fois dans sa tête : Quoi, encore ?

-Et si nous vous trouvions une nouvelle occupation ? Lâcha finalement Moore avec brusquerie.

Pour le coup, cela lui coupa le sifflet.

- Pardon ? demanda Brown, confuse.

Elle s'en voulut immédiatement pour son hésitation, mais n'eut pas vraiment le temps de trop s'y épancher, cherchant un peu hagarde à comprendre ce qu'elle venait d'entendre.

- Je vous propose un job, précisa le rouquin, son sourire s'élargissant devant la perte de moyens évidente de la hackeuse.

Un nouveau silence s'installa, pendant lequel Ashley cherchait à comprendre d'où venait ce soudain revirement de situation. Une seconde plus tôt, elle annonçait ouvertement son intention de déguerpir au plus vite, et à présent on voulait l'employer ? Mais que pouvait bien tramer le 1st Precinct ?

- Quel genre de travail ? Demanda-t-elle donc prudemment. Elle ne sentait que trop bien le plan foireux qui s'annonçait.

- Un boulot d'enquêteur, étaya encore le rouquin. Ça rempli pas mal les journées, occupe les méninges. C'est bien payé, plaisanta-t-il.

Les rouages dans la tête de la délinquante tournaient à plein régime, tandis qu'elle triait les informations stupéfiantes et improbables qui lui parvenaient d'un côté, et le langage corporel de son interlocuteur de l'autre. Elle ne doutait absolument pas de la présence d'une arnaque sournoise dans la processus, aussi s'employait-elle du mieux qu'elle pouvait à en déceler le cœur avant de se retrouver plongée dans une histoire sans queue ni tête et dont, sans l'ombre d'un doute, ce n'était pas elle qui tirait le meilleur profit.

- Et qu'est-ce que j'y gagne exactement ? Demanda-t-elle sur la défensive. Je pourrais aussi bien vous fausser compagnie et vivre ma vie comme il me plaît.

- Vous pourriez, confirma l'inspecteur. Mais vous avez besoin de frisson, d'adrénaline. Difficile d'en trouver la dose nécessaire dans la rue, entre deux bagarres et un vol à l'arraché. On fait mieux dans ce genre. Or ici, vous pourriez avoir le plus intéressant. Et vous êtes comme une junkie, ajouta-t-il à mi-voix en se penchant vers elle. Vous avez besoin de votre dose quotidienne.

Ashley se tut. Elle devinait, au vu de l'attitude décontractée et de l'apparent sarcasme du policier, que quelque chose n'allait malgré tout pas lui plaire dans son offre en apparence si parfaite.

Cependant, il avait raison sur un point : elle ne voulait à aucun prix retomber dans une quelconque routine. Maintenant, ce pacte avec le diable était-il réellement la meilleure option qu'elle avait ? La situation était conflictuelle à ses yeux ; malgré ses doutes, elle n'en voyait pas vraiment d'autre. Autant continuer à creuser en espérant tomber sur la faille à un moment où à un autre.

- Pourquoi ?

Moore rit légèrement.

- Nous sommes dos au mur, admit-il simplement. Vous nous mettez dans une position délicate. D'un côté, on ne peut prendre le risque de vous enfermer, vous vous évanouiriez dans la nature dès le premier jour de prison. D'un autre, nous ne pouvons pas non plus vous relâcher. Seule solution : un entre-deux. Vous restez au 1st Precinct pendant un moment - nous préférons éviter un déplacement pour l'instant -, sous la juridiction du FBI, et vous nous aidez à résoudre une enquête.

- Vous partez du principe que je vous apporterai vraiment mon aide, nota-t-elle. C'est un pari risqué.

- Je sais, affirma l'inspecteur. Mais ce plan est le meilleur que nous ayons. Votre intelligence est pour nous un problème. Alors transformons ce problème en solution !

Brown considéra un moment les dires de son interlocuteur. Il n'avait pas tort, l'idée était intelligente. Même elle y gagnait, finalement. Et de toute façon, elle restait sereine ; il n'y avait aucun risque qu'elle puisse perdre le contrôle. Si quelque chose ne lui convenait pas, elle n'aurait qu'à plier bagage.

- Deal, conclut-elle donc en tendant la main vers l'inspecteur.

Lequel recula instinctivement d'un pas, avant de se maîtriser. Il semblait alors atrocement gêné.

