Légèreté

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Maintenant que je m'étais livrée à lui, il devait remplir sa part du marché, soit, me dire d'où il tenait ses informations.. 

C'est fou comme une simple demande de Grand-frère pouvait nous rapprocher. .  

- Wouahou.. Fit doucement Côme après que plusieurs minutes se soient écoulées en silence.

Je me défis alors lentement de notre étreinte pour me redresser tant bien que mal.. 

A vrai dire, je n'arrivais pas à lever mes yeux et, au contraire, je ne pouvais m'empêcher de hocher frénétiquement de la tête tout en frottant inlassablement mes mains moites sur mes cuisses, comme si.. comme si j'essayais de reprendre un peu contenance après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps. .

Mais le pire, dans cette attitude étrange qu'était la mienne, c'était bien le fait d'être totalement fatiguée et vidée de mes forces. .

Je fermai les yeux pour me reposer quelques instants.

- Je.. Me sort de mes pensées Côme ce qui me fit sursauter de surprise. Je ne pensais vraiment pas que tu allais me dire quelque chose d'aussi important.. Me déclare Côme d'une traite, le regard empli de soucis. 

Finalement, il plongea ses yeux dans les miens avant de m'offrir un petit sourire en coin, faible.. évasif.. Il ne me quittait pas des yeux et m'observait attentivement.. Comme la première fois où j'avais remarqué son regard sur moi..en cours de philo.. 

Je souris en y repensant.. avant d'à mon tour m'éprendre des émeraudes de l'ami que j'aimais tant et qui avait su faire face à mon passé sans fuir ni me juger..

Je crois que je n'aurais de cesse de me répéter ce miracle et qu'à chaque fois, me le dire me remplira le cœur de joie ! Pensé-je alors qu'un sourire niais dessinait peu à peu mes lèvres.

Alors j'encadrai doucement son visage de mes mains sous son regard curieux qui ne me quittait pas non plus des yeux, puis, m'avançai lentement vers lui. Mais il ne se questionna pas plus longtemps et ferma les yeux, sûrement par instinct. Alors je fis de même.. Et je n'aurais peut-être pas dû parce que c'était maintenant à l'aveugle que j'avançais mes lèvres vers lui.. Ce qui est sûr, c'est que ses lèvres se séparèrent lorsque je trouvai sa moustache naissante..que j'embrassai affectueusement.. Je l'entendis même taper du pied.

Pourquoi faisait-il cela? Me demandé-je sans décoller mes lèvres de Côme.. C'était inhabituel..vous ne trouvez pas.. ? 

En tout cas, lorsque je n'eus plus d'air pour poursuivre le baiser, je me reculai avec lenteur, la tête dans les nuages et un faible sourire aux lèvres. Les yeux de Côme étaient arrondis et son corps parcouru de tremblement.

Il semblait si fasciné que j'avais l'impression d'être rayonnante alors que mon visage devait être encore marqué par mes pleurs.. 

C'est fou comme il pouvait être attachant à ne voir que notre vrai visage et non nos masques.. n'est-ce pas?

Et pendant que je pensais cela, je ne pus m'empêcher de murmurer :

- Je t'aime.. Je t'aime vraiment beaucoup..

Côme rougit encore plus avant de me sourire timidement tout en détournant le regard. 

Tout à coup, je souris grandement et mes yeux se plissèrent de joie, comme si j'étais redevenue moi-même..mais.. la moi d'avant..sans mon masque ni mes tracas insignifiants.. Remarqué-je avec une légère euphorie.

Alors je tendis mes mains vers lui, tandis qu'il avait fait de même. Et nos gestes s'interrompirent d'un même élan aussi. Je levai mes yeux vers lui avec surprise, tandis qu'il m'observait, intrigué. Finalement, il fut le premier à se réveiller : Côme prit mes mains sans prévenir et les amena à ses lèvres.. Mes joues furent enflammées..alors qu'il m'embrassait doucement, lentement, tendrement mes petits doigts pour ne pas dire les lécher..

- Ah!.. Fis-je, à bout et rouge pivoine. Arrête..!!..tu..tu.. M'esclaffé-je à mes dépens, car mine de rien, ça chatouillait..!..

Finalement, je me tordis de rire avant d'enfin me libérer de son étreinte et me lever d'un bond pour me reculer et je riais encore lorsque je m'arrêtai à quelques mètres de lui, la main sur les côtes tant ça faisait mal...!

Mais, entre tous mes battements de cils répétés, je fus cependant troublée de distinguer le regard bienveillant et attendri qu'il me faisait maintenant.. 

Il était tout calme malgré tout ce qu'il venait de se passer et m'observait simplement.. Moi qui avais mes courts cheveux roses décoiffés dont certaines touffes me tombaient sur les yeux, le regardai avec surprise, le sourcil arqué. Puis, n'y tenant plus, je soufflai sur celles-ci par intermittence pour m'occuper. Et il se décida enfin à s'expliquer :

- Je suis content de t'avoir redonné le sourire.. Murmure-t-il doucement.

Mes yeux s'émerveillèrent soudainement. 

Ow Côme était tout simplement adorable..! Ne pus-je m'empêcher de penser en m'attendrissant.

J'allais le remercier de tant de gentillesse mais il fut bien plus rapide :

- Heureusement que tu es chatouilleuse. Continua-t-il.

Mes yeux s'agrandirent, puis, je gonflai mes joues, boudeuse :

- Je t'avais pourtant dit de ne pas en profiter ! M'exclamé-je, scandalisée.

- Mais j'étais obligé..! Essaie aussitôt Côme.

- On est jamais obligé! M'agacé-je, le feu aux joues.

- Moh..! Ne me fais pas cette tête..! S'enquit-il en se levant pour se diriger vers moi.

- N'essaie même pas!! Continué-je en m'agitant.

Mais déjà, il m'entourait de ses bras pour embrasser mes cheveux.

Comment lui résister.. ? M'interrogé-je en me sentant littéralement fondre de bonheur.

- Je n'essaie rien du tout.. Me glisse-t-il à l'oreille..

C'est simple! Il suffit d'être Mila! Répondis-je intérieurement à ma question.

Aussi, je levai ma tête vers lui, qui m'enlaçait de dos, pour lui tirer la langue. Il rit, avant de m'embrasser le front. Je fis la moue.

- Et si je me livrais un peu à toi.. Recommence doucement Côme. ..tu oublieras..? Me propose-t-il ingénieusement, un petit sourire aux lèvres.

C'est à croire que ce petit brun me connaissait par cœur ! Me désespéré-je presque.

Car ni une ni deux et sans même que je puisse m'en empêcher, mes yeux s'agrandirent de curiosité avant que je ne prenne sa main droite dans la mienne et l'entraîne vers le bureau duquel nous nous étions éloignés. Il se laissa entraîné en riant par moment, amusé.

J'avais vraiment la bonne impression de tourner une page avec lui.. Mieux ! De changer de livre !




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