Brown le dévisagea avec étonnement, puis son regard se posa sur les phalanges à présent bandées mais toujours aussi peu rayonnantes de son geôlier. Un grand sourire vint illuminer son visage.

- Ah oui, c'est vrai. Vous feriez peut-être mieux de garder vos mains loin des miennes.

Devant elle, l'agent Moore était plus rouge encore que ses cheveux.

✕ ♛

- J'ai peine à le croire, s'effarait encore Harris, les yeux écarquillés, devant l'improbable scène qui s'offrait à ses yeux.

Dans un coin de la petite pièce réservée aux effets personnels et affaires de travail du directeur du 1st Precinct, Clive Moore remuait le contenu d'un tiroir où son supérieur rangeait le courrier en provenance d'autres unités. À sa gauche, Hunter, la mine aussi aimable que d'accoutumée, classait quelques papiers. Aucun rapport avec leurs affaires, mais d'après lui, ranger l'aidait à y voir plus clair. Sans doute était-il simplement aussi désorienté que son collègue, même s'il ne l'aurait admis pour rien au monde.

Car assise à son bureau - sur ledit bureau, pour être exact - se tenait une Ashley Brown on ne peut plus sérieuse, l'air très concernée par le petit ménage de l'inspecteur, qui durait depuis bien deux minutes maintenant.

Ce dernier dût néanmoins finir par trouver ce qui le préoccupait, car il brandit bientôt une petite pile de billets informatifs, liés les uns aux autres par un élastique encore jeune et souple.

Et tout insignifiant que ce détail puisse paraître, au beau milieu de toute la paperasse administrative dont on donnait la charge au commissariat, un élastique non jaunit ni au bout de sa vie représentait un petit miracle. Assez, tout du moins, pour retenir l'attention de l'agent Moore, puisqu'il n'avait pas eu besoin de lire le contenu des missives afin de déterminer qu'elles avaient toute été envoyées au cours des dernières semaines, et se rapportaient donc à leur problème.

- Voilà, Miss Brown, commença-t-il, le sujet dont nous aimerions vous entretenir.

- Quelques messages échangés entre flics ? Fit l'intéressée avec une pointe d'ironie.

- Votre nouveau job, corrigea le rouquin.

Il s'approcha de la hackeuse, tout sourire, et déposa sa trouvaille sur le dossier qui n'avait jamais quitté le meuble.

- Ah, oui, dit Ashley nonchalamment, comme si cette histoire lui était déjà sortie de la tête. Qu'allez-vous faire de moi alors ?

- Nous allons vous affecter à l'unité de l'agent Moore, répondit le chef du FBI, vous serez sous sa tutelle.

- L'unité de... Attendez, ricana Ashley, c'est ce type - elle désigna Clive d'un doigt méprisant - qui a filé mon signal. Son équipe était sur le dossier Radiance, n'est-ce pas ? Vous ne comptez tout de même pas sur moi pour vous livrer les autres membres du gang ?

Le jeune homme rit légèrement.

- Non, bien sûr que non. Au vu de tout le soin que vous avez apporté à votre... "Évasion", tout en protégeant vos complices, ce serait parfaitement inutile. J'imagine bien qu'avant votre dernière opération, vous leur avez monté un plan de secours "juste au cas où", intraçable, et grâce auquel ils ont depuis ce jour pris la poudre d'escampette.

Brown sourit imperceptiblement. Elle avait en effet recommandé fortement à ses amis, dans l'éventuel cas où elle serait prise, d'emprunter une certaine route jusqu'à une certaine planque, dans laquelle ils pourraient encore couler quelques jours heureux dans l'insouciance, sans crainte du FBI.

- En réalité, poursuivit l'inspecteur, mon unité s'est vue depuis votre arrestation confier une nouvelle enquête, plus délicate encore.

La brune se pencha en avant, soudainement intéressée.

- Poursuivez...

- Il s'agit d'attraper un tueur en série, exposa le rouquin, responsable depuis un an d'une série de meurtres un peu partout dans New York. Vous avez peut-être déjà entendu parler de Mad Queen ?

Ashley grimaça.

- Ah, oui. Pas joli-joli. Chez nous, on suivait très attentivement les informations, expliqua-t-elle, pour... trouver du travail, disons. Ce nom est revenu plusieurs fois. Toujours très richement illustré, acheva-t-elle avec un léger frisson.

- C'est le moins que l'on puisse dire, acquiesça Moore. Vous comprenez donc qu'il est absolument indispensable de capturer la meurtrière au plus vite.

- Ah, et puisque j'ai finalement la chance de pouvoir me renseigner au cœur même de l'affaire, s'exclama la délinquante, il y a une question que je me pose depuis un temps ; qu'est-ce qui vous permet d'affirmer avec certitude que Mad Queen est une femme ?

- Analyse psychologique, répondit instantanément Clive, les yeux brillants. Selon l'arme du crime, l'inclinaison des coups et le déroulement du crime, on peut déterminer le sexe, l'âge et même le milieu social de l'assassin.

- C'est fascinant, fit Ashley, emballée. Quels sont les éléments qui font pencher la balance dans ce cas ?

- Eh bien...

- Ahem.

Le raclement de gorge irrité de Hunter vint éclater la bulle de passion dans laquelle l'inspecteur et la hackeuse commençaient à s'enfermer.

- Je ne voudrais pas vous brusquer, Moore, s'excusa-t-il poliment même s'il n'en pensait rien, mais nous ferions mieux d'accélérer.

- Oh... Oui, bien sûr.

Quelque peu déçu, le rouquin repris cependant rapidement contenance, et ouvrit le dossier sur le bureau. Il en tira une photo et un récapitulatif, qu'il lit à haute voix tandis qu'il désignait la photo à Brown.

- Hier dans la nuit, commençait son récit, entre vingt-trois heures et une heure du matin, Debbie Valley, trente ans, enseignante au lycée public Eleanor Roosevelt, situé sur la 76ème, a reçu un coup de poignard dans l'abdomen et est morte sur le coup. L'enquête a démontré qu'elle aurait été surprise par son agresseur alors qu'elle rentrait chez elle.

Harris précisa :

- Même plaie, même mode opératoire ; et surtout, la fameuse signature, une couronne gravée avec cette lame à même la peau de la gorge. Vous l'aurez compris, Miss Valley est à notre connaissance la dernière victime en date de notre tueur en série.

- Tueuse, rectifia Clive.

Un soupir agacé lui répondit. C'était Hunter, toujours enclin à apporter sa bonne humeur.

- Nous n'en savons rien, Moore. La psychologie criminelle n'est pas une science exacte, pour un cas aussi sérieux seuls les faits comptent. Les preuves tangibles sont tout ce qu'un tribunal acceptera, alors inutile de perdre notre temps avec des hypothèses pour l'instant.

L'inspecteur se renfrogna, vexé. Lui-même avait suivi un cursus psychologique à l'Université, et avait une profonde estime pour ce sujet, quand bien même il ne relevait pas de la science exacte.

Les jambes croisées dans le vide, Ashley n'avait pas perdu une miette de l'échange, et dévisageait à présent le directeur du FBI, narquoise. Elle devinait aisément, à l'attitude crispée et à l'air bougon de l'homme, qu'il était jaloux du talent et des intuitions de son employé, et que ses discours aux allures de réprimandes n'avaient pour vocation que d'extérioriser sa rancoeur face à l'inégalité des talents dont les avait respectivement doté la nature. Hunter avait certainement bien compris qu'avec un agent aussi brillant comme concurrent, il ne resterait pas longtemps à la tête du FBI.

Un génie ambitieux face à un vieux ronchon ! La hackeuse se frottait mentalement les mains. Avec les scènes de ménage qui s'annonçaient entre ces deux-là, elle n'avait plus aucun doute : cette collaboration serait infiniment plus intéressante qu'errer davantage dans les rues de New York.

- Toujours est-il, essaya de rattraper Harris en se raclant la gorge, alors qu'un silence commençait à peser, que cette dernière mort concorde avec le schéma habituel, et nous savons donc de quelle marge nous disposons. De ce que l'on sait de Mad Queen, elle - ou il, peu importe, se rattrapa-t-il alors qu'Hunter le fusillait du regard - frappe toujours le 6 et le 13 du mois. Nous étions le 6 hier ; cela nous laisse sept jours pour trouver sa prochaine victime avant l'assassin, pour la protéger.

- Pourquoi le 6 et le 13 particulièrement...? S'interrogea Brown à haute voix.

- Nous ne le savons pas et n'avons pas besoin de le savoir, trancha monsieur casse-pieds du FBI. Ne vous plongez pas à votre tour dans cette quasi-superstition du comportement criminel, nous n'avons pas le temps. Sept jours, vous avez entendu ? Brailla-t-il en frappant du poing sur la table.

Plus agréable tu meurs, soupira intérieurement Ashley. Et l'autre aura rapidement besoin d'une thérapie à ce rythme, songea-t-elle avec amusement devant la réaction primitive de Moore face à cet accès de violence.

- Fais péter, l'armoire à glace ! Déclara-t-elle en sautant sur ses pieds. Je te parie que d'ici demain, j'aurais résolu votre enquête.

Les trois hommes restèrent pantois devant tant d'assurance. Naturellement, Hunter ricana, peu convaincu.

- Vous croyez vraiment pouvoir arrêter en vingt-quatre heures un tueur en série que le FBI traque depuis des mois ? Laissez-moi rire.

Ashley sourit.

- Monsieur, votre scepticisme est touchant, vraiment. Mais soyez rassuré, je ne saurais faire preuve de tant d'arrogance, ajouta-t-elle avec ironie. Non, vraiment, je ne vous livrerai pas Mad Queen avant le lever du soleil ; je pense en revanche être capable de vous reconstituer les événements dans l'ordre exact de leur déroulement, avec tous les détails qu'il vous plaira pour avancer dans l'affaire générale.

Moore, dont les sourcils s'étaient arqués à l'écoute du plan de la hackeuse, paraissait à présent très satisfait. L'air joueur, il lâcha à son intention :

- Pari tenu. Je suis chargé de vous surveiller durant vos recherches, et vous devrez vous référer à moi en cas de requête spécifique. Mais si vous réussissez, je propose que vous ayez droit à plus de flexibilité à l'avenir au cours de notre collaboration. Qu'en pensez-vous ? Questionna-t-il les deux directeurs.

Harris et Hunter échangèrent un bref coup d'œil, peu conciliants. Quand bien même une efficacité pareille et les petits privilèges demandés leurs semblaient équitables, ils n'étaient pas sûrs que la détenue puisse être digne de la confiance la plus infime. Cependant, cela prouverait la bonne volonté de leurs équipes à travailler avec elle, et ils ne pouvaient se permettre de remettre cela en question. À contrecœur, ils acquiescèrent.

- Parfait ! Alors c'est décidé. Miss Brown, si j'étais vous je me mettrais immédiatement au travail, conseilla l'inspecteur. L'heure tourne.

✕ ✒ ✕

YOOOOOOO !
Oui oui oui, le chapitre 5 est ENFIN là. Ne me remerciez pas.
C'est probablement le dernier aussi passif ; vous remarquez qu'il introduit finalement la coopération entre Ash et la police, ce qui signifie qu'à l'avenir vous aurez droit à des enquêtes et le cœur du mystère !
Ce sera donc plus sympa a priori, on entre vraiment dans le policier !
Je vous remercie également de votre patience. Malgré des délais impossibles, vous êtes toujours nombreux (enfin à mes yeux) à lire Mad Queen. Ces 1,53 k de vues ne sont peut-être que des statistiques dérisoires pour Wattpad, mais pour moi ils représentent ce que tout auteur amateur ou confirmé rêverais d'avoir : un public. Et c'est ce qui me porte, savoir que je vais être lue, que je n'écris pas que pour moi mais aussi pour les autres.
Ceux d'entre vous qui écrivent le savent : on a toujours trente-six mille histoires dans la tête, qu'on se raconte tout seul pour se tenir compagnie, se remonter le moral ou simplement s'évader d'une réalité parfois vraiment nulle, mais il n'y a rien de mieux que d'en conter une seule qui allume des étoiles dans les yeux de la personne avec qui on la partage.
Alors avec Mad Queen au moins, peut-être AVSJ, BFOTH et LPDD aussi si vous y avez jeté un coup d'œil (il faudra que je réécrive BFOTH un jour d'ailleurs), et sans aucun doute beaucoup d'autres à l'avenir, j'espère que vous continuerez à faire briller les yeux devant vos commentaires et messages.
Vous aussi, vous contribuez à ce livre ! Mille mercis !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